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Aérodrome de la NSR, Éthiopie, 27 octobre 2065. C’est ici que tout commence. Votre mission : Secourir le Premier Ministre égyptien. Jusqu’ici, vous n’êtes encore qu’un simple soldat. La cyber-guerre, hein ? C’est ce qui vous conduira à vous faire arracher vos deux bras par une boîte de conserve géante au point d’extraction. Un réveil à l’hôpital et vous voilà cérébralement modifié. Une interface « IDN » vous permettant ainsi de prendre pleinement part au combat des « machines ». Bienvenue dans le monde des brutes !

Treyarch a placé la barre bien haut !

Un scénario bien mené, à vous faire vous demander de quel côté de la barrière vous finirez, des cinématiques époustouflantes et un gameplay qui se retrouve assez proche des images retravaillées, malgré les explosions de grenades un peu trop atténuées. (Que ce soit sur le plan sonore ou lumineux). Via un gain d’expérience et l’accomplissement des défis, vous obtiendrez des kits de fabrications supplémentaires, (sous forme de jetons) qui en les utilisant donne la possibilité d’agrandir son artillerie. Entre les armureries mobiles (vous permettant de changer de classe et de cyber-noyau en plus de vous ravitailler en munitions), les caisses de ravitaillement et les boîtes de munitions disséminées un peu partout, vous ne risquerez pas de manquer de munitions.

La base : c’est ici que vous pourrez vous préparer pour la suite des événements. Créer des classes, débloquer et améliorer vos armes et cyber-noyaux grâce aux kits de fabrications. Mais également prendre connaissances des prédictions des distances de combat et aux résistances attendues pour la prochaine mission, afin d’être prêt en toute circonstance. Dans cette base, vous trouverez aussi un simulateur de combat rappelant le mode « survie » des précédents Call of Duty.

Treyarch se voit encore plus ambitieux en offrant, aux plus terre-à-terre, la possibilité de jouer la campagne sans l’utilisation des cyber-compétences. (Ce qui rendra certains défis impossible à accomplir).  Mais pourquoi se priver d’abattre une tripoté de drones par la pensée, de contrôler des équipements ennemis (comme les tourelles) ou encore de surcharger l’oreillette des combattants humains ? L’apparition du mode « cauchemars », une fois la campagne terminée, vous permet de rejouer celle-ci en conservant les objectifs initiaux. Quant aux ennemis, si les zombies vous plaisent, vous serez servi ! Le petit plus de ce mode « cauchemars » : des explications approfondies sur les événements liés à l’Interface Neuronale. Des décors finement dessinés et une bande-son exceptionnelle, propre à ce nouvel opus.

Mais retrouve-t-on cette qualité graphique et sonore en multijoueur ? Tous les points essentiels du multi se trouvent être réunis. Un multijoueur complet, fluide et dynamique, des cartes de taille raisonnable, des armes relativement équilibrées et l’ajout du nouveau mode « Dernier Rempart » (mode dans lequel vous serez amené à défendre ou attaquer un robot.). Sans oublier l’apparition des spécialistes disposant de capacités se rechargeant en continue, même en cas de mort, ce qui laisse la possibilité de revenir en puissance sur le champ de bataille.

Plus vous faîtes de frags, plus vite cette compétence se recharge. C’est avec un total de neuf spécialistes possédant chacun deux compétences, une offensive et une défensive (voire neutre) que vous serez amenés à mettre la pagaille sur le champ de bataille. Le spécialiste n’affecte en rien les classes créées ou celles prédéfinies. Il est choisi en avant-partie, ainsi que sa compétence. Il est impossible de changer de spécialiste ou de compétence en cours de jeu. Ils ne sont, bien sûr, pas tous disponible dès le départ. A vous de gagner de l’expérience et de les débloquer.

Le spécialiste n’est pas l’innovation de l’année. Il offre un effet dynamique supplémentaire au multijoueur, certes, mais les interactions vocales sont, pour ma part, un peu trop présentes et redondantes. Que ce soit sur le champ de bataille ou en fin de partie. « Outrider morte au combat ». Ce point n’apporte malheureusement rien de spectaculaire au multi. L’utilisation de la compétence du spécialiste n’est pas négligeable, mais elle n’est pas non plus indispensable. Cependant, le spécialiste reste agréable à utiliser.

Zombie – Devenez la Bête !

Un mode zombie qui n’a pas été travaillé à la légère : une map gigantesque, des armes personnalisables hors-jeu, et les Gobblegums ! En avant-partie, choisissez les cinq parfums que vous pourrez acquérir de manière aléatoire en jeu. Chaque gobblegum confère un pouvoir différent.Ne laissez rien au hasard, vous aurez peut-être la chance de tomber sur du Liquid Divinium, vous permettant de fabriquer des Méga Gobblegums dans l’usine du Dr. Monty. Vous aurez également la possibilité de vous transformer en bête. Électrocutez-les, attrapez-les à distance et utilisez l’attaque de corps à corps pour les fouetter avec vos tentacules. Mais n’oubliez pas que toute bonne chose a une fin ! La difficulté, dès les premières vagues de zombies, se faisant ressentir, il est préférable de jouer ce mode à plusieurs. A vos risques et périls !

Et enfin, l’ajout d’un nouveau mode de jeu, le Champ Libre, mode que les adeptes de parcours apprécieront. Quatre parcours de difficulté différente s’offrent à vous, vous permettant de travailler vos déplacements, tels que les « wallruns » (courses contre un mur), les « jumps » (sauts) et les « slides » (glissades), le tout se jouant contre la montre. Les développeurs ont omis un élément important pour un mode de ce genre : le fantôme – qui aurait pu permettre de voir les déplacements effectués lors du meilleur temps réalisé.

VERDICT…

Black Ops III propose une expérience de jeu surprenante avec son scénario à ambiance chaotique et cyber-futuriste, à dévorer seul ou à plusieurs. Et son mode « Réaliste » qui donne à cette IA une difficulté à s’arracher les cheveux. Ce nouvel opus se veut proche de la perfection, si l’on ne tient pas compte des quelques bugs de téléportation des soldats vous accompagnant pendant la campagne, et d’un léger manque d’implication pour le Champ Libre. En revanche, Treyarch s’est appliqué sur son mode zombie en réalisant la plus grande map jamais créée jusqu’à ce jour, et sur son multijoueur de part son contenu riche et varié. Il n’y a aucun doute, Black Ops III est un jeu complet, offrant à chacun, la possibilité de jouer comme il l’entend.

NOTRE AVIS

15
20

BONS POINTS

  • La campagne plus longue
  • le Mode coop a 4
  • Le mode Zombie finement travaillé

MAUVAIS POINTS

  • Des petits bugs par-ci, par-là
  • Le mode Freerun sans fantôme

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