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Si l’on vous demande une des plus célèbres licences du RPG ou bien d’un des titres les plus connus de Square Enix, vous répondrez surement Final Fantasy. Malgré des épisodes récents aux qualités en dents de scie, la licence reste quand même une référence. Ainsi, il n’est pas rare d’exploiter la poule aux oeufs d’or jusqu’à la lie, et de tenter d’exporter sa licence phare vers d’autres recettes pour voir si cela prend. Ainsi, Square Enix nous avait sorti Dissidia sur PSP et retente le coup avec ce Dissidia: Final Fantasy NT, d’abord sorti sur borne d’arcade avant de s’exporter vers la console de salon de Sony. Que vaut donc ce jeu de combat? Quelques éléments de réponse dans ce test.

Au moins, vous êtes prévenus

Au niveau du principe, ce Dissidia: Final Fantasy NT est un jeu de combat regroupant certains personnages marquants de la série. Citons pêle-mêle Kefka, Lightning, Tidus ou encore Cloud et Sephiroth. A raison de 2 personnages par épisodes, cela donne un roster intéressants de 22 personnages, même s’il y a fort a parier que certains auraient préférés d’autres personnages en plus. Ces personnages sont répartis en 4 catégories: les combattants, les tireurs, les assassins et les spécialistes. Les combattants sont les plus simples a prendre en main, puissants et résistants, ils seront parfaits pour les nouveaux venus dans la série. Les tireurs, ultra vulnérables au corps à corps, ils préfèrent les attaques à distances. Cependant, ils demanderont un moment pour être pris en main de manière correcte. Les assassins quand à eux sont orientés vers les attaques rapides, qui compensent leur puissance assez limitée. Enfin les spécialistes sont des poseurs de pièges, des soutiens magiques, des tacticiens. Il faudra donc que vous appreniez à jouer avec chaque classe, à composer avec chaque talent et surtout trouver le style qui vous convient.

Le Tutoriel, passage obligatoire

Pour vous aider à vous familiariser avec les différents styles et les différents mode de jeu, vous devrez passer par le tutoriel. Ce mode est un passage quasiment obligatoire tant le gameplay n’est pas du tout intuitif. Pourtant, il pourrait s’avérer simplissime, presque simpliste au premier abord. La touche rond servant aux attaques de bravoure, permettant de faire descendre la jauge adverse et de le mettre en situation de faille, l’exposant à l’attaque PV à effectuer avec carré. Ajouter a cela un système de sprint avec R1 et de bouclier/esquive avec L1 et vous avez 90% du gameplay. Là où le bas blesse, c’est dans le système de lock. Dans les combats à 3vs3, vous pouvez locker le personnage de gauche avec L2, celui de droite avec R2 et le plus proche de vous avec L2 + R2. Cependant, en 3vs3 mode crystal (nous reviendrons sur les modes un peu plus loin) cette combinaison sert aussi à verrouiller le cristal. Pire, lors des invocations, ces touches ciblent parfois l’invocation. Ce système de lock finis par rendre la camera complètement folle par moment. Ajoutez à cela des informations affichées en pagaille sur l’écran, comme l’apparition d’un cristal d’invocation, votre barre d’invocations, les barres de vie d’équipe, votre barre de vie, votre barre de bravoure, les barres de vie des adversaires, les commentaires de vos alliés et vous finissez par avoir un beau bordel à l’écran, rendant tout cela brouillon et confus.

Les différents modes de jeux

Ce Dissidia Final Fantasy NT dispose donc de plusieurs modes de jeux. Nous avons déjà évoqué le tutoriel, attaquons nous donc aux autres modes hors lignes. Vous avez donc le mode combat libre. Ici vous définissez vos règles de combats, temps, conditions de victoires etc et choisissez votre personnage pour un combat en 1vs1, ou vos alliés en plus si vous voulez partir en 3vs3. De même, en 3vs3, vous pourrez utiliser le mode combat de Quartz. Votre équipe doit détruire le quartz adverse tout en protégeant le sien. Autant le dire tout de suite, en dessous du niveau or, vos alliés ne seront d’aucune utilité. Ils ne défendront jamais votre quartz, et si vous avez de la chance, peut être attaqueront ils le quartz adverse, sinon ils passeront leur temps a courir après l’adversaire. Enfin, l’un des modes les plus importants: le mode match express. Ici, vous choisissez votre personnage et vos alliés et partez pour un enchainement de 6 combats de niveau croissant. C’est dans ce mode que vous ferez augmenter votre niveau de joueur, votre niveau de personnage, mais aussi ici que vous gagnerez des trésors, des gils et des memoriae. Qu’est ce donc que tout ça? Les gils sont, évidemment, la monnaie du jeu que vous connaissez surement et elle permet de débloquer des éléments dans la boutique du jeu. Les trésors quand à eux, sont des éléments qui vous octroient 3 récompenses aléatoires parmi le contenu déblocable du soft à savoir: Avatars, musique, armes, tenues et commentaires. Bien évidemment, chaque élément ayant un taux de loot qui lui est propre, les avatars sortant beaucoup plus souvent que les tenues. La boutique vous permet donc d’acheter un élément que vous n’arriveriez pas à dropper contre un prix exorbitant. Pour exemple, après avoir fini 5 fois le mode express, j’avais 4000gils et il fallait 10800 gils pour débloquer la tenue one wing angel de Sephiroth.

La boutique, repère des impatients

Le dernier élément dont je vous ai parlé, les memoriae nous amènent au dernier mode hors ligne: le mode histoire. En effet, il a été fait le choix très étrange de verrouiller le mode histoire. Celui-ci est découpé en une timeline a plusieurs embranchements donc chaque case doit être déverrouillée à l’aide d’un mémoriae. Il va donc falloir enchainer les combats pour obtenir des memoriae, sachant qu’il en faudra une quarantaine pour avoir accès à toute l’histoire. Parfois un memoriae vous permettra de débloquer une cinématique d’une minute a peine, parfois un combat de boss. Autant vous dire que ce système augmente considérablement la durée de vie de manière totalement artificielle.

Un trésor plutôt chanceux

Enfin, nous pouvons aborder le dernier mode, le combat en ligne. Celui-ci est efficace bien que limité. On aurait aimé un peu plus d’options, même si la présence des modes 1vs1, 3vs3 et combats de quartz sont bien présents. De même, vous pourrez personnaliser votre carte de joueur avec les titres gagnés en combats, avec vos avatars gagnés ou achetés ou bien encore ajouter une sélection musicale pour vos combats.

 

La belle shiva, reine des invocations

Si le concept s’annonçait alléchant et les bases semblaient présentes pour offrir un jeu de combat fun et dynamique, nous nous retrouvons au final avec un soft brouillon en combat et face à un système de progression pour le moins étonnant sinon décourageant. Reste des graphismes somptueux et une OST prenante qui sauvent du naufrage un jeu qui n’a pas réussi son passage sur console de salon.

NOTRE AVIS

11
20

BONS POINTS

  • L'ost
  • Les graphismes

MAUVAIS POINTS

  • Brouillon
  • Le mode histoire
  • Le système de lock
  • La camera

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