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♪Hikaru Kumo tsukinuke fly away Karada-juu ni hinugaru panorama Kao wo kerareta chikyu ga okotte kazan wo bakuhatsu saseru Toketa ♪. Tout fan de l’oeuvre d’Akira Toryama en animé connait ces paroles (bon je vous l’accorde sans la musique tout de suite ça le fait moins).

Bon nombre de jeux sont sortis sur l’univers de Dragon Ball Z et se sont essayés avec plus ou moins bien de réussite à nous retranscrire son monde. Le récent Dragon Ball FighterZ a réussi à rabibocher les fans de la première heure avec le côté baston de l’animé. Dragon Ball Z: Kakarot tente aujourd’hui sa chance de nous faire raccrocher avec sa dimension épique et aventurière. Va-t-il réussir? C’est ce que je vais tenter de voir dans ce test.

Kaméhaméha !

Petit aparté avant de débuter. Le test du jeu sera fait de sorte à « parler » au plus grand nombre, il me semble évident que le jeu s’adresse en particulier aux fans du manga, mais il faut aussi se pencher sur les personnes qui n’y ont jamais touché ou ne l’ont jamais lu ou vu en animé.

Petite parenthèse terminée, nous commençons le jeu dans la peau de Goku, 5 ans après sa victoire contre Piccolo et son mariage avec Chichi. Songoku et sa bande vivent des jours paisibles, mais tout ceci va rapidement devenir du passé avec l’arrivée sur Terre de Raditz, le frère aîné de Goku qui souhaite le recruter afin de prendre possession d’une planète avec l’aide de ses comparses Saiyans.

Le début du jeu est l’occasion de se familiariser avec les touches qui vont vous servir par la suite. Le jeu vous balance tout de suite dans le bain puisque d’emblée on se doit de combattre Piccolo, et c’est l’occasion de tester les touches ainsi que le mode combat: 

  • une touche va vous servir à frapper ( rond )
  • une à augmenter votre ki jusqu’à rentrer en état de transe et à vous permettre de lancer des combos d’attaque devastateurs (le triangle)
  • le carré vous servira lui à lancer des boules d’énergie
  • et enfin la croix vous permet de vous téléporter rapidement et selon le moment choisi de pouvoir esquiver les coups.

Bien entendu ces touches peuvent être combinées avec d’autres pour permettre de:

  • lancer des attaques dévastatrices préalablement attribuée (Kaméhaméha, Kienzan et autre Masenko entre autres)
  • ou d’appeler vos soutiens à l’aide (quand vous les aurez débloqués et qu’ils seront dans votre groupe)

On vous présente ensuite comment naviguer sur la zone ou vous vous trouvez et comment chercher des objets à base de recherche par le Ki. Curieux pour des objets sans vie mais bon pourquoi pas; faut bien arriver à savoir où ils se trouvent après tout.

S’ensuit une petite session de pêche entre père et fils afin de se rassasier, et qui dit pêche dans Dragon Ball Z dit évidemment se servir de sa queue de singe (sans faire de mauvais jeu de mot bien évidemment); mais nous y reviendrons à la fin.

Je vous passe toute la partie histoire qui suit cette partie de pêche pour nous mener directement à notre première prise en main des personnages en vol. Il faut avouer que le début du jeu avec Gohan, on se traîne un peu, même si le nuage magique est sensé être « super rapide », rien ne vaut le bon vieux dash pour parcourir la carte en un rien de temps. Pour ce faire une simple pression sur le joystick gauche vous permettra de dévorer les distance (et accessoirement quand vous êtes au sol, votre perso se tapera un sprint).

Le première chose que l’on peut dire à ce stade du jeu, c’est que les combats sont plutôt dynamiques et on a pas le temps de s’ennuyer, entre esquive et contre attaque, vous aurez de quoi vous faire plaisir et vous prendre pour un Saiyan pur et dur (enfin on peu rêver un peu). Pour détailler un peu les combats, vous aurez donc les touches vous permettant de choisir comment attaquer votre adversaire, il faudra faire des choix rapides si vous ne souhaitez pas encaisser trop de dégâts. L’alternance entre téléportation/esquive/contre sera la plupart du temps la clé de la victoire. Je dis la plupart du temps, parce qu’il faudra bien entendu faire attention à ne pas vous prendre les attaques dévastatrices de vos ennemis de plein fouet, et ça sera particulièrement vrai pendant les combats contre les boss.

Je parlais plus haut de la possibilité de rentrer en état de « transe », en chargeant votre ki au maximum cette transe vous permettra, outre de faire des dommages plus importants, mais surtout vous aurez la possibilité d’enchaîner les attaques d’énergie. Imaginez, vous balancez un kaméhaméha, puis direct derrière votre personnage se téléporte tout seul vers l’adversaire et en remet une couche. J’ai pour ma part réussi à aligner 4 vagues d’affilé, éliminant par la même occasion autant d’adversaires. C’est assez jouissif de sentir la puissance de nos attaques. Au début on tâtonne un peu, et puis au fil du temps ça devient un réflexe.

Bien entendu les combats de boss seront les plus intéressant, mais surtout les plus chronophages, et souvent ceux qui vous ferons le plus perdre de vie (logique). Certains boss étant super cheatés comme les Cyborgs par exemple, ou en dehors de faire gaffe à pas vous prendre trop de dégâts, vous devrez en plus faire gaffe à ne pas vous faire pomper de la vie, que ce soit par absorption de votre attaque de ki, ou par absorption de votre vie directement par apposition de la main sur vous, comme dans l’animé quoi !

Makankosappo !

Parlons maintenant un peu du monde de Dragon Ball Z: Kakarot. Bien entendu c’est un open world, mais un open world fragmenté en plusieurs parties que vous débloquerez au fur et à mesure de votre avancée Au départ vous n’aurez pas beaucoup d’endroits à visiter, mais par la suite vous ne saurez pas ou donner de la tête!

Premier point noir concernant ce monde. Certes il est très vaste, mais le soucis c’est qu’en dehors des grandes villes et des villages, il est relativement vide et il y a très peu de vie ou d’activité sur le reste de la carte. Les vides sont souvent comblés par les Orbes Z disséminés ça et là (voir plus bas). Et en dehors des rencontres de monstres à défourailler afin de gagner de l’expérience, on n’y vois pas excessivement de vie. Le bon point de cet open world, c’est que beaucoup d’éléments sont destructibles: pierres, arbres et certaines montagnes pourrons être détruites. Du coup on s’essaye régulièrement à défoncer de la montagne (ou autre) à coup de vague déferlante ou tout simplement en leur fonçant dessus à pleine vitesse, c’est assez grisant je dois dire de se sentir tout puissant. D’autant plus que certains missions (principales ou annexes) vous demanderons justement de détruire des éléments de décors pour trouver les objets permettant d’avancer.

Autre point noir, ce sont les divers allers et retours que le jeu va nous obliger à faire parfois en une seul mission, et par conséquent à chaque changement de zone on a droit à un écran de chargement -très joli soit dit en passant- mais qui sera à mon sens un peu trop présent. Même s’ils sont relativement rapides, les chargements sont trop nombreux, vous pouvez faire une mission, et devoir faire 5 ou 6 chargements dus aux divers changement de zones ou pour d’autres raisons. C’est assez pénible je trouve.

Pire encore, même si une fois la zone chargée vous pourrez aller et venir à votre guise tant que vous resterez dessus, il m’est régulièrement arrivé que le jeu freeze pendant 2 à 3 secondes, fort heureusement ça ne m’est jamais arrivé en combat, mais c’est assez flagrant pour être noté. Espérons que ce sera corrigé dans un futur patch.

Kikoho !

Comme je le disait plus haut, difficile de faire ce test sans rentrer dans le côté fan service du jeu. Tout est fait pour que les fans de la première heure puissent retrouver le manga de leur enfance et puissent y prendre leurs marques. Mais cependant, les nouveaux venus dans l’univers d’Akira Toryama ne seront pas en reste puisque l’encyclopédie est l’exemple type de ce qui vous permettra d’approfondir vos connaissances sur le jeu. Extrêmement bien fournie, elle se remplira au fil de votre avancée dans l’histoire, MAIS aussi par vos découvertes lors de vos missions (principales et annexes) ou par des objets découverts disséminés partout dans le monde.

Vous aurez même à partir d’un certain moment du jeu, la possibilité de partir à la recherche des sept boules de cristal afin d’invoquer Shenron pour qu’il puisse vous exaucer un vœu. Sachant que ces boules une fois le vœu utilisé seront à nouveau disponibles 20 minutes plus tard (en temps réel), ça devrait donner envie à plusieurs d’entre vous de flâner dans le jeu jusqu’à leur prochain activation. Celles-ci vous permettrons de pouvoir combattre à nouveau un ancien ennemi (boss) ou de choisir d’avoir des Zénis la monnaie dans l’univers, des Orbes Z ou des objets rares.

A côté de cela, vous aurez régulièrement des missions annexes, non obligatoires, elles vous permettrons tout de même de débloquer de nouvelles entrées dans l’encyclopédie et d’en apprendre un peu plus sur les personnages secondaires. Souvent répétitives elles seront relativement simple à boucler, le seul inconvénient j’y reviens, sera de subir les écrans de chargement répétitifs.

Le fait aussi que les développeurs aient opté pour que les 3 arcs majeurs du manga (Freezer, Cell et Buu) soient dans le jeu permet d’afficher un contenu et une durée de vie conséquents. Il vous faudra au bas mot 30 à 40 heures pour finir le jeu en ligne droite, mais si vous faites comme moi et que vous passez les 5 premières heures à aller à la pêche ou en exploration, ce chiffre risque fort de rapidement crever le plafond!!

Les seuls bémols par rapport au contenu sont assez nombreux, comme l’impossibilité de choisir sa difficulté ou de pouvoir paramétrer ses touches à sa guise, mais ceci n’impactera en rien l’envie d’avancer dans le jeu. Le premier étant facilement contournable en farmant les monstres plus faibles (une astuce assez simple permettra de faire de l’XP sans trop se fatiguer à un certain stade du jeu), et le second par le fait qu’une fois les touches assimilées on aura rapidement des automatismes.

Masenko !

Enfin dernier point important du jeu: le côté RPG. Au fil de vos combats et de vos missions, vous allez gagner de l’expérience, mais aussi  des Orbes Z. L’expérience fera monter le niveau de vos personnages, sachant que tous les personnages présents dans votre groupe gagnent de l’expérience, mais chose intéressante, ceux n’y étant pas en gagnent eux aussi un peu. Un peu si comme dans le manga/animé ils s’entraînaient de leur côté. L’histoire vous en fait aussi gagner régulièrement.

Les orbes elles vous permettrons de débloquer des compétences, des attaques plus puissantes et des améliorations sur l’espèce d’orbier (on appellera ça comme ça, le sphérier étant déjà pris par Final Fantasy X). Ces sphères se gagnent à l’issue des combats, se trouvent sur la carte et sont liées à l’élément près duquel on peut les trouver (bleues près de l’eau, vertes près des herbes et rouges un peu partout ailleurs). Mais vous aurez des orbes un peu plus rares à trouver, et vous devrez les chercher un peu plus sur la carte ou dans des combats un peu plus compliqués (souvent les combats de boss).

Pour partir au combat vous aurez la possibilité de booster vos personnages en les faisant manger. Cuisiné par vos soins autour d’un feu de camp, ou par d’autres personnages, ou bien encore acheté auprès des marchands, les plats vous donnerons des boosts temporaires, mais certains plats et repas complets vous permettrons de booster de manière permanente vos héros.

La pêche et la chasse sont de bons moyens de trouver les aliments nécessaires à ces repas. La chasse consistera à trouver les animaux en certains lieux de la carte et à les attraper. La pêche quand à elle consistera à attraper des poissons à l’aide de votre queue (comme vu plus haut) ou votre canne à pêche selon le personnage incarné. Pour ce faire vous aurez la possibilité de pêcher avec ou sans appâts, sachant que les appâts attirent des poissons plus rare bien sur. Une fois ce choix effectué, vous lancez votre ligne ou votre queue, remuez le tout et attendez que ça morde, il vous faudra ensuite appuyer sur la touche correspondante dans la délimitation qui apparaît, puis ensuite une nouvelle fois sur la touche qui se présentera dans un cercle. C’est relativement simple et ça demandera peu de dextérité.

Au final, si je devais noter ce Dragon Ball Z: Kakarot en tant que fan, il aurait facilement un 17/20 voire un 18/20 et non la note présente sur ce test. En tant que fans on arrive à passer plus facilement outre les divers désagréments et le contenu énorme du jeu donne quand même matière à faire. Mais en tant que joueur, il faut tout de même noter que le jeu n'est pas parfait loin de là. Les allers-retours incessants qui engendrent autant de chargements, les freezes récurrents lors des phases d'exploration et les quêtes secondaire un peu trop identiques et répétitives feront que certains joueurs ne s'attarderons pas dessus. Dragon Ball Z: Kakarot est pour moi le jeu fan service par excellence, il devrait largement plaire au fans du manga et de l'animé, mais un peu moins à ceux étrangers à l'univers de Dragon Ball Z qui devraient toutefois y trouver un jeu sympathique.

Vous pouvez retrouver votre jeu sur les sites de nos partenaires

Versions Physiques

NOTRE AVIS

14
20

BONS POINTS

  • Les 3 arcs du mangas sont présents.
  • Beaucoup de lieux familiers à visiter.
  • Un open world vaste...
  • Le système de combat très dynamique.
  • La durée de vie.
  • Les derniers perso crées par Toryama sont présents.
  • L'encyclopédie
  • Le rendu épisode des chapitres de chaque arc
  • La musique !

MAUVAIS POINTS

  • Des freezes assez réguliers.
  • La caméra qui en fait souvent qu'à sa tête.
  • ...mais assez vide en dehors des villes.
  • Les missions secondaires un peu répétitives.
  • Pas de choix de la difficulté.
  • Pas de possibilité de modifier les paramètres manette.
  • Les allers-retours avec chargements à chaque fois.
  • Des erreurs de traductions et des oublis de lettres dans certains mots.

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