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La chasse est ouverte

Avant toute chose, il faut savoir que ce jeu est publié par Crytek qui tire son épingle du lot par ses jeux réussis comme Far Cry ou Crisis. Donc autant dire que pour ce genre de jeu, ils ont de lourds bagages et savent très bien s’en servir.

Hunt Showdown est un FPS de type PVPVE. C’est-à-dire qu’il y a autant d’adversaires gérés par l’IA que d’adversaires humains. J’aime à dire que les parties sont vites bordéliques et on ne se repose que rarement car on est vite cerné.

Vite cerné ?

Vous allez comprendre pourquoi.

Le principe de Hunt Showdown est de partir à la chasse aux monstres par le biais de missions et de primes à récupérer pour gagner sa croûte. Le problème est que vous n’êtes pas le seul. Le monde entier y participe.

En premier lieu, vous devrez recruter un chasseur. Bien entendu vous disposez d’un peu d’argent en début de partie. Choisissez bien en fonction de vos propres caractéristiques.  Si vous êtes plutôt corps à corps ou courte portée, il vaut mieux embaucher soit un spécialiste des soins (pour vous soigner pendant que vous dégommez du zombie) soit un long porté pour vous couvrir si vous êtes submergé.

Une fois votre mercenaire embauché, vous devrez choisir votre premier contrat de mission. Pour ma part, j’ai choisi la chasse à l’araignée. Je ne me suis pas foulé car on la connait bien. Quand on fait le tutoriel, on nous propose cette prime et on nous explique les bases du jeu. Autant vous dire que j’étais pas mal en stress car l’animation de l’araignée et ses caractéristiques sont assez réalistes. J’en parlerais plus tard. 

Et en quoi on est vite cerné ?

Minute papillon, j’y arrive. Faut bien poser les bases avant.

Le début de partie vous place sur une carte assez grande, et aléatoirement dans un décor aussi vaste que varié (marécage, cave, ruines, village…). La chasse est enfin ouverte. 

Cinq équipes de deux joueurs sont ainsi donc placées. Voilà pourquoi je vous disais qu’on est vite cerné. Car non seulement il y a divers monstres mais aussi divers skills en face. Que vous soyez pro Call of, Battlefield ou tout jeu de Battle royal, croyez-moi vous devrez tout reprendre à zéro. Seuls vos réflexes feront la différence. Car ici, on oublie les fusils d’assauts, les automatiques… on est en 1890 !! Donc à nous les fusils 1 balle, les revolvers qui mettent 3 plombes à se recharger… autant vous dire que le réalisme est à portée du jeu.

Pour revenir à nos zombies, une partie comporte 4 étapes cruciales.

La première est de rechercher des indices pour trouver l’antre de la prime.

Pour ce faire, 2 choix s’offrent à nous. Soit on utilise bêtement la carte soit on utilise son pouvoir spécial. Le premier choix est risqué dans le sens où c’est un PVPVE donc pas de pause In-game. On a plus de risques de se faire attaquer ou pire de mourir. Le second choix est donc le pouvoir spécial qui vous donne une vision inversée (ctrl+I pour les amateurs de Photoshop XD) et met en surbrillance l’indice par le biais de halos bleutés. Une fois la destination et la cible choisit, il ne vous reste plus qu’à vous frayer un chemin, parfois bien gardé, pour le trouver. Ils sont au nombre de 3. À chaque découverte d’indice, la map, qui est composée de plusieurs zones, change. À la découverte d’indice, les zones qui ne possèdent pas l’indice sont grisées. Il est donc inutile de s’attarder dans celles-ci. Un peu comme le battle royal où ce n’est pas la zone qui rétrécit avec le temps mais avec la découverte d’indice. Du coup, tous les chasseurs convergent vers les 2 indices restants… en plus des monstres (faut pas les oublier ceux-là).

On arrive donc à la seconde étape qui consiste à trouver l’antre de la prime sur la seule région restante. Il ne vous reste plus qu’à l’affronter… en charmante compagnie (ou pas). 

Une fois vaincu, il restera la troisième étape qui consiste à bannir le monstre et prendre la prime sur le cadavre afin de la conserver vers un point d’extraction, en vie, ce qui clôturera la dernière étape de la partie. 

En cette fin de partie, que vous soyez vainqueur ou pas, tout le monde y gagne quelque chose. Inutile de s’attarder sur les gains du vainqueur car c’est dans la description de mission, mais pour les perdants, vous gagnez de l’argent en fonction de vos faits d’armes. On peut donc compter sur vos nombres de tués, d’indices découverts ou encore d’avoir atteint l’antre de la prime. Tout cet argent vous permettra de recruter de nouveaux mercenaires pour remplacer celui que vous avez perdu en mourant par exemple.

Comment ça pour "remplacer" celui qui est mort ??

Là où le jeu pousse dans le réalisme, c’est que chaque mercenaire (y compris vous) n’est pas immortel. Si vous mourrez ou perdez un personnage de niveau 10 ou +, vous le perdez définitivement. Il faudra repartir de zéro… ou presque. Seuls vos gains d’expérience du compte et l’argent sont conservés. 

L’avantage réside donc dans le fait de se concentrer sur l’xp de son compte plutôt que sur son mercenaire. Les XP du compte servent à débloquer de nouveaux atouts pour vos mercenaires et/ou améliorations d’armes. Au fil de l’eau, vous serez plus à l’aise avec un mercenaire de niveau 1 avec une arme de chargeur 12 balles plutôt qu’avec un mercenaire niveau 10 et une arme de chargeur 1 balle. Pour ma part, je trouve que c’est un bon choix de Crytek. Bien entendu, si en cours de partie, vous le sentez mal et que vous êtes attachés à votre mercenaire level 20, il est toujours possible de quitter la carte sous une certaine condition : atteindre un point d’extraction.

Tout réside dans la gestion de votre argent et de vos atouts dans un environnement de menu assez mal fait. C’est vite brouillon et on se retrouve à jongler entre les différents onglets et sous onglets.

C'est inquiétant ! Et on meurt souvent ?

Attention il y a mourir (possibilité de respawn) et perdre une partie (c’est celle-ci qui nous intéresse). Mais globalement oui, on meurt assez souvent en début de partie. Le bestiaire est assez bien fait et complet pour vite se retrouver submergé par eux… ou par vos adversaires humains.

Parmi les monstres on peut retrouver le zombie lambda. Il vous voit ou entend, il vous attaque et peut taper des sprints pour vous atteindre. On peut aussi retrouver les canidés (Hellhound) qui eux attaquent en groupes de 3 voire 4 (et qui vous octrois un malus comme une hémorragie, à vite soigner). Pour le côté plus « mastoque », on peut trouver une variante de zombie appelé le « Armored » qui est ni plus ni moins qu’un zombie qui possède des parties dur que l’on peut considérer comme des parties d’amure. Je vous laisse le soin et la surprise de découvrir d’autres espèces bien sympathiques à affronter.

Sans parler du boss araignée qui est super bien réussi tant par l’aspect graphique (bien moche) que par ses déplacements. Elle peut surgir de n’importe où grâce à ses caractéristiques d’araignée en s’accrochant partout où elle peut (mur, plafond…). Sans compter sur ses cris qui poussent la panique un peu plus (coucou les arachnophobes).

La clé de la survie réside dans vos réflexes, dans votre stratégie, de vos replis, de vos levelings de compte et de votre… discrétion.

Discrétion ? Genre infiltration ?

Oui et non. Là où le jeu pousse encore au réalisme, en plus de ceux cités plus hauts (pour rappel : mort définitive, armement d’époque), est dans l’environnement.

Tout est sujet à vous mettre en danger. Le moindre petit bruit, qui peut attirer l’attention, est sujet à vous en faire voir de toute les couleurs et rameuter du monde (en oubliant pas les adversaires humains).

Courir, marcher sur des débris ou un vieux plancher fait du bruit. Sonner une cloche fait du bruit, toucher des chaines qui sont accrochées au plafond ou porte fait du bruit, un chenil de chien qui aboit, un cheval qui hennit, des corbeaux qui s’envolent à votre approche… la liste est longue et Crytek a encore poussé le jeu au plus profond du réalisme. Seul bémol, même avec un beau décor, il reste quand même pas très spectaculaire mais ça passe crème. Tout passe par les animations de déplacements des monstres et par notre attention particulière sur l’environnement.

Globalement je suis conquis. Autant par un gameplay qui paraît rigide au premier abord que par le réalisme bien pensé et poussé de Hunt Showdown. Spéciale ovation aux bruitages et à la musique, surtout celle du menu qui me fait beaucoup penser à la série Viking (allez savoir pourquoi). Malgré tout ce qui est bien-pensant tout le long de ce test, je reste sur la réserve quant à la durée de vie et de la variation des missions et primes proposées. J'ai bien peur qu'on se retrouve vite dans une routine répétitive et la lassitude pourrait jouer des tours à ce jeu qui pourtant démarre très fort par ce côté réaliste et gestionnaire. Sans compter sur la longueur de temps de chargement frôlant, montre en main, 2 minutes d'attentes. Reste plus qu'à diversifier tout ça et à améliorer la gestion des menus ainsi il pourrait être promis à un long avenir. (pourquoi pas une suite).

NOTRE AVIS

15
20

BONS POINTS

  • Décors
  • Assez nerveux
  • La musique et les bruits de fonds
  • les mobs sont plutôt bien réussis

MAUVAIS POINTS

  • Temps de chargement
  • Les menus très brouillon
  • Très peu d histoire
  • Connection internet obligatoire

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