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   Temps de lecture :  3 minutes

Pour tous les habitués de la licence Disgaea, les Prinnies sont de retour sur Nintendo Switch. Sortis en premier sur PSP, ils reviennent pour notre plus grand plaisir.. ou pas

Que sont les Prinny !

Pour ceux qui ne connaissent pas, les Prinnies sont des pingouins anthropomorphes de la licence Disgaea. Ils apparaissent comme les premiers soldats jouables depuis la nuit des temps. Ils sont la réincarnation d’humains mauvais, ayant mené une mauvaise vie, tels les voleurs ou meurtriers, ou ayant commis un péché mortel tel le suicide. En raison de la nature instable de l’âme humaine, les prinnies explosent aux moindres gestes brutaux ou s’ils sont lancés. Mais ils sombrent dans l’oubli au fur et à mesure que le scénario de Disgaea se développe (même malgré Disgaea 3 avec Valvatorez le formateur de prinnies qui va tout faire pour les sauver du Tyran qui veut les supprimer). Pourtant, ils ne passent pas inaperçu au point qu’ils en deviennent des mascottes avec leur manière de parler « Dood ». C’est pourquoi les développeurs ont décidé de créer 2 jeux sur ces personnages. 

Dans Prinny 1, on suit les péripéties d’un Prinny qui devient malgré lui le héros de l’histoire et à 10 jours pour ramener à sa Tyrannique maîtresse Etna (personnage de Disgaea 1) son dessert favori qui a été mangé/volé par quelqu’un. Elle lui donne le pouvoir de ne plus exploser le temps de lui confectionner son dessert.

Dans Prinny 2, on reprend la même chose mais cette fois-ci, c’est une histoire de sous-vêtement volé.

Copié-collé

Ils sont quasiment identiques en tout point. Le graphisme reste le même, le gameplay est identique (à quelques exceptions près de super pouvoir) et la ligne directrice du scénario est identique (super héros, tyran, 10 jours).

Comme je le disais plus haut, c’est un report sans grandes modifications que ce soit par l’aspect graphique que le gameplay avec le rajout d’options supplémentaires. Rien de tout ça. Un parfait copié-collé qui en appelle plus à la nostalgie qu’à une grande découverte. Ne comptez pas sur le scénario car c’est un jeu vraiment accès sur l’aspect plateforme que T-RPG. 

Les missions ne devraient pas prendre plus de dix heures. C’est sans compter qu’avec un compte à rebours par niveau et par boss, cela établit immédiatement la durée de votre aventure avec Prinny. Grâce à l’absence de sauvegarde automatique, il sera possible de récupérer les points de contrôle précédents, afin d’éviter de se retrouver sans vie ou avec très peu de temps disponible, un aspect à ne pas sous-estimer. En gros, vous avez 999 vies, un niveau sans sauvegarde automatique, un point de contrôle à valider par vos soins, un temps limité qui revendra au max à votre mort. 

Le gameplay Dood !

Le gameplay est simple : un parfait jeu de plateforme. On avance linéairement du départ jusqu’à la phase du boss avec un temps limité par niveau et par boss. On dispose de 999 vies pour le jeu mais seulement 3 vies par niveaux (si vous êtes touchés 4 fois, vous mourrez et perdez une vie sur les 999). On vous attaque de partout : au sol, aérien, sous terre… Chaque monstre à des spécificités pour les vaincre. Soit à l’arme blanche (2 épées en l’occurrence) avec des attaques de bases et des slashs aériens si vous sautez. Vous pouvez aussi les assommer en les écrasant et vous pourrez les soulever pour les balancer dans le vide. C’est pareil pour le Prinny 2 mais ce qui change dans celui-ci c’est le mode Berserk qui donne des attaques différentes. 

En arrivant au boss, vous aurez 3 minutes pour les vaincre et chaque boss à son point faible. Mais globalement, il vous faudra les assommer avant d’espérer entamer sa barre de vie avec vos attaques. Il y a un schéma récurrent d’attaque jusqu’à ce qu’ils perdent 75 % de sa vie, et là, ça fait mal. Il faut donc user de tactique pour espérer les vaincre avant leur phase de Berserk. 

Le petit bémol dans ce qui pourrait être un bon passe-temps, hormis les phases de rage, c’est la rigidité de déplacement. Je m’explique : un saut vers l’avant bloque parfois et on se retrouve à faire un saut sur place (vachement pratique quand on a des plateformes mobiles..) et on se retrouve aussi face à l’inverse.. moins pratique face au boss. Le moindre contact avec un adversaire vous fait reculer d’un bond et enfin, je ne sais pas si c’est le fait que ce soit la touche X, mais il arrive qu’on ne puisse pas ramasser un objet du premier coup (moins pratique face au boss qui nécessite de lui envoyer des bombes).

Je suis partagé entre la fan-attitude de la licence Disgaea et le pro gamer impartial. C'est donc en toute franchise que je vais parler en pro gamer. Le jeu souffre d'une jouabilité trop ancienne pour la génération actuelle. Je suis assez déçu de me retrouver face à une émulation sur switch sans grand changement, correction ou apport de nouveauté. Je dirais que même avec la nostalgie, on peine à retrouver le plaisir d'antan tellement que les jeux actuels sont globalement assistés et qu'on en a pris l'habitude. Il pourrait s'adresser aux newbies hardcore gamer pour s'entrainer à affronter la quadrilogie de Crash Bandicoot avant de se lancer dans un Bloodborne ou jeu indépendant réputé pour leurs difficultés.

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NOTRE AVIS

12
20

BONS POINTS

  • 2 jeux en 1
  • Le retour des prinny
  • l'humour toujours présent

MAUVAIS POINTS

  • Un simple report
  • Des mécaniques de déplacements à l'ancienne

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