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   Temps de lecture :  4 minutes

Je n’ai pas joué à un jeu de Rally depuis l’époque de V-Rally et de Colin MacRae… C’est avec un regard neuf, exempt des 4 précédents, que je vous embarque dans mon test. Attachez vos harnais, c’est parti.

Personne n'oubliera jamais votre nom

C’est parti pour faire de notre carrière la meilleure qui soit depuis longtemps. Sous la tutelle d’Alex Janíček, on va parcourir le monde à bord de bolides divers et variés parmi des épreuves les plus loufoques les unes des autres.

Que ce soit sur asphalte, boue, neige, glace ou encore sur terrain accidenté, il faudra de sacré skill et un bon véhicule adapté pour en venir à bout. On ne s’ennuie pas tout le long des 130 compétitions disponible. On peut rajouter aussi l’effet jour-nuit qui influencera notre conduite et la visibilité des routes ce qui apporte un challenge supplémentaire. 

Quand on regarde la vidéo d’intro (ou le trailer), on est quand même bien marqué par cet aspect visuel avec des décors surprenants (oui oui on a quand même le temps de les contempler) et des variations en temps réel telles que la luminosité (jour-nuit) que les dégâts des véhicules que ce soit tôlé ou saleté. Et croyez-moi, on a vraiment le loisir de contempler tout ceci dans les épreuves qui vont au-delà d’un rallye classique. En même temps, quand on voit les sponsors comme Monsters par exemple, on se dit que ce n’est pas qu’une course. C’est donc tout naturellement qu’on puisse participer à des sports extrêmes comme l’ice breaker (conduite sur glace) ou encore le sprint avec des véhicules complètement déjantés de 900 cheveux avec des « ailes » immenses. Dans cette course-là, la maniabilité est assez dure car il faut prendre en compte ces satanées ailes qui influent sur le poids de la voiture et sa direction. Personnellement c’est une horreur… un simple écart et c’est la mouise. 

Pour en revenir à ce mode carrière, on va voir comment ça se décompose. On choisit ses courses (quand c’est possible) sur une sorte d’organigramme à plusieurs embranchements et c’est plutôt bien que nous ayons le choix car j’ai fait une impasse sur le Sprint et cela aurait été dommage d’arrêter là. Au-delà d’un certain nombre d’épreuves, on clôt un chapitre de notre carrière par une course ultime (une sorte de passation de ceinture dans un art martial). C’est ainsi qu’au travers de 70 routes uniques on voyage dans une dizaine de pays à affronter une météo dynamique et des adversaires de renom comme Bruno Durand. 

Une belle carrière donne de bonnes récompenses

Plus on avance dans la carrière, plus la difficulté augmente et donc la renommée. Et avec tout ça, on se retrouve à affronter des noms célèbres et leurs voitures puissantes. Ce n’est pas avec une voiture « bas de gamme » et moche que vous pourrez prétendre à être le meilleur. Les récompenses sont obtenues en fonction de 3 critères : votre place, votre sponsor et des épreuves pendant la course. Ce dernier point est différent en fonction de votre course. En effet, on peut avoir comme épreuves de finir la course en marche arrière ou alors dépasser en plein drift mais encore un échange de peinture pendant un saut. Plus vous réussirez, plus vous gagnerez d’expérience, de réputation et de timbres. À la fin de la course donc, on gagne des points d’expérience, de réputation, de dollars DIRT, des récompenses de sponsors et les fameux timbres qui sont tout simplement le laissez-passer pour faire la course ultime de fin de chapitre. Chaque gain se transforme en véhicules et personnalisations diverses de couleurs ou d’autocollants. En parlant de voiture, il y a pas mal de marque célèbre de tout horizon de Peugeot à Porsche en passant par des véhicules loufoques comme celle du sprint. Parmi les courses, on se retrouve quelquefois avec des spéciales vintages qui ont façonné l’histoire du Rallye. Attention, les gains ne sont pas à proprement parler gagnés, ils sont débloqués pour l’achat. 

Je sais que ça fait beaucoup à avaler mais on peut compter sur Alex Janíček pour nous aiguiller sur la marche à suivre et n’hésitez pas à le laisser parler pour connaître son histoire et ses anecdotes. 

La maniabilité

C’est difficile d’aborder ce thème car la maniabilité diffère d’un véhicule à un autre, d’un terrain à un autre et aussi en fonction de la météo ou encore de votre vue de pilote (proche de la route, au volant ou loin derrière ne procure pas les mêmes sensations ni techniques de conduite). On peut aussi bien passer d’un chemin de terre en plein jour à une route d’asphalte en pleine nuit sous la pluie. On ne peut compter que sur nos réflexes, l’accélérateur, le frein ( à main ou pédale) et la direction. Oui je sais c’est logique mais aborder un virage de terre, boueux ou d’asphalte, ça ne se négocie pas de la même manière pour peu que vous ayez un 4×4, une traction avant ou arrière. 

Comme je le disais aussi, la météo influe sur le terrain. Un circuit en 3 tours avec une météo changeante peut vous faire perdre une course sans problème. Entre la vitesse, les sauts, la météo, les virages en épingles… les courses sont rapides et bien mouvementées. Ce qui m’amène à parler des autres modes.

La carrière ne fait pas tout !

Pour ceux qui n’aiment pas les lignes directrices, les circuits fermés que tout le monde peut faire, il y a donc un autre mode qui rallonge de manière considérable l’espérance de vie de Dirt 5. 

Outre le mode Arcade qui propose de vous mettre au défi avec des contraintes bien particulières. 

Outre le mode multijoueur qui ne s’explique pas mais qui apporte un bonus des anciens temps : l’écran splitté à 4 sur la même console !!! Oui oui !! une beuverie (avec modération), des potes et une partie à 4 ! Le bonheur des anciens Geeks !

Outre 3 autres modes pas disponibles au moment du test (dont je vous laisserais le découvrir par vous-même).

Outre le…. non je plaisante ! Le voici ce nouveau mode : le mode Playgrounds. Ce mode est tout bonnement génial. D’un côté nous avons l’éditeur de circuit et l’autre la possibilité de tester les circuits des autres et de s’affronter. Ce mode éditeur est assez particulier à prendre en main et c’est assez déroutant au début. Mais à force d’acharnement, on parvient à en faire un sans soucis. Tout y est, les routes asphaltes ou terre, ligne de départ et d’arrivée, virage à différents angles, des obstacles, des hauteurs.. bref rien de folichon mais ce qui diffère dans tout ça, c’est qu’on a la possibilité de créer des jeux dans le jeu. 

En plus de concevoir le terrain, vous pourrez choisir les règles du jeu. On peut compter sur le « Gate crasher » qui est tout simplement un tour de circuit en passant par les checkpoints. Rien de compliquer ? Attendez de tomber sur le circuit d’un détraqué qui a rajouté des loopings !!

On peut aussi choisir la règle du « Gymkhana ». Tout est possible mais presque impossible à gérer une conduite parfaite car tout est permis : succession de virages serrés, saut démesuré, vitesse de pointe avec une épingle au bout.. tout pour mettre en forme vos pauvres doigts qui jongleront entre l’accélérateur, le frein et la direction à des vitesses folles. Pas un moment de répit.

Le smash attack est le mode qui pourrait être celui que vous trouverez souvent. Il s’agit de retrouver dans une arène ou circuit des objets cachés à détruire et de gagner des points. Tout est permi et vous ne verrez plus vos amis de la même manière après une partie. 

Il y a d’autres modes mais chuuutt, je vous laisse la surprise.

J'ai pris énormément plaisir à me replonger dans le rallye depuis la PS2. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de changements par rapport au 4 autres mais je me suis bien amusé. Entre le réalisme des décors, les conduites variées, les différents modes, véhicules (même si la personnalisation n'est folichonne se limitant aux couleurs et stickers), on ne s'ennuie pas. De plus, l'attente aux services multi en ligne est assez courte. C'est un très bon titre qui pourrait réconcilier les amateurs de Rallye qui, comme moi, se sont arrêtés tôt, trop déçu des titres de la concurrence.

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NOTRE AVIS

17
20

BONS POINTS

  • Diversités d'épreuves
  • Des présentateurs bien marrant
  • Maniabilité générale bien dosée
  • Codemasters toujours dans la course

MAUVAIS POINTS

  • Playgrounds pas si facile que ça pour la prise en main
  • Certains véhicules sont très difficile à prendre en main

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