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   Temps de lecture :  4 minutes

Avec Outriders, People Can Fly se lance dans un titre FPS qui compte partir sur les plates-bandes de titres comme Destiny ou plus récemment le titre de Bioware: Anthem. Mais par contre, si le premier avait, à sa sortie, été plutôt bien accueilli, le second a, lui malheureusement, eu un destin moins glorieux. Qu’en est-il d’Outriders, frag de folie ou descente de skill ? Découvrons sans plus attendre dans notre test ce qu’il en est.

Le lancement d’Outriders n’est pas le plus encourageant. On passe d’une intro géniale à une obligation de connexion internet pour y jouer. C’est la douche froide quand on rencontre des débuts de game assez désastreuse. People can fly est au courant et travail d’arrache-pied à résoudre le problème de déconnexion intempestive. Ils sont assez réactifs, ce qui est un excellent pont pour eux.

Pour atteindre le point où ce gameplay commence enfin à être intéressant, il y a une introduction qui ne peut pas être plus déroutante. Dans Outriders, beaucoup de joueurs y trouveront leur compte. On peut retrouver du   Gears of War , de Destiny, quelques allusions à Bulletstorm.

Tout l’essentiel de la science-fiction est omniprésent dans cet opus. Que ce soit dans le décor, l’approche du scénario-catastrophe, le bestiaire, on en ressent toute l’essence. On rajoute un peu de notre quotidien et on s’aperçoit que même face à l’adversité, on reproduit les mêmes erreurs sur une autre planète. 

Comme vous l’aurez compris, on part dans l’espace pour coloniser une autre planète car la Terre est en piteux état. C’est la grande odyssée vers Enoch, la planète sur laquelle se déroule Outriders, qui a l’air magnifique, vaste et proche en tout point de la Terre. Mais, il faut bien un mais, tout ne se passe pas très bien. Non seulement ils perdent une colonie durant les 80 années de voyage en cryostase, mais en plus leur arrivée sur Enoch est bouleversé par une tempête qui détruit l’électronique et tue bon nombre de citoyen. De mal en pis, notre héros se retrouve une fois encore en cryostase, blessé et frappé par une foudre de la tempête, et se réveille 30 ans plus tard… en pleine guerre avec une planète dévastée.

Parfois des actions valent 1000 mots !

On ne peut pas dire que l’histoire soit fraîchement intrigante. On part vraiment sur une base classique de science-fiction où tous les protagonistes ont déjà leur rôle défini et facilement identifiable. 

Sans parler de l’histoire, le gameplay est simplet aussi. Une carte un objectif, un boss et ensuite on retourne à la base. On parle à un collègue, on prend le véhicule et on change d’endroit et on recommence. On nous fait miroiter un pseudo open world. Le seul moyen d’en savoir plus côté scénario, c’est de faire les quêtes annexes (qui débloque des endroits inaccessibles en first try sur une map) ou de ramasser les collectibles.

Pour en revenir au début de l’aventure, ce sont les faibles actions de gameplay par rapport aux autres Fps. On ne fait que tirer. Puis, plus le scénario se développe (après un petit moment) plus on gagne en efficacité avec des armes et des équipements supplémentaires qui ont des bonus non négligeables. On développe sa propre classe et on gagne en pouvoirs dont les esquives et grenades par exemple. 

Globalement, vous entrez dans une zone, vous vous mettez à couvert, dégommez tout ce qui se rapproche de vous, essayez de vous déplacer d’un abri à l’autre pour éviter les tirs des ennemis, qui ont tendance à balancer des grenades et à prévoir leurs déplacements.. ce qui est d’un ennui ferme. Mais ce ne sont que les combats d’humains vs humain.. Ensuite on déchante vite. C’est dans ces moments-là, on commence à paniquer mais, comme je le disais, on commence à utiliser les compétences avec une plus grande aisance couplée avec des bonnes armes pour affiner votre stratégie d’attaque.

Outriders est proprement un jeu de massacre , un jeu de tir à la nature délicieusement explosive: un carrousel furieux qui sait tester l’état de préparation et les nerfs du joueur.

Le système particulier de soin est applicable en infligeant des dégâts à vos adversaires. Du coup, on est obligé de jouer et d’adopter un style très direct. Plus vous blessez vos adversaires, plus vous êtes soigné.

Si vous espériez une approche plus douce, il vaut mieux courir comme un fou dans les arènes, profiter de la couverture uniquement lorsque cela est nécessaire et se cacher pour recharger une capacité avec laquelle, par exemple, vous pouvez enflammer vos ennemis et les regarder brûler lentement.

Pour mon premier essai, j’ai choisi la classe technomage, qui est assez bourrine avec ses lance-roquettes, grenades et lance-missile et sied parfaitement avec l’essence d’Outriders.

Difficulté progressive, agressive et modulable

Modulable !! Un bien grand mot. Il faut savoir que la progression du personnage se fait par des gains d’expérience qui permet de développer un arbre de compétences mais on gagne aussi de l’expérience de terrain.

Plus vous avancez, plus le niveau du monde augmentera (à l’heure actuelle, je suis lvl 18 et monde 6). 

Une fois remplies, les menaces d’Enoch passent évidemment au rang suivant, devenant progressivement plus mortelles mais garantissant également de meilleures récompenses.

À tout moment, vous pouvez baisser ce niveau pour vous faciliter la vie, c’est assez pratique pour ceux qui veulent simplement découvrir l’histoire des Outriders. Mais c’est un peu à double tranchant car la facilité du jeu ne garantit pas de vous éclater autant face à un gameplay toujours identique.

Néanmoins, cela reste une belle idée qui rend Outriders intéressant en divisant les 2 écoles de gamers : les tranquilles, ceux qui veulent juste s’amuser et les hardcores gamers toujours à la recherche de défis insurmontables. Il faut dire que dans les quatre premières zones de jeu, les Outriders n’ont pas montré de prouesses d’un point de vue structurel

Comme je le disais, l’aventure est divisée en macro-niveaux qui représente les points d’atterrissage du véhicule blindé avec lequel nous procédons à l’exploration d’Enoch. Ces « étapes » sont structurées de manière assez linéaire mais sont encore suffisamment étendues, parsemées de points de contrôle qui une fois atteints permettent de faire un voyage rapide. Dans chaque zone, il y a des personnages qui débloquent des missions optionnelles, définies dans des structures ou des zones secondaires. Un tel cadre est parfois un peu contraignant, mais au moins l’équipe a bien travaillé sur la conception des arènes, ce qui garantit une bonne variété également sur le plan visuel.

Il l’a testé aussi:

Après une phase démo que j'avais approché et qui m'avais un petit peu fait peur sur l'avenir du jeu (synco labiale, problèmes de lagg), me voici revenu dans l'aventure sur Enoch. Pour ma part le test se passe sur Xbox One X (merci le Game Pass). People Can Fly a résolu la majeure partie des problèmes de synchronisation labiale, même si par moments, il y en a quand même quelques-unes.
Outriders me fait énormément penser à Alien, et plus particulièrement à Aliens (le second volet donc): on part explorer une planète à coloniser, on se balade avec des gros véhicules, et l'ambiance générale du soft m'y fait totalement penser (les véhicules ressemblent beaucoup aux tanks dans Aliens de même que l'ATH).
J'apprécie beaucoup le jeu, mais malheureusement beaucoup de problèmes se posent. Je ne sais pas si c'est dû à la console, mais sur One X dès lors qu'il y a trop d'ennemis, d'explosions et d'effets pyrotechniques, le jeu commence à lagguer et freezer énormément, et ça se traduit par une fermeture pure et simple du jeu, et ce peu importe que vous soyez contre un boss ou pas... Le jeu étant énormément long à charger, c'est plus que rageant. Si vous rajoutez à ça les problèmes de serveurs, qui même s'ils sont aujourd'hui moins présents qu'au lancement, vous sortent eux aussi de l'action, on a parfois de fortes envies de lancers de manette.
En dehors de ces soucis, le jeu reste plaisant, classique dans son approche, mais avec son aura propre, et la possibilité de moduler le niveau des monstres en quasi-temps réel est un vrai plus.

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NOTRE AVIS

16
20

BONS POINTS

  • Le niveau modulable en direct
  • Pas d'obligation de faire des groupes pour avancer
  • Une histoire SF assez prenante
  • 4 classes bien distinctes

MAUVAIS POINTS

  • La connexion permanente
  • Problèmes de lagg selon les consoles
  • Encore quelques problèmes de stabilité serveurs

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