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Sorti en 2010 en même temps que Red dead Redemption sur Xbox 360, Alan Wake avait connu des débuts difficiles même s’il jouit d’une excellente réputation auprès des joueurs. Depuis Remedy, qui avait déjà bonne réputation avec Max Payne, s’est illustré avec des jeux comme Quantum Break ou encore Control. Dans ce dernier, les joueurs ont d’ailleurs vu de nombreuses allusions à Alan Wake, relançant le fantasme presque aussi fou qu’half life 3, d’un Alan Wake 2. La vente des droits par Microsoft et l’apparition de ce remastered sur de nouvelles plateformes entretient cet espoir. En attendant de voir si cette chimère sortira un jour, penchons nous sur ce remastered du jeu culte.

Wake up Mr Alan

Alan wake, c’est quoi ? Pour ceux qui n’avaient pas eu l’occasion de se frotter au jeu il y a onze ans, ou à la mouture vanilla PC en 2012, voici une séance de rattrapage. Alan Wake est un écrivain à succès. Depuis deux ans, il est victime du syndrome de la page blanche et se dit que se mettre un peu au vert avec sa femme Alice serait une bonne chose pour pouvoir se relancer ensuite. Ils décident donc de se prendre un passage en amoureux dans la petite ville de Bright Fall. Très vite on se rend compte que cette bourgade croisement entre Silent Hill et un Alone in the Dark n’était pas forcément une bonne idée. En effet Al’ va devoir faire face à l’enlèvement de sa femme par un illuminé qui veux lui prendre un manuscrit qu’il n’a pas souvenir d’avoir écrit et des personnes possédées par des ombres qui l’attaquent. Mieux encore, cela semble être de sa faute. Mentionnons aussi au passage, que ce remastered comporte les 2 DLC (mais pas le spin off American Nightmare) qui ajoutent encore à la durée de vie.

Ajout de la remasterisation

Outre les DLC, l’ajout majeur de cette version 2021 est la refonte graphique. Le jeu se propose désormais en 4k, 60fps sur les consoles nouvelle génération et le rendu est plutôt chiadé. Si parfois Alan Wake sent la Naphtaline, surtout au niveau des visages et des animations, force est de constaté que les développeurs ont fait le taff et les liftings infligés au jeu permettent une meilleure immersion, ce qui n’est pas rien dans un survival horreur ou plutôt action aventure horrifique. En effet, le jeu se déroule en plusieurs phase, une phase de nuit ou vous devrez souvent affronter les ombres dans des recoins sombres, et donc ici les noirs plus prononcés et les graphismes rehaussés jouent un rôle majeur, et une partie de jour où vous explorerez Bright Fall et ses magnifiques paysages. La réhausse graphique à cependant un effet pervers, car elle dénote pour le coup avec les cinématiques qui n’ont, elles, quasiment pas été touchée.

Une petite décéption

Ne nous mentons pas, à l’époque déjà, Alan Wake brillait par son histoire et sa narration mais pas vraiment par son gameplay. Aujourd’hui encore, la narration est au top avec le découpage en épisode façon nouvelle ou série télé, permettant de gérer le rythme et la fréquence des révélations. Malheureusement le gameplay non plus n’a pas changé et est resté ce qu’il était 10 ans en arrière. Les animations sont lourdes, les hitbox approximatives, que ce soit sur les ennemis ou pour intéragir avec le décor. Les esquives sont toujours aussi mal adaptées et la camera en combat toujours insupportable.

Pour affronter les ombres la nuit, vous aurez deux armes à alterner, la lumière pour affaiblir et les balles pour éliminer. En effet Alan devra affaiblir les ombres avec la lampe torche ou les feu à main (les bâtons lumineux), pour ensuite balancer une bonne bastos dans leur tronche avec le revolver, la carabine ou encore le pistolet de détresse. En explorant un peu, les munitions et les piles se trouvent assez aisément et hors mode cauchemard, on est rarement à court. La lampe torche permettra aussi de révélé des peintures phosphorescentes vous menant à des coffres cachés.

Café et manuscrits

Si la recherche de ces coffres est utile, ce n’est pas vraiment le cas des thermos de café, clin d’œil au cliché de l’écrivain et aux insomnies d’Alan. En revanche, comme il est coutume chez Remedy, les pages de manuscrit sont, elles, une source importante d’explications sur les événements qui se sont produit, se produisent, ou vont se produire. 

La bande son toujours aussi bonne et adaptée à chaque ambiance, alliant piano dans les moments calmes et plutôt cymbales dans les moments de stress vous accompagnera pendant les 10 heures environ que vous prendra l’aventure principale.

En conclusion, ce qui fait de ce remaster un must have, c’est ce qui faisait du jeu de 2010 un must have, ni plus, ni moins. On conseillera donc à ceux qui l’ont déjà fait sur Xbox 360 (et à plus forte raison sur PC) de passer leur chemin car leur souvenir a surement embelli le jeu, par contre on encouragera fortement ceux ne l’ayant pas fait à se procurer cette version rehaussée. En espérant que Remedy tâte ici le terrain pour préparer, enfin, l’arrivée de Alan Wake 2.

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NOTRE AVIS

15
20

BONS POINTS

  • L'histoire
  • L'ambiance
  • La narration
  • Disponible pour les joueurs sony

MAUVAIS POINTS

  • Le gameplay toujours lourd et approximatif
  • Les cinématiques vieillottes

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