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   Temps de lecture :  3 minutes

Annoncé en grande pompe et de manière trollesque en lieu et place de Metroid Prime 4, Metroid 5 sort presque 20 ans après le dernier opus. Licence importante de Nintendo et d’une qualité toujours élevée, la série des metroids n’est pourtant pas récompensée à sa juste valeur. Il est temps de voir si Metroid Dread confirme le niveau d’excellence des précédents opus ou non. Il est temps que je juge Dread (la loi c’est moi !!!)

Metroid 2D

Pour les plus jeunes d’entre vous ou ceux n’ayant pas suivi la saga, les développeurs ont pensés à vous en incluant un petit résumé des précédents opus au démarrage du jeu. Samus s’étant débarrassé des Metroid et des Parasites X, Samus reçoit un étrange message vidéo semblant montrer un Parasite X à l’état sauvage alors qu’ils sont censés avoir été éradiqués. Des robots E.M.M.I. sont donc envoyés pour enquêter là-dessus. Cependant, les communications avec ces entités sont interrompues et Samus, seule immunisée contre les parasites X est donc envoyée sur ZDR pour enquêter. A peine arrivée, elle tombe sur un guerrier Chozo qui la surpasse et la laisse inconsciente et démunie, privée de la plupart de ses pouvoirs sans souvenirs de ce qu’il s’est passé. Vous allez donc devoir traverser la planète pour rejoindre votre vaisseau.

un level design maîtrisé

Dans sa construction, Metroid Dread ne déroge pas de la politique de la licence. En pseudo Open World 2D, votre progression est entravée par des obstacles nécessitant des pouvoirs ou améliorations que vous ne possédez pas. Il faudra donc les trouver ou les gagner face à des bosses pour déverrouiller l’accès à de nouvelles zones et continuer votre progression. Du classique Metroidvania. Cependant, même sans amélioration, la progression dans les labyrinthes du sous sol de la planète ZDR est fluide et dynamique. On se surprend à enchainer les courses, les sauts muraux et les tirs de manière intuitive et naturelle. La frustration est certes présente de voir une amélioration de l’autre côté d’un mur sans pouvoir y accéder, mais on a du coup deux fois plus hâte de trouver l’amélioration de canon ou d’armure nécessaire à aller récolter le précieux bonus.

Un gameplay évolutif

Comme nous le disions, le gameplay assez simple et dynamique de Samus n’est entaché que par son immobilité en phase de visée manuelle. Celle-ci nécessite d’appuyer sur L pour viser manuellement et vous vous retrouvez ainsi immobilisé et vulnérable. Sinon le bouton Y sert à tirer devant vous, le bouton B à sauter et X à donner un uppercut. En appuyant sur R tout en visant, vous passez en mode missiles. Ensuite, vous débloquerez, entre autres, le rayon de charge ou le camouflage, en passant par le triple canon ou la boule morphing pour ne citer que les premiers.

Des aller-retour nombreux?

Vous comprendrez donc que vous allez souvent passer devant des lieux inaccessibles ou bien des portes impossibles à ouvrir. Cela induit donc de nombreux allers retours en fonction de votre progression. Mais, si l’on peut penser de (Metroid) prime abord que cela va donc s’avérer redondant voir un peu lourd, c’est mal connaitre l’expérience et la maîtrise du sujet de la licence. En effet, dans Metroid dread, bien que moins flagrant que dans Metroid Fusion, vous débloquerez de nombreux raccourcis, voir des points de téléportation pour faciliter vos aller-retour. Le jeu se composant de plusieurs zones principales, correspondant à différents niveaux sous la surface.

Une DA soignée

L’occasion d’aborder les graphismes. Si cela n’a jamais été le point fort des jeux Metroids, encore plus sous la surface, Metroid Dread propose quand même des arrières plans bien léchés et inspirés. Même si les intérieurs semblent un peu sortis d’une usine de métallurgie, certains dont plus penser à des temples Incas ou Egyptien. Une DA à laquelle il faudra adhérer mais qui est somme toute plutôt bien travaillée. L’OST suit, elle aussi, ce simili de minimalisme, se faisant discrète voir absente dans les moments de tension, laissant la place aux bruitages.

Le stress des E.M.M.I.

Le soft ne propose pas de choix de la difficulté et celle-ci pourra parfois rebuter certains joueurs. En effet, si elle est plutôt bien dosée, certains pics de difficulté face à certains boss ou mini boss se feront sentir. Cependant les véritables moments de stress seront les rencontres avec les E.M.M.I. En effet, ces robots envoyés enquêter se sont retrouvés reprogrammés en sentinelles qui patrouillent dans des zones définies. Ces soldats invincibles vous repéreront au son et à la vue et vous devrez alors fuir de leur champ sensoriel pour reprendre votre progression sereinement. Dans la théorie, s’ils vous attrapent, vous aurez deux chances hypothétiques de vous en sortir via un contre au timing millimétré. Dans les faits, un contre réussi tient plus de l’anticipation et de la chance que du réflexe.

Le jeu vous propose donc 7 E.M.M.I. qui patrouillent dans les différentes zones du jeu et qui perturberont votre progression vers votre vaisseau à la surface. Comptez entre 8 et 10h pour voir le bout de l’aventure et les différents rebonds du scénario et quelques heures supplémentaires non rémunérées pour le 100%.

Metroid Dread confirme le haut niveau de qualité de la série et l’on espère que les ventes suivront enfin. Un excellent moyen de s’immiscer dans la série pour les novices en préparant Metroid Prime 4 et/ou une compilation Metroid prime.

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NOTRE AVIS

16
20

BONS POINTS

  • Un gameplay nerveux
  • Fidèle aux anciens
  • Ultra fluide
  • L'evolution à la metroid

MAUVAIS POINTS

  • La durée de vie
  • Chargements un peu long

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