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Astérix et Obélix reviennent pour de nouvelles aventures dans Astérix & Obélix XXXL Le Bélier D’Hibernie et par Toutatis , les romains ont encore fait des bêtises. Après avoir tenté d’envahir la Grande Bretagne; les romains s’en prennent à l’hibernie (Irlande). Cette fois les  irréductibles  gaulois vont devoir porter assistance au chef de la résistance locale nommé Irishcoffix, et bien qu’ils n’utilisent pas de potion magique, les irlandais possèdent un bélier porte-bonheur dont les cornes sont dorées et garantissent aux villageois une chance plus qu’insolente si on peux dire. Cette chance semble agacer le général romain Roulètrus qui décide de faire enlever l’animal porte bonheur du chef irlandais pour le plonger dans une profonde déprime. La fille d’Irishcoffix décidera de traverser la manche afin d’aller demander de l’aide à nos deux amis Astérix et Obélix pour retrouver le bélier et le ramener au village de son père afin qu’il ne soit plus déprimé.

VENI, VIDI, VICI

Bien que l’on puisse qualifier le scénario du jeu de simple et efficace, il semble correspondre aux derniers albums parus. On peut néanmoins affirmer que la qualité principal du jeu est qu’il respecte les codes de l’univers crée par Albert Uderzo et René Goscinny. Les graphismes 3D sont tout bonnement cartoonesques  sans aller dans la démesure.  Le jeu va nous proposer de suivre les aventures de nos deux amis en vue de dessus et nous pouvons parfaitement les reconnaitre et même apercevoir Idéfix qui suivra à la trace nos  deux compères. 

Cette vue de dessus nous permet également d’apprécier le fameux coup de poing d’Obélix qui arrive à déchausser un romain tout en l’envoyant en l’air. Toutes ces animations respectent celles que nous avons pu voir dans les dessins animés et les bandes dessinées.

Pour ce qui est des voix, qu’il s’agisse de la version anglaise ou française  tout est parfaitement cohérent même si nous regrettons que le regretté Roger Carel n’ai pas pu doubler Astérix. Et n’oublions pas non plus les jeux de mots placés habilement avec les noms des personnages qu’il s’agisse du chef romain Otofocus  qui semble avoir un objectif et adore faire des mises au point ou encore le barde Radiogagax dont les traits et les lignes de texte sont largement inspirés de Freddy Mercury et des chansons du groupe Queen.

LE LION NE S'ASSOCIE PAS AVEC LE CAFARD

Nous le savons déjà nos amis gaulois aiment frapper les romains à mains nues, mais cette fois on doit varier un peu en utilisant des éléments mis à notre disposition. Ainsi on pourra donner un bon coup de poing à un romain avant d’aller en frapper un autre avec un poisson pas frais, des tabourets ou encore des planches, des bâtons et bien d’autres objets qui nous tomberont sous la main. Et pour les achever nous aurons la joie de pouvoir donner un coup de menhir pour les mettre K.O de façon définitive. Bien entendu le menhir reste l’exclusivité de notre ami Obélix .

La présence d’Obélix est un atout de poids si l’on peut dire, car son imposant charisme nous aidera à activer des plaques de pression, tandis que notre frêle ami Astérix pourra s’aventurer sur des plateformes plus ou moins fragiles. Rien qu’avec ce petit détail on comprend vite que les deux héros ont un gameplay différent et cela rend le jeu plus attrayant.

Et que serait un jeu Astérix et Obélix sans un mode ruée qui correspond à leur style de jeu. Celui d’Astérix sera plus axé sur l’esquive des légionnaires romains tandis qu’Obélix préfèrera les bousculer, la durée d’utilisation de ce mode ruée pourra être courte ou longue suivant la situation. Bien évidemment nous avons toujours les fameuses attaques légères ou lourdes  et toutes ces attaques nous permettent de remplir une jauge d’attaque ultime qui gagne en puissance à chaque palier atteint. Et il va falloir en distribuer des coups pour venir à bout des unités romaines, que ce soit les simples légionnaires, les unités équipées d’armes lourdes, de légionnaires possédant un bouclier ou encore d’un centurion qui booste les unités autour de lui. L’utilisation d’armes ou d’accessoires prendra alors tout son sens pour défaire les légions romaines.

PAS DE PALAIS... PAS DE PALAIS...

Cependant la beauté graphique des niveaux et la diversité des unités laisse vite place à une répétitivité qui pourrait lasser le joueur. Par exemple on se souvient dans le film Astérix chez les Bretons, une bataille sur une galère romaine pendant la traversée de la manche. Dans le jeu la traversée se fait en une cinématique, alors qu’on aurait pu affronter des romains ou encore les pirates de la bande dessinée et c’est dommage car nous avons des combats sur des bateaux certes mais qui sont amarrés.

Comme pour les autres épisodes de la série, ce nouvel opus tente de varier les plaisirs en incluant des énigmes à résoudre pour pouvoir avancer dans les niveaux. Mais cela reste bien souvent dans la lignée des fameux interrupteurs à actionner, déplacer des rochers et marcher sur des plateformes, on notera quand même la présence de séquence musicales du type « Simon » à reproduire.

On pourra noter également l’absence de saut dans le jeu surtout en début d’aventure mais sera partiellement comblé par le mode ruée. Bien qu’il soit assez perturbant de ne pas pouvoir sauter dans un jeu de plateforme, on s’y habitue assez rapidement, car il est vrai qu’Obélix ne peux pas faire autant de pirouettes que pourrait faire Astérix .

Ce qui peux être encore plus déroutant c’est la téléportation d’un des deux compères vers l’autre, et même si en mode solo on peut changer de personnage  afin de pouvoir résoudre les énigmes, certaines de ces énigmes ont clairement été pensées pour jouer en coop avec un ami afin de faire passer un personnage puis l’autre. Cela reste malgré tout réalisable en solo et il sera préférable de continuer avec le personnage qui a franchi l’obstacle jusqu’à ce que l’autre le rejoigne comme par magie . 

NOTRE AVIS

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Durant les combats normaux l’IA semble correcte , cependant lors des combats de « Boss » elle semble avoir quelque soucis de latence. Si on joue en solo nous verrons Astérix ou Obélix être submergés par les vagues romaines sans qu’aucun des deux ne perde aucun point de vie ce qui est assez fair play . Malgré une courte durée de vie puisqu’il vous faudra compter environ cinq heures pour finir le jeu, vous pourrez si vous le souhaitez retourner dans les niveaux pour trouver des casques dissimulés dans les décors, et tenter de remporter des médailles (temps, score, vie et spécial) dans les camps se trouvant à la fin de chaque niveaux . Pour profiter d’une meilleure expérience du jeu, il est préférable de jouer en coopération avec un ami, ou si vous êtes quatre amis je vous conseille de ne pas vous alarmez si vous voyez deux Astérix et deux Obélix a l’écran.

Devil26100

BONS POINTS

  • Jusqu’à 4 joueurs en coopération
  • Le doublage voix correspondent parfaitement aux personnages
  • On retrouve l'âme de la BD

MAUVAIS POINTS

  • Absence de saut au début du jeu
  • Le jeu est plus axé sur la coop que le solo 
  • l'IA à la ramasse

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