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Jouissant plutôt d’une bonne réputation auprès de la communauté gamer, la série des soulcalibur est en général un gage de qualité. Si les précédent opus proposaient une petite originalité sur ses concurrents avec un personnage exclusif selon la version, ce n’était plus le cas dans Soulcalibur V qui présentait Ezio comme personnage invité pour toutes les versions. Le cru de cette année suit le mouvement avec le personnage principal de la série The Witcher en personnage guest: Geralt. L’annonce du jeu ayant été plutôt bien accueillie à la rédaction, il nous tardait de mettre les mains sur ce Soulcalibur VI. Que vaut donc cette nouvelle itération de la série, vous laisserez vous ensorceler par la présence du loup blanc?

Bon, l’histoire tout le monde la connait mais on l’apprécie toujours autant.

Une technique qui déçoit.

Comme je le disais en introduction, la série des Soulcalibur, si elle n’est pas forcément la série de combat préférée des gamers est au moins celle qui réunit le plus d’avis positif. Souvent cité comme jeu de combat de qualité et, souvent, étalon graphique. Bon, bah ce ne sera pas le cas pour cet opus. Disons le tout de suite et franchement, si vous souhaitiez en prendre plein la rétine et profiter d’un jeu de combat aux personnages détaillés, aux décors fourmillants de détails et aux effets de lumières bluffants, vous serez déçus. En effet, si la plupart des personnages sont correctement modélisés, sans pour autant décrocher la mâchoire, le même soin n’a pas été apporté aux décors. Certes, une ou deux arènes sont sympathiques, mais la plupart se retrouvent vides et sans âme. Pire, l’arrière plan est souvent volontairement caché par une sorte de flou spectral cache misère. De même, les animations de certains personnages semblent venir d’un autre temps. C’est simple, par moment on a l’impression de jouer à Soulcalibur V sorti il y a 6 ans.

Graphiquement daté, la qualité de Soulcalibur VI se trouve ailleurs.

Un gameplay revisité et nerveux.

Fort heureusement, de beaux graphismes, bien qu’appréciables ne sont pas l’essentiel dans un jeu de combat et ce Soulcalibur se rattrape sur l’important: le gameplay. Soulcalibur faisait déjà partie du haut du panier en terme de rapidité et de fluidité des personnages dans le genre des jeux de combats, mais ici, le rythme a encore augmenté par rapport à Soulcalibur V. Cela rend les joutes beaucoup plus vives, même avec des personnages lourds comme Astaroth. Cela pourra surprendre les habitués, surtout que certains combos ont été retravaillés et certains purement et simplement supprimés. Mais la vrai innovation de ce Soulcalibur VI ne se situe pas dans son rythme de jeu, mais bel et bien dans ses deux ajouts que vous avez du voir dans toutes les bandes annonces et vidéo de gameplay du jeu: les coups Fatals et les Reversal Edge.

Certains modes ont disparus mais les deux nouveaux modes histoire compensent.

Même si les coups fatals ne sont pas de nouveaux coups à proprement parler, ils apportent cependant une nouvelle opportunité tactique. En effet, pour sortir un coup fatal il faut remplir certaines conditions, comme toucher l’ennemi pendant qu’il recule, effectuer un guard block avant d’attaquer etc… Si vous réussissez votre coup, non seulement vous infligerez un bonus de dégâts, mais vous étourdirez l’ennemi. Quand on voit la rapidité d’enchaînement et la vitesse à laquelle descend la barre de vie, autant vous dire que ce sera un véritable avantage.

Autre nouveauté, le Reversal Edge. Une fois déclenché, le jeu entre en mode ralenti et se déroule alors un jeu de pierre/feuille/ciseaux entre les deux adversaires. Entendez par là que les joueurs doivent choisir entre les trois coups, coup faible, coup fort et coup de pieds. Ceux ci ayant une hiérarchie comme dans le jeu suscité. Cependant, vous aurez aussi la possibilité d’esquiver en changeant de plan ou en reculant. Remporter le duel entraîne des coups affichant un bonus de dégâts non négligeable. Pour être honnête, on parlait de graphismes décevants mais les Reverse Edge sont l’un des rares éléments cinématographiques réussis du jeu.

La carte du mode balance de l’âme regorge de missions en tout genre.

Un contenu affolant.

Si le mode arcade, le mode entrainement et le mode online sont présents, vous ne trouverez plus de survie ou de time attack. Cependant, cette absence est largement compensé par les deux modes histoire présents dans le jeu: le mode balance de l’âme et chronique d’âme. Le premier mode vous propose de créer votre personnage à l’aide d’un outil de création classique mais complet permettant toutes les fantaisies que vous avez surement pu observer sur le net. Une fois votre personnage créé, vous partez à l’aventure sur une carte du monde. Vous avez été contaminé par la graine du mal et vous devez chasser les failles pour survivre et gagner suffisamment de puissance pour résister à la corruption. Vous aurez aussi la possibilité d’effectuer des missions secondaires, d’acheter de nouvelles armes, de la nourriture vous fournissant des effets bénéfiques ou bien encore la possibilité d’explorer la carte ou de gérer une équipe de mercenaires à envoyer à votre place pour effectuer les missions contre rémunération. La durée de vie est considérable et la rejouabilité fort appréciable. En effet, il vous sera confié une balance de l’âme qui basculera vers le bien ou le mal en fonction des choix (souvent très grossiers) que vous aurez à effectuer durant votre avancée. Cependant, si ce mode possède une très bonne durée de vie, sachez qu’une grosse partie de ce temps sera attribué à lire des lignes et des lignes de texte. Il se passera parfois  facilement 4 à 5 longues minutes de lecture entre chaque combat. De plus, le mode balance de l’âme possède un tutoriel très complet pouvant vous affranchir de longs moments en entrainement.

Le mode Chronique de l’âme permet de jouer tous les personnages

Le deuxième mode histoire est le mode Chronique d’âme. Ici, vous suivrez l’histoire d’un personnage afin de découvrir l’histoire à travers ses yeux. L’histoire est un classique, la soul edge qui corromps un homme et vous qui évoluez autour de cet univers en voyant comment chaque personnage trouve sa place dans ce capharnaüm. Chaque personnage possédant sa chronique, c’est là l’occasion de vous familiariser avec chacun des protagonistes de ce Soulcalibur VI.

Un Roster limité mais équilibré

Cela nous permettra de faire un petit aparté sur le roster avant de conclure ce test. S’il n’est pas ridicule, il est néanmoins moins fourni que celui de ses prédécesseurs. Avec 21 personnages, chacun devrait y trouver son compte même s’il y aura probablement des habitués qui regretteront l’absence d’anciens combattant. Cependant, le roster se trouve assez équilibré en terme de style de jeu et le nouvel arrivant, à savoir Geralt de Riv, se trouve être un personnage au style de combat fort intéressant et parfaitement adapté au soft. Alternant entre double épées et magie de sorceleur, il est efficace à courte comme à moyenne portée et possède des coups spéciaux assez sympathique visuellement.

Un petit roster mais complet d’un point de vue technique de combat

En conclusion, le retour de la série des Soulcalibur prouve que le jeu a encore sa place dans nos ludothèques avec un contenu plutôt impressionnant même si l’on reste un peu déçu de la faiblesse du roster mais surtout de la pauvreté graphique du soft. N’en reste pas moins un des jeux de combats les plus dynamiques et riche de contenu de cette génération.

NOTRE AVIS

13
20

BONS POINTS

  • Le contenu
  • La durée de vie
  • Un roster équilibré
  • La fluidité

MAUVAIS POINTS

  • un Roster un peu chiche
  • Graphiquement dépassé
  • beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP trop de texte

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