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Trois ans après avoir sauvé New York dans The Division, opus dont l’un des principal défauts était son manque de contenu end game à la sortie, la Division reprends du service dans un opus à Washington. Son prédécesseur s’étant considérablement étoffé au court de ces trois dernières années et ayant déjà une base solide, The Division 2 part avec des bases solides que la bêta semblaient confirmer malgré des lags et des soucis de serveurs. Qu’en est il donc de cette chasse aux rebuts dans les rues de Washington? Notre avis dans les prochaines lignes.

Yeah Baby! On va remettre de l’ordre! Nous sommes la Division!

L’histoire tient sur un post-it.

Pan pan, terroristes, virus, attaque, sauver Washington. Voila comment on pourrait résumer l’histoire de The Division 2 tant elle est reléguée au second plan et ne sert que de toile de fond à l’évolution du jeu et à vos pérégrinations. Alors cela ne dérange pas outre mesure même si l’on aurait pu espérer peut être plus épique. Pour rendre justice quand même au jeu, le jeu se passe quelques mois après le premier opus, vous êtes un agent de la division et recevez un appel de détresse émanant des coordonnées de Washington DC. Vous devrez donc aller à la capitale pour la libérer des factions qui sèment la terreur dans les rues: Hyènes, Pariat et True Sons. Hormis quelques références ici et là, surtout dans les échos ou les appareils portables à récupérer, avoir fait le premier épisode n’est pas nécessaire pour suivre l’histoire de ce Division 2. Si vous êtes fan des Tom Clancy, vous reconnaîtrez l’ambiance et ne serez pas dépaysés du patriotisme et de l’américanisme à outrance mais qui passe si bien.

Vous croiserez de nombreux monuments et lieux célèbres. 

Vous aurez donc, comme pour le premier opus la possibilité de vous balader dans les rues de Washington pour trouver des collectibles, sacs de ressources ou ennemis en quantité. Même si les transitions climatiques ont tendance à être un peu trop rapides, (vous pouvez passer du soleil à la pluie torrentielle le temps de faire un aller retour dans l’inventaire), les graphismes et la diversité des environnements est tout bonnement un cran au dessus de son aîné. Les amoncellements de déchets, de carcasses de voitures et les rues bloquées dépeignent un univers post apocalyptique digne des Champs Élysées le samedi. On prend plaisir à se promener dans les rues, que ce soit en équipe ou encore plus en tant que loup solitaire.

Aux Champs Elysées, pala pala pin

Un gameplay dans la stricte lignée du premier, en mieux

Si vous avez joué au premier opus, sachez qu’il n’y a quasiment aucune nouveauté de gameplay, seulement de nouveaux gadgets, mais le principe reste le même. Vous disposez de deux armes, une arme de poing et de deux gadgets en plus de vos grenades. Les gadgets vont du petit drone à la tourelle, sachant que chaque objet possède trois variantes, par exemple la tourelle peut être une tourelle classique, incendiaire ou sniper. Vous devrez donc composer un équipement qui vous permettent de survivre seul dans ce monde hostile ou bien qui soit complémentaire de votre team. Vous disposerez aussi d’atouts passifs comme un bonus d’xp pour des tirs à la tête, l’augmentation du nombre de kit d’armure à emporter ou bien encore plus d’emplacements dans votre sac à dos.

La première étape sera d’atteindre le niveau 30 avec cette configuration. Pour cela vous pourrez compter sur des vagues de mobs qui constituent la véritable difficulté du soft. En effet, l’IA bien que perfectible, trouvera souvent l’occasion de vous rusher, vous encercler ou bien encore de vous mitrailler avec des chargeurs qui semblent infini. Pour compenser cela, chaque ennemi possède un point faible. Les médecins possèdent un défibrillateur, les grenadier un sac de grenade etc. Pour les ennemis élites, Le système est légèrement différent, ces derniers possèdent une armure que vous devrez faire sauter pour leur infliger de lourds dégats. Ce passage, visible par un morceau d’armure qui saute est un moment tout à fait délectable. Seul, vous aurez intérêt à avoir un équipement très équilibré car le jeu est un cran au dessus de division premier du nom en terme de difficulté.

L’inventaire garde le look du premier opus

Un contenu très étoffé et diversifié.

Comptez une moyenne d’une heure par niveau, dépendant de vos atouts passifs, les premiers niveaux montant bien sûr plus vite que les derniers et donc une trentaine d’heure pour atteindre le niveau 30 et donc le véritable début du jeu. Sachez que le jeu ne donne pas assez d’expérience dans les missions principales pour les enchaîner. En effet, ces dernières demandant un niveau minimum, le jeu vous impose de faire des activités annexes. Et elles sont nombreuses sur la carte. Que ce soit les missions annexes, les missions qui aident à améliorer les refuges ou celles qui diminuent la présence des factions comme les messages de propagande à pirater ou les points de contrôle, le jeu ne manque pas de possibilités de gagner de l’expérience. Les missions de refuge sont intéressantes à mener à bien car elles ont un impact visuel direct sur le refuge. Vous verrez ainsi apparaître des systèmes de filtration de l’eau ou encore des salles de jeux pour les enfants pour ne citer que les premières. Les points de contrôle, une fois capturés vous permettront d’obtenir des points de voyage rapide, même si, personnellement, je trouve que se balader dans les rues est bien plus intéressant.

La carte offre suffisamment d’activités pour monter en niveau de manière fluide et non lassante.

Quand il y en a plus, il y en a encore.

On sent bien qu’Ubisoft a voulu palier à l’un des problèmes majeur du premier opus: la répétitivité. Depuis le début de ce test, je ne cesse de rabâcher le terme de diversité: diversité des environnement, diversité des ennemis, diversité des missions annexes. Sachez que celle-ci concerne aussi les environnements que vous visiterez avec les missions principales, vous offrant la possibilité de traverser des lieux comme le capitole ou le musée de l’espace. Un vrai bonheur.

Enfin, comme je disais en introduction, l’autre véritable problème de The Division était son manque de contenu end game, et le fait que le premier DLC (et par extension les suivants) sont arrivés bien trop tard. Les développeurs ont l’air d’avoir entendu les joueurs, car The Division 2 possède un contenu end game conséquent. Rien non plus de mirobolant, mais beaucoup  plus fourni que son grand frère. Le jeu, jusqu’ici compliqué en solo grimpe encore d’un niveau avec l’arrivé des Black Tusks. Cette faction possède les même gadgets que vous et vous demanderons donc encore plus de prudence dans votre approche du combat. Le contenu end game est clairement conseillé à faire en équipes. Votre objectif sera désormais de débloquer les World Tier, pour accéder aux forteresses. Celles-ci, comme les missions principales demandent un cap de niveau, mais à partir du end game, c’est le niveau d’équipement qui prends le relais. Autre changement avec ce passage de cap, trois nouvelles spécialisations: Survivaliste, Démolisseur ou Tireur d’élite. Chacune s’accompagnant de son arme attitrée, d’une puissance redoutable mais en contrepartie aux munitions extrêmement rares.

Vous aurez le choix pour monter en niveau.

Et le multijoueurs dans tout ça?

Enfin pour l’aspect interaction avec les autres joueurs, que serait Division sans sa Dark Zone? Ici aussi le système a été revu. Au départ, les trois zones sont normalisées et les différences de stuff sont gommées au profit du skill. Cependant, ce système de normalisation est balayé dès que la nouvelle faction fait son apparition. Sinon le principe reste le même, du loot contaminé à extraire au péril de sa vie et aux risques de trahisons. Enfin, le mode PvP permet à des clans de s’affronter en domination ou en escarmouche. On se demande un peu ce que ce mode vient faire ici tant il dénote de l’univers du jeu, mais ne boudons pas non plus un contenu supplémentaire qui saura surement trouver son public.

Loin d’être parfait, The Division 2 saura tout de même modifier les défauts majeurs de son prédécesseur en récupérant cependant tout ce qui fonctionnait déjà dans le premier opus. Washington DC ne saurait être plus attrayante et que l’on soit un loup solitaire ou bien une team bien rodée, le jeu est un véritable plaisir à parcourir. En espérant que le jeu sache vivre dans la durée, ce qui semble bien parti vu le contenu gratuit annoncé pour la première année.

NOTRE AVIS

17
20

BONS POINTS

  • Washington et sa diversité d'environnements
  • Un contenu fourni pré et post end game
  • Un gameplay nerveux
  • Une évolution addictive
  • L'IA des ennemis qui vous contournent et vous encerclent

MAUVAIS POINTS

  • Le scénario qui tient sur un post it
  • La difficulté en solo
  • Un poil trop semblable au premier

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