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Forza Horizon 5 – Quand Playground Games dépasse Microsoft sur son propre circuit

Ah, Microsoft… Ce géant qui aime tant les traditions. Chaque année depuis 2011, c’était la même rengaine : un nouveau Forza, un sourire en coin des fans de bolides, et la promesse d’encore plus de chevaux sous le capot. Turn 10 Studios balançait un Motorsport, Playground Games envoyait un Horizon, et tout roulait comme sur des rails bien huilés. Jusqu’à ce que, quelque part entre 2018 et 2020, la machine commence à toussoter.

Le coupable ? Une drôle de créature nommée Forza Street. Oui, celui-là même qu’on préférerait enterrer dans l’asphalte numérique et oublier à jamais. Parce qu’après lui, silence radio. Plus de Motorsport à l’horizon (jeu de mots assumé), plus de rythme annuel. Et pendant que tout le monde gardait les yeux rivés sur le ciel en attendant Forza Motorsport 8 (spoiler : il ne s’est jamais garé à la ligne de départ), c’est Playground Games qui a appuyé sur l’accélérateur.

Lors de l’été 2020, Microsoft a osé balancer un teaser faussement prometteur en pleine conférence sur la next-gen. On y a cru. On a parié nos volants et nos licences de pilote sur une sortie aux côtés des Xbox Series X et S. Raté. Pas de bolides, pas de bitume, juste des promesses.

Mais, retournement de situation digne d’un drift contrôlé en plein canyon : Forza Horizon 5 déboule à toute allure, trois ans à peine après l’opus précédent. Et là, miracle ! Le studio britannique fait un wheeling narratif et visuel, en nous larguant dans un Mexique flamboyant, ouvert, solaire et sauvage. Le genre de terrain de jeu où les cactus sont plus dangereux que les adversaires.

Ce n’est plus juste un jeu de course, c’est un festival roulant d’adrénaline et de contemplation. Un “correctif” ? Non, un putain de reboot de confiance dans la licence. On a littéralement foncé dans ce test les doigts crispés sur la manette et les yeux humides de plaisir (ou de poussière mexicaine).

Alors bouclez votre ceinture, réglez la clim’ et rangez Motorsport au garage pour un moment. Forza Horizon 5, c’est le roi du macadam cette année. Et ce n’est même pas une course : c’est un sacre.

Forza Horizon 5 – L’open world qui roule sur la concurrence (et accessoirement sur la jungle mexicaine)

Avant de plonger dans la poussière mexicaine, posons les bases. Forza Horizon, c’est l’enfant terrible et survitaminé de la grande famille Forza. Si Motorsport se présente en costume trois pièces pour parler pression des pneus et télémétrie, Horizon, lui, débarque en tongs, lunettes de soleil et musique à fond. Ici, on ne cherche pas à gratter un dixième de seconde au tour — on cherche à kiffer la route, point.

Mais attention, ne confondons pas décontraction et facilité. Si Forza Horizon 5 se permet de snober les réglages de boîte de vitesses comme s’il s’agissait d’un épisode de “C’est pas sorcier”, c’est pour mieux laisser le joueur se concentrer sur l’essentiel : le plaisir de piloter. On y trouve toujours des courses acharnées, du tuning pour les fétichistes du car porn mécanique, et de quoi titiller les puristes. Mais la philosophie est claire : ici, c’est l’expérience qui prime. Pas les chiffres, pas les chronos. Juste vous, votre bolide, et un monde ouvert à perte de vue.

Et quel monde ! Forza Horizon 5 ne se contente pas de poser trois cactus sur une map procédurale. Non, Playground Games nous a sculpté un Mexique de carte postale – version stéroïdée. On passe du bitume à la boue, de la jungle à la plage, du sable au sommet du volcan Gran Caldera, tout ça sans temps de chargement, sans préavis, et surtout sans le moindre scrupule pour la biodiversité locale.

Chaque centimètre carré du terrain est accessible. Vous voyez une ruine aztèque ? Vous pouvez rouler dessus. Un champ de maïs ? Pareil. Un village paisible ? Boum, drift entre deux étals de fruits. C’est Horizon, baby. La carte regorge de vie : petits villages charmants, bâtisses rurales, temples oubliés… Un terrain de jeu crédible, dense, magnifique – et prêt à encaisser votre conduite plus qu’approximative.

Et si vous pensiez que la série avait déjà tout donné après la Côte d’Azur de Forza Horizon 2, l’Australie explosive du 3 ou la mélancolie britannique du 4, détrompez-vous. Ce cinquième épisode est une sorte de best-of sous stéroïdes. Le volume à 11, la map à 120 %, et une générosité qui ferait rougir un buffet à volonté.

L’arrivée du jeune Mike Brown aux manettes, succédant à Ralph Fulton, a injecté une fraîcheur bienvenue. Le résultat ? Une version encore plus aboutie de ce que la série arcade avait à offrir. Et même si Microsoft garde quelques secrets sur les saisons futures ou le multijoueur, la Festival Playlist semble déjà taillée au cordeau. Équilibre, progression, liberté : tout est à sa place.

Le RPG du pneu brûlé qui ferait rougir Assassin’s Creed

Bon, on ne va pas tourner autour du pot : Forza Horizon 5 n’est pas qu’un jeu de course. C’est un véritable open world façon GTA sans flingue, un RPG sans elfes, un simulateur de vie mexicaine motorisée avec plus d’activités annexes qu’un festival de cosplay un week-end férié.

Playground Games l’a bien compris : balancer un joueur dans une carte géante avec 1500 icônes et zéro direction, c’est comme filer un menu de 18 pages à quelqu’un qui voulait juste une pizza. Du coup, ici, on nous prend par la main sans jamais nous attacher les poignets. Le monde s’ouvre doucement, nous laissant respirer, explorer, rouler, crasher, repeindre un mur au passage, avant de nous balancer un déluge d’activités toutes plus variées les unes que les autres.

🚘 Courses, cascades, ruines à explorer, défis multijoueurs, livrées à designer façon Fast & Furious édition Dia de los Muertos… Rien n’est laissé au hasard. Même rater un virage peut vous rapporter un succès. C’est simple : dans Forza Horizon 5, tout ce que vous faites compte. Chaque action gratte un peu plus de ce qu’on appelle ici les “points de reconnaissance” – la monnaie cosmique qui vous permet d’avancer dans le Horizon Adventure, l’ossature principale de la campagne.

Et là, c’est le coup de génie : ces points vous permettent de débloquer des “autocollants” (oui, des stickers, mais version badass), à coller sur des tickets représentant les six grandes familles d’activités. On a tout : les courses sur route, la terre, le cross-country, les cascades façon Michael Bay, les runs de rue illégaux ambiance “Tijuana Drift” et même des histoires scénarisées façon telenovela pour mécanos. Vous avez toujours rêvé d’incarner une star de la Lucha Libre ou un cascadeur de seconde zone pour un acteur raté ? C’est possible. Et ça, c’est beau.

Ce système, aussi kitsch dans sa présentation qu’efficace dans sa mécanique, offre une liberté totale : débloquez un nouveau ticket, ou améliorez ceux que vous avez déjà. Pas de panique, pas de frustration. Le joueur contrôle son rythme, ses envies, sa progression. Vous êtes le roi du bitume, mais aussi celui de l’agenda.

Tout ça crée une véritable addiction. Pas celle qui vous fait rager quand vous perdez. Non, celle qui vous fait dire “Allez, encore une activité…”, et 4 heures plus tard vous êtes en train de chercher un graffiti caché derrière un taco truck dans une ruelle paumée, juste pour finir le set.

On vous voit déjà venir : “Et la durée de vie ?” Disons-le franchement : il nous a fallu 25 heures en flânant pour voir les grandes lignes. Mais un joueur motivé, collectionneur dans l’âme, ou simplement amoureux de la glisse virtuelle, peut facilement exploser les 100 heures sans jamais ressentir l’ennui.

Multijoueur à grande vitesse : Forza Horizon 5 transforme le online en terrain de jeu sans frontières

Dans un monde où le multijoueur se résume trop souvent à des lobbies stériles et des insultes en stéréo via micro-casque, Forza Horizon 5 fait figure de doux rebelle. Ici, point de guerre de territoire ou de ragequits en série : juste des moteurs qui hurlent, des défis lancés à la volée et un terrain de jeu aussi vaste que généreux.

On retrouve bien sûr la signature Horizon : un monde ouvert vivant, truffé d’autres joueurs qui, comme vous, sillonnent le Mexique fictif à la recherche de vitesse, de gloire… ou simplement de l’endroit parfait pour faire un drift de 300 mètres devant un temple aztèque. Grâce à Forza Link, petit système d’interaction rapide via la croix directionnelle, vous pouvez même communiquer avec ces silhouettes filantes. Un “Bien joué !” ici, un “Rejoignez-moi !” là. C’est sobre, c’est pratique, et surtout : ça n’interrompt jamais votre flow de conduite.

Mais le cœur du multijoueur de Forza Horizon 5 ne se résume pas à des coups de klaxon amicaux. Il repose sur quatre grandes expériences en ligne, taillées pour tous les types de joueurs — du timide solitaire au chef de clan motorisé.


🏆 Horizon Tour – L’escapade entre amis

Jusqu’à 5 joueurs s’embarquent dans une série de courses en coop face à des Drivatars, ces pilotes IA modélisés sur vos amis. L’ambiance est décontractée, les voitures sont réglables, et l’objectif est clair : dominer le classement à la loyale (ou à coup de Mustang surboostée, au choix).

🎉 Horizon Arcade – Le joyeux bordel organisé

Ici, on ne s’inscrit pas, on tombe dedans. Des mini-jeux multijoueurs aléatoires surgissent directement sur la carte : sauts collectifs, radars à battre, défis de vitesse. Tous les joueurs dans la zone peuvent y participer librement. Si le groupe réussit, tout le monde gagne. Si ça rate ? Bah, c’était fun quand même.

🔥 Horizon Open – Compétition sous adrénaline

On entre ici dans le matchmaking pur et dur : courses sur route, drift, défis de terrain, et deux joyaux inattendus.

  • L’Arène, qui reprend des classiques du jeu d’équipe comme le roi de la colline ou capture du drapeau, version V8.

  • L’Éliminateur, où 72 pilotes s’affrontent dans un battle royale motorisé. On s’élimine à coups de klaxon (littéralement), on loote des améliorations, et la zone se resserre inexorablement. C’est PUBG en pneus slicks.

⏱️ Rivals – Le duel fantôme

Pas de contact, pas de fureur… juste vous, un chrono, et une ligne d’arrivée. Choisissez un circuit, affrontez les temps des autres joueurs, et grimpez les classements. Le mode parfait pour ceux qui veulent briller sans bruit, mais avec style.


Là où Forza Horizon 5 impressionne vraiment, c’est dans sa capacité à fondre toutes ces expériences dans son monde ouvert sans jamais casser le rythme. Vous partez pour une balade tranquille, et vous voilà, quinze minutes plus tard, propulsé dans une Arcade en groupe ou en duel dans l’Éliminateur. Même les plus réticents au multijoueur s’y font happer avec le sourire.

Et c’est ça, le tour de force : le jeu vous connecte sans jamais vous contraindre. Vous ne quittez jamais vraiment l’expérience solo, parce que le multijoueur en est une extension naturelle. Un glissement fluide, sans menus interminables ni temps d’attente frustrants.

Une opulence motorisée qui frôle l’indécence

Si jusqu’ici vous pensiez que Forza Horizon 5 n’était « qu’un jeu de courses avec de jolis paysages mexicains », préparez-vous à prendre une claque de contenu en pleine calandre. Car ce que nous avons évoqué jusqu’à présent, entre multijoueur intégré et exploration effervescente, ne représente qu’une bulle d’air dans le réservoir d’activités que Playground Games a concocté. Et ce n’est pas une hyperbole journalistique, pour une fois.

Commençons par ce qui devrait être au cœur de tout jeu de conduite : les voitures. Il y en a 526 (oui, cinq-cent-vingt-six), réparties sur 93 constructeurs. Des muscle cars aux hypercars, des 4×4 de l’enfer aux petites compactes nerveuses. On les obtient par tous les moyens imaginables : concessions classiques, ventes aux enchères, récompenses de défis, roue de la fortune (parce que pourquoi pas), ou même avec de l’argent réel si vous êtes du genre pressé (ou peu regardant sur votre portefeuille).

Mais la quantité n’est rien sans la profondeur. Chaque bolide embarque un arbre de talents, façon RPG : vous driftez bien ? Gagnez des points. Vous les dépensez ensuite pour améliorer les capacités du véhicule, débloquer des bonus, voire des voitures secrètes ou des tours de roue supplémentaires. Un grind qui ne dit pas son nom, mais qui flatte l’instinct de collectionneur comme jamais.


🎨 Préparez-vous à tuner comme dans les années 2000

Et si vous êtes un esthète de l’asphalte, réjouissez-vous : la personnalisation est un festin sans fin. Peintures, vinyles, kits carrosserie, accessoires aérodynamiques, réglages mécaniques, optimisation par pièce… Vous pouvez littéralement transformer une Fiat 500 en missile sol-sol si vous y mettez les doigts. Et si vous êtes fier du résultat ? Vendez vos créations aux enchères et faites fortune — ou du moins, récoltez quelques louanges pixelisées.

Même votre pilote peut se la jouer fashionista, avec des vêtements et accessoires à acheter, débloquer ou gagner. Certes, vous ne le verrez pas souvent (le casque reste votre meilleur pote en vue cockpit), mais c’est l’intention qui compte.


🎮 EventLab, Super7, saisons : le jeu dans le jeu

Mais Forza Horizon 5, ce n’est pas seulement conduire. C’est aussi créer, via EventLab, un éditeur de contenu qui permet aux joueurs d’imaginer leurs propres défis, circuits et mini-jeux. On parle ici de loopings absurdes, de sauts de l’ange à 300 km/h ou de parcours défiant les lois de la physique… Tout est jouable, partageable, votable. Playground vous donne les clés, à vous de fabriquer vos montagnes russes motorisées.

Vous préférez le hasard ? Plongez dans le Super7, une série de sept cartes défis tirées au sort, avec des objectifs tordus : « Drifter pendant 10 secondes avec un camion », « Faire un saut de 600 mètres sur une Vespa »… Si vous échouez, c’est retour au garage. Si vous réussissez les 7, une récompense (souvent un véhicule rare) vous attend.

Et comme si ça ne suffisait pas, le tout est enveloppé dans un système de saisons : chaque semaine, le jeu change. Météo, activités, récompenses, événements. Vous avez une semaine pour tout compléter et gratter les véhicules exclusifs. Et si vous ratez ? Il faudra attendre la prochaine rotation.


🧭 Un monde qui ne dit jamais « non »

Le plus impressionnant dans tout ça, c’est que Forza Horizon 5 ne vous force à rien. C’est un jeu qui suggère sans jamais imposer, qui propose un buffet à volonté où chaque activité est une assiette différente. Vous aimez la photographie ? Il y a un mode photo superbe. Vous préférez flâner en drone ? Allez-y, le ciel est à vous. Vous êtes un métronome du chrono ? Les défis Rivals vous attendent.


⚠️ En résumé : mettez une alarme. Sérieusement.

Car voilà le piège : Forza Horizon 5 ne vous laisse pas partir. Chaque course est un prétexte à une autre. Chaque nouvelle voiture donne envie de tester un autre type de défi. Et chaque défi vous renvoie à une autre partie de la carte. C’est un jeu labyrinthe en monde ouvert, où la seule vraie limite sera votre capacité à dire « non » à un nouvel objectif qui vient de popper à 300 mètres de votre position.

Une richesse qui frôle l’indécence, oui. Mais une indécence dont on se régale.

Forza Horizon 5 : quand le spectacle visuel passe la sixième

Dès sa toute première révélation, Forza Horizon 5 avait mis la barre si haut sur le plan technique qu’on se demandait si Playground Games ne bluffait pas un peu. Spoiler : ils ne blufferont jamais au poker, ces gens-là. Car même après de longues heures passées à rouler sur PS5, l’enchantement est resté intact. Pire : il s’est transformé en admiration béate, presque gênante.

Que vous optiez pour le mode Qualité en 4K/30 FPS ou pour le mode Performance à 60 FPS constants, Forza Horizon 5 est un poème visuel en accéléré. Et sur un PC bien musclé, on frôle l’irréel. En 1440p avec tout à fond, le jeu ne montre aucune limite visible — à part celle de votre self-control, car il vous sera difficile d’éteindre la machine sans un dernier petit tour de piste dixit d’autres testeurs du jeu sur PC.


🌄 Un Mexique plus vrai que nature

C’est simple : l’horizon semble infini, le terrain est bluffant de réalisme, les montagnes paraissent sculptées à la main et les effets de lumière donnent des leçons à pas mal de moteurs de jeux récents. Rouler à 400 km/h dans une Koenigsegg, ou glisser silencieusement dans une Porsche Taycan, c’est vivre une expérience quasi-mystique. Certains défis scénarisés vous emmèneront dans des péripéties improbables, souvent à la frontière entre l’absurde et le génie — une course au milieu d’un ouragan, ça vous tente ?

Et que dire des voitures elles-mêmes ? Elles sont modélisées avec un soin maniaque. Les échappements vibrent, les suspensions travaillent, les pneus crient leur douleur à chaque virage… Une symphonie de détails mécaniques, trop souvent sous-estimée dans les jeux de course.


⚙️ Techniquement propre… mais pas sans taches

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Si vous attendiez du ray tracing en monde ouvert sur PC, vous pouvez ranger votre enthousiasme à côté de votre volant Thrustmaster. L’option est réservée au mode Forzavista — oui, celui où l’on tourne autour des voitures comme un collectionneur de miniatures. Un choix étrange, voire frustrant, vu la puissance actuelle des configurations PC.

Les temps de chargement, eux, ont la fâcheuse tendance à faire la queue à chaque action : changer de voiture ? Petit loading. Démarrer une course ? Rechargement express. Retourner dans votre maison ? Hop, un micro-écran noir. Ce ne sont jamais de grosses attentes, mais elles cassent légèrement le rythme, comme si la cross-gen attitude (coucou la Xbox One) avait empêché l’équipe de lâcher totalement les freins.

Et puis, Quick Resume sur Xbox ? On vous laisse deviner : ça ne résume rien du tout. À chaque retour sur le jeu, c’est redémarrage complet. On est plus proche du « Restart Brutal » que de la magie promise.


☁️ Météo capricieuse (ou trop timide)

Petit paradoxe météo : Forza Horizon 5 aime nous vendre des tempêtes de sable et des pluies dantesques, mais dans les faits… il fait souvent beau. Trop beau. En dehors des événements spéciaux, le monde ouvert manque un peu de variété climatique. Même le cycle jour/nuit semble avoir pris un somnifère : on roule sous le soleil pendant des heures avant d’apercevoir un crépuscule paresseux. On aurait aimé un peu plus de folie atmosphérique — et pourquoi pas des saisons plus marquées, façon simulation extrême ?


🚘 La voiture de vos rêves… indestructible

Ne comptez pas non plus sur Forza Horizon 5 pour vous offrir une gestion réaliste des dégâts. À fond sur un cactus ? Pas de souci. Une falaise ? Une bosse, tout au plus. Le jeu vous autorise à démolir le décor, mais votre voiture restera vaillante, quasi immaculée. On aurait aimé un peu plus de casse visible — ne serait-ce que pour le spectacle.


🔊 Bande-son et moteurs : une partition maîtrisée

Côté audio, le jeu fait le boulot sans briller. Les radios sont là, sympas mais pas inoubliables, et le doublage reste plaisant. En revanche, les bruits moteurs sont généralement excellents, même si l’on sent que plus de 500 véhicules, ça oblige à faire des compromis. Certains sons sont un peu génériques, d’autres manquent de punch, mais dans l’ensemble, la copie est très propre.


✅ Verdict : un bijou graphique à deux doigts de la perfection

Forza Horizon 5 est un monstre technique, un chef-d’œuvre de direction artistique et une déclaration d’amour à la bagnole. Il est beau, il est fluide, il est vaste, et il vous fera perdre la notion du temps. Alors oui, quelques petits défauts subsistent — du ray tracing paresseux, des chargements trop présents, une météo sous-exploitée — mais ce sont des grains de sable dans un moteur qui ronronne comme jamais.

Playground Games signe ici le plus grand open-world automobile jamais conçu. Et on a hâte de voir ce qu’ils nous réservent pour la suite.

NOTRE AVIS

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La tradition des notes stellaires pour les productions Playground Games n’est pas prête de s’arrêter, et Forza Horizon 5 ne fait pas exception. C’est même tout le contraire : cette cinquième itération se pose comme une référence absolue du jeu de course arcade. Aucun défaut majeur à l’horizon — pardon pour le jeu de mots — et une maîtrise technique qui flirte avec l’indécence. Si vous cherchez un titre qui allie fun immédiat, contenu gargantuesque, multijoueur généreux et réalisation à tomber par terre, ne cherchez plus : vous tenez là la crème de la crème. Que vous soyez un pilote du dimanche ou un fondu de la gomme virtuelle, Forza Horizon 5 vous tiendra en haleine des heures durant. Playground Games a une fois de plus prouvé qu’ils ne faisaient pas que conduire : ils tracent la route.

Yakudark

BONS POINTS

  • Une campagne en grande progression
  • Entre performances, activités, concours, objets à collectionner et moments d'exploration, vous aurez toujours quelque chose à faire
  • Un énorme multijoueur bien intégré à la structure principale du jeu
  • Un secteur technique qui frôle la perfection

MAUVAIS POINTS

  • Certaines activités multijoueurs doivent être maintenues sous contrôle pour des raisons d'équilibre et de longévité

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