[Critique] Absolute Batman T01

Que se passerait-il si Bruce Wayne n’était pas né dans une famille riche ? Serait-il devenu un justicier malgré tout, et si tel était le cas, comment ferait-il pour faire régner la justice à Gotham City ? Dans Absolute Batman, c’est ce que les auteurs ont voulu mettre en avant. Dans le tome 1 « Le Zo », nous découvrons un Bruce Wayne qui a presque grandi dans la rue, loin des manoirs et des fêtes somptueuses dans lesquelles nous avons plus l’habitude de le voir.

Caractéristiques

Pages : 184
Format : 173 x 263 mm
Contenu vo : Absolute Batman #1-6
Couverture : rigide, format relié
Auteur (s): Scott Snyder (Scénario), Nick Dragotta (Dessins) , Jérôme Wicky (Traducteur)
Date de parution : 30/05/2025
Prix : 20€

Absolute Batman : Résumé

Bruce Wayne ne part de rien. Il n’est pas le descendant d’un riche empire de Gotham City, il est le fils d’un professeur d’école publique qui, enfant, a vécu l’horreur inimaginable d’une fusillade, changeant à jamais la trajectoire de sa vie. Sans ressources illimitées pour le financer, sans manoir ni majordome pour s’occuper de lui, Bruce est devenu un Batman d’un genre tout à fait différent, à la fois cérébral et ultra musclé, vivant dans les quartiers les plus difficiles et les plus défavorisés de Gotham, loin de la haute société. Et alors que le gang de Black Mask sème la terreur dans la ville, il n’hésitera pas à déchainer un torrent de violence contre ses adversaires pour que le message soit clair : il y a un nouveau Batman en ville.

Absolute Batman : Un Batman sans manoir ni fortune

Dans Absolute Batman Tome 1, Scott Snyder et Nick Dragotta proposent une réinterprétation audacieuse du Chevalier Noir. Bruce Wayne n’est plus l’héritier d’un empire financier ; il est le fils d’un professeur d’école publique, élevé dans les quartiers les plus défavorisés de Gotham. Sans ressources illimitées, sans manoir ni majordome, il devient un Batman d’un genre tout à fait différent : à la fois cérébral et ultra musclé. Ce Batman évolue dans un Gotham sombre, où il affronte le gang de Black Mask avec une violence inouïe pour imposer sa justice.

Nouvelle destinée

Dans cette réinterpretation du mythique chevalier noir, Batman est ce qu’on pourrait appeler : un enfant de la rue. Pas de parents fortunés, pas de belle demeure. Cette réinterpretation par Scott Snyder et Nick Dragotta pourrait tout à fait s’apparenter à un « What if » : « Et si Batman n’étais pas né dans un milieu aisé ? ».

Il est intéressant de voir comment s’en sort notre ami Bruce Wayne, dans un monde ou la fortune ne lui est plus acquise. Trouver de nouvelles manière de remplir son rôle de Batman. Arriver à concevoir avec encore plus d’astuce de nouveaux gadgets. Tout ceci se déroule alors qu’une organisation ne souhaite pas qu’il soit un intervenant dans ses affaires.

Nous retrouvons également un Alfred qui tire plus du côté du James Bond que du majordome que l’on a l’habitude de bien connaitre.

Les divers personnages de l’univers du chevalier noir sont également ici présents : Harvey Dent, Selina Kyle, tous sont des amis d’enfance de Bruce, et n’ont pas ici la même relation que dans les aventures que nous connaissons déjà.

Notre Avis

Une aventure de Batman tout à fait différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Nous redécouvrons un Bruce Wayne plus brutal, plus humain et qui se doit de trouver des solutions pour réussir dans la mission qu’il s’est donné. L’argent et les gadgets ne seront pas légions, car notre fidèle héros sort directement de la rue, mais sa faculté à s’adapter et l’inventivité dont il fait preuve, lui permettent de parvenir à atteindre ses objectifs.