Un univers envoûtant où la nature guide le destin
Dès les premières minutes, Towa and the Guardians of the Sacred Tree captive par sa direction artistique et sa douceur presque méditative. Le studio Brownies inc. offre ici un monde où chaque élément semble respirer : les forêts ondulent, la lumière caresse la pierre, les créatures s’intègrent à l’environnement avec une harmonie rare. Inspiré de la mythologie japonaise et de l’esthétique des contes spirituels, le titre déploie une poésie visuelle et sonore qui séduit instantanément.
Le joueur incarne Towa, une jeune prêtresse chargée de restaurer l’équilibre d’un monde menacé par la corruption. L’histoire ne cherche pas la surenchère, mais la sincérité. À travers des dialogues simples et des séquences introspectives, Towa évoque la perte, la renaissance et le poids des choix. Entre deux expéditions, le retour au village permet de nouer des liens avec les gardiens, de comprendre leurs histoires et d’entrevoir le sens plus profond de leur mission. Ces pauses donnent au jeu une respiration bienvenue, un moment de calme avant la prochaine épreuve.
Towa and the Guardians of the Sacred Tree est une œuvre singulière, un roguelite qui préfère la poésie à la performance. Son système dual, son univers onirique et sa dimension émotionnelle en font une expérience marquante, parfois rude, mais profondément sincère.
stephtoonzOn a aimé sa direction artistique somptueuse, son ambiance sonore envoûtante et cette sensation de connexion intime avec le monde du jeu. En revanche, les combats peuvent manquer de précision, et la progression se montre parfois trop lente. Pourtant, malgré ces failles, Towa parvient à toucher juste : il parle de perte, de courage et d’acceptation avec une sincérité rare dans le jeu vidéo.
Un titre qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui marquera ceux qui prendront le temps de s’y abandonner.