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Firefighting Simulator: Ignite – Les pompiers de l’extrême (mais pas trop non plus)

Les simulateurs ont décidément réponse à tout : agriculteurs, chauffeurs de bus, mécaniciens, chirurgiens… Il ne manquait plus qu’un métier où tu peux littéralement jouer avec le feu. Et voici donc Firefighting Simulator: Ignite, la suite de Firefighting Simulator: The Squad, un jeu où l’on éteint des incendies en équipe, mais sans jamais trop transpirer.

Développé par les experts de la simulation de casques et tuyaux, ce titre tente de recréer l’adrénaline du pompier moderne, coincé entre flammes et bugs techniques. Spoiler : parfois, c’est le feu… mais pas toujours pour les bonnes raisons.

Un métier de héros, mais en mode détente

Dès ta première mission, tout semble prometteur : sirènes hurlantes, maison en flammes, cris à l’horizon — ambiance Backdraft garantie. Tu débarques avec ton équipe de trois collègues IA ou amis humains en coop (oui, comme dans Sea of Thieves, mais sans pirates, ni rhum). Le principe : sauver des vies, éteindre le feu, et surtout, éviter de mourir grillé avant d’avoir décroché la médaille d’or.

Le jeu récompense la rapidité : plus tu agis efficacement, plus tu gagnes de médailles. Ces dernières débloquent des camions, des tenues et quelques gadgets supplémentaires. Mais attention : entre le mode trop facile et celui qui te punit à la moindre étincelle, le juste milieu semble avoir été emporté par les flammes.

Et soyons clairs : ici, le mot simulateur veut surtout dire “on simule un peu”. Les incendies sont bien là, mais pas la paperasse, les nuits de garde ni le café tiède à 4 h du matin. Et surtout, pas de poteau à descendre. Non, vraiment. Une simulation de pompiers sans poteau, c’est un peu comme un jeu de foot sans ballon.

Des tuyaux, des scies et de la magie

Avant chaque mission, on peut s’équiper : tuyaux, haches, scies, mousse ou eau, tout est là pour se sentir pompier… jusqu’à ce qu’on réalise que le matériel disparaît magiquement à la fin de la mission. Oui, tout se téléporte dans le camion. L’immersivité en prend un petit coup, mais au moins, ça économise du rangement.

Les missions s’enchaînent plutôt bien, avec des bâtiments variés, parfois des civils à sauver (ou à tirer par le bras comme des mannequins de plastique), et une propagation du feu plutôt crédible. On peut jouer à la première ou à la troisième personne, selon les préférences et le niveau de tolérance aux murs invisibles.

L’IA de nos coéquipiers est… disons… spéciale. Parfois réactive comme un vrai pompier d’élite, parfois aussi statique qu’une borne d’incendie. Par chance, on peut leur donner des ordres, façon Rainbow Six, mais ne sois pas surpris si l’un d’eux reste bloqué à regarder un mur brûler en silence.

Entre simulation et barbecue géant

Techniquement, Firefighting Simulator: Ignite ne fait pas d’étincelles. Graphismes datés, animations rigides, voix robotiques… l’ensemble sent un peu le projet subventionné par le Ministère du Feu Virtuel. Pourtant, il y a une vraie sincérité derrière ce jeu : les effets de fumée sont corrects, les incendies se propagent avec logique, et le stress monte quand les plafonds s’effondrent.

La bande-son fait son boulot (sans plus), les effets sonores ajoutent un minimum de réalisme, et les alarmes parviennent parfois à faire grimper le rythme cardiaque. Mais l’ensemble manque de drame humain : pas de civils paniqués, pas de journalistes, pas de chaos urbain. C’est propre, trop propre, presque clinique.

On aimerait que ça vive, que ça hurle, que ça brûle un peu plus — quitte à rôtir nos nerfs. Là, on a davantage l’impression de participer à un exercice encadré par la sécurité civile un dimanche après-midi.

Un bon jeu… qui manque un peu de chaleur

Malgré ses maladresses et ses graphismes d’un autre âge, Firefighting Simulator: Ignite reste une expérience honnête. Le mélange entre arcade et simulation fonctionne bien en coop, surtout quand on veut juste éteindre un feu sans trop réfléchir.

C’est fun, parfois même intense, mais ça manque cruellement d’âme, de tension et de petites choses qui font la différence. Un peu plus de drame, un peu plus de vie, et ce jeu aurait pu mettre le feu au genre. Là, il garde juste la flamme.

NOTRE AVIS

14
20

Firefighting Simulator: Ignite est un simulateur qui balance entre sérieux et détente, entre réalisme et approximations. On s’y amuse, on sauve des gens, on éteint des incendies… mais on reste toujours à distance de la vraie chaleur du métier.

Yakudark

BONS POINTS

  • Missions variées et équipements réalistes
  • Coop amusante et gestion d’équipe efficace
  • Bonne simulation du feu et de sa propagation

MAUVAIS POINTS

  • Graphismes vieillots et animations raides
  • IA parfois plus lente que la propagation des flammes
  • Aucune descente de poteau (impardonnable)
  • Manque de tension dramatique

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