Un retour à Ivalice, vingt-huit ans plus tard
Certains jeux ne sont pas de simples souvenirs : ils sont des chapitres entiers de notre vie de joueur.
Pour beaucoup d’entre nous, Final Fantasy Tactics est ce genre de jeu. Celui qui a transformé de simples batailles en leçons de stratégie, et des dialogues en réflexions sur la guerre, la foi, et l’injustice.
Alors quand Square Enix a annoncé The Ivalice Chronicles, j’ai eu le réflexe de vieux soldat : excitation, méfiance, et une larme d’espoir.
Le résultat ? Un retour à la maison. Pas un remake explosif, mais une restauration d’orfèvre, un hommage sincère à un monument qui a défini le tactical RPG japonais.
Dès les premières notes du thème d’ouverture d’Hitoshi Sakimoto, j’ai su que j’étais foutu.
Le vieux frisson est revenu, celui qu’on ressentait en voyant Ramza avancer sur la carte d’Ivalice.
Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles n’est pas une révolution technique, mais c’est un retour au sommet d’un art disparu. Une œuvre de stratégie, de narration et de mélancolie, remise en lumière sans trahison. Un jeu qui, vingt-huit ans plus tard, prouve qu’un bon système de combat et une grande histoire n’ont pas besoin de ray tracing pour être sublimes.
Yakudark