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DE RETOUR SUR PANDORA

Certains films ont marqué leur époque, que ce soit par leur histoire, ou d’autres par leur esthétique, certains monuments du cinéma sont connus de tous. Si vous n’êtes pas un ermite et que vous ne vivez pas dans une grotte. Et même si le septième art n’est pas votre tasse de thé, vous n’avez pas pu passer à côté de l’évènement planétaire que représente la saga Avatar.

En effet, ces espèces de Schtroumpfs géant vivant sur Pandora, une planète luxuriante aux confins de l’univers, ont fait un carton au box office. Premier volet sorti en 2009 et sa suite sortie fin 2022, il était logique pour notre média favoris de loucher sur une adaptation de cet univers sur consoles et pc. C’est désormais le cas depuis le mois dernier puisqu’Ubisoft nous a gratifiés d’un Avatar : Frontiers of Pandora.

Dans cette adaptation, nous découvrons une histoire totalement inédite qui suit la trame des opus mis en scène et filmés par James Cameron. Nous allons donc prendre possession de Na’vi nés sur Pandora et ayant été enlevés à leur naissance par les forces de la RDA, donc par nous humains. Nous allons donc voir ce que l’univers des films peut donner en jeu vidéo, et est ce que ce Frontiers of Pandora est un jeu auquel nous auront été ravis de jouer, ou est ce que comme beaucoup de jeux tirés de franchises cinématographiques, celui-ci partira rapidement dans les méandres de la mémoire des joueurs ? C’est ce que nous allons tenter de voir dans les quelques lignes de ce test.

ÊTRE NA'VI C'EST PAS SI FACILE

Comme nous l’indiquions plus haut en introduction, Frontiers of Pandora va nous donner l’occasion de camper l’un des habitants de Pandora : les Na’vi. Mais vous ne camperez pas n’importe quel Na’vi, vous faites parties du clan des Sarentu, clans qui aurait mystérieusement disparu, et qui était un clan qui semblait relier tous les autres de par leurs récits et leur façon d’être. Nous commençons le jeu par une création succincte de notre personnage avec un éditeur qui nous permet d’en personnaliser certains aspects. L’histoire se passe pendant les évènements des opus cinéma et pendant la révolte menée par Jake Sully. Nous sommes à la TAP, une école qui apprends à certains jeunes Na’vi ayant été enlevés à leur famille jeune à vivre et à penser à l’humaine. Ça marche bien pour certains, et moins bien pour d’autres, et un évènement va mener à une scission au sein de ce petit groupe Na’vi, certains adoptant une attitude de défiance avec tout ce que représente le genre humain. D’autres étant plus pondéré comme le sera notre personnage.

Après une ellipse de quelques années, nous sortons de notre académie humaine pour découvrir pour la toute première fois notre monde natal. Car en effet nos amis n’ont jamais mis les pieds hors de la base où ils ont été reclus, et c’est une découverte totale et la possibilité d’enfin renouer avec leurs racines et le monde de leurs ancêtres. Et là je dois dire que c’est plutôt la claque. Les équipe de Massive Entertainment et d’Ubisoft nous fournissent là un monde luxuriant, vaste, vibrant et surtout vivant. Tout dans cet univers nous invite à l’exploration, et au début du jeu, le choix vous sera donné de vous laisser guider, ou de partir en totale liberté.

Pour ma part je dois admettre avoir souhaité commencer en total liberté, mais j’ai rapidement changé les options car il était trop compliqué d’arriver à comprendre où se rendre afin de suivre le fil de l’histoire. Cependant je me suis souvent laissé emporter par l’envie de me balader en délaissant toute considération scénaristique pour découvrir les différents panoramas que Pandora pouvait fournir.

Le jeu nous propose des tas de possibilité, la toute première étant de pouvoir crafter. Et ce sera la pierre angulaire du système de jeu puisque tout passera par là si vous souhaitez avancer et évoluer. Des pièces d’armures aux armes, en passant par la nourriture ou le réapprovisionnement de vos armes. Tout passera par une partie crafting, et par conséquent il vous faudra évidemment des éléments pour le faire. C’est là que la partie exploration et récolte de ressources vont entrer en jeu. Certaines pourront être récoltée simplement à l’aide d’une touche, d’autres nécessiteront la bonne combinaison de touches et de joystick pour être récoltées. Si vous groupez à cela que vous avez des niveaux de rareté dans ces récoltes en fonction du temps, du moment de la journée et de si vous réussissez en une fois la récolte, vous verrez que le système est bien plus poussé qu’il n’y parait.

En effet, certaines de vos recettes, ou de vos plans de confections nécessiteront certains types de ressources, parfois avec un niveau de rareté spécifique. Il va donc falloir trouver ces ressources, mais en plus de cela, si vous souhaitez crafter des objets puissants, vous devrez vous y prendre au bon moment et avec la bonne méthode. Les plans et certains matériaux vous seront fournis parfois par certains de vos congénères que vous pourrez croiser dans les divers campements ou même lors de vos balades dans la nature.

Sachez toutefois une chose, Pandora est certes magnifique, mais elle n’en reste pas moins dangereuse. En effet, autant certains animaux vous fuiront à votre approche, autant certains vous attaquerons. Il en est de même pour certaines plantes, une sera bonne pour vous, l’autre sera peut être à éviter si vous ne souhaitez pas y laisser un peu de votre vie. Il faut savoir que toute votre exploration se fera en vue FPS, à l’exception des moments ou vous serez sur une monture, où là le jeu passera en vue à la troisième personne. Je dois avouer que je n’ai pas aimé cette vue FPS. Certes elle permet une meilleure immersion dans le titre, mais j’aurais préféré pour des raisons de clarté dans les mouvements, que la vue troisième personne soit de mise. Tout du moins j’aurais apprécié qu’on nous laisse le choix de comment nous souhaitons voir notre personnage, et je trouve que la vue de derrière le personnage est plus pratique pour ce type de jeu, quitte à ce que le côté FPS se fassent lors de la visée avec les armes.

Quoi qu’il en soit, la planète de nos amis est simplement splendide, elle s’explore sans aucun chargement autre que si vous utilisez un point de navigation rapide. Le seul bémol qu’on pourrait lui trouver c’est le fort clipping que l’on peut avoir, tout du moins sur consoles (notre test se fait sur PS5), peut être simplement un petit problème d’optimisation, mais nous n’allons pas bouder notre plaisir de pouvoir explorer Pandora en toute liberté.

IKRAN QUAND IL VOLE

Notre aventure débute à pieds, car nous n’avons à notre disposition aucun moyen de « locomotion ». Comme dans les films, afin de pouvoir arpenter les cieux de Pandora, vous devrez passer par l’étape consistant à trouver votre âme sœur volante. En effet l’exploration est relativement laborieuse lorsque nous l’effectuons à pieds, et je dois avouer que cet aspect là m’a un peu rebuté au départ, jusqu’à la mission qui va nous permettre de trouver notre Ikran.

Ces montures volantes que nous avons pu voir dans le premier opus entre autres vont nous permettre de pouvoir découvrir la planète sous un autre angle, celui des airs. C’est là que j’en profite pour vous parler de la partie nature du jeu. Comme pour les films de James Cameron, le jeu fait la part belle à la sauvegarde de la nature (et forcément écho à ce que nous même faisons subir à notre pauvre planète). La RDA avec ses diverses installations implantés partout sur Pandora, en pollue l’atmosphère, et nous aurons beaucoup de missions annexes nous incitant à réduire en cendre ces installations de façon à rendre l’air de Pandora plus respirable. En effet, votre QG aura en permanence un œil sur le taux de pollution de la planète et vous indiquera à chaque installation détruire une amélioration de la qualité de l’air.

Ces installations peuvent se matérialiser par des simples machines forant le sol, minant la terre, etc. Mais le gros de ces installations seront plus compliqués à prendre d’assaut. Les grosses bases que vous devrez attaquer seront lourdement défendues, souvent avec des batteries de missiles antiaérien et toute une garde armée. Elle nécessiteront d’être rendues inopérantes, soit en désactivant certains composants vitaux à leur fonctionnement, soit en détruisant certains points afin de les faire imploser de l’intérieur.

Le jeu vous proposera une approche frontale ou discrète, sachant que la seconde vous permettra d’obtenir d’avantage de récompenses en cas de réussite. Bien entendu, la seconde est également la plus complexe, mais tout avantage se mérite, et vous serez grisés de vous dire que vous avez réussi à infiltrer une base et la détruire, sans avoir déclenché une seule alarme au passage.

Le jeu propose énormément d’activités annexes (peut être même un peu trop). Chaque fois que vous serez dans un campement, vous trouverez toujours un Na’vi qui aura besoin d’aide. Chacun d’entre eux vous donnant par la même occasion une nouvelle quête à résoudre. Mais ce ne seront pas les seules activités, car outre les attaques de bases comme vu plus haut, vous pourrez partir à l’aventure pour trouver les Totems Sarentu. Ces totems vous permettrons d’apprendre de nouvelles choses sur votre clan. Vous pourrez également restaurer les divers laboratoires de la RDA pour permettre à vos alliés de récupérer des données importantes. Certains de ces laboratoires déclenchant la mise en relation avec quelqu’un de votre QG qui vous fournira une nouvelle mission annexe.

Je dois dire que même si nombreuses les activités soient elles, finalement elles ne différent pas trop les unes des autres. En effet au départ ce sera de la découverte, mais à la fin, toutes ces missions annexes seront finalement très redondantes. Et même l’attaque des bases sera toujours fait de la même façon.

NOTRE AVIS

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Quand on parle de jeu Ubisoft, on est souvent confronté à Ubisoft=jeux buggés. Pour ce Frontiers of Pandora, nous avons eu une seule fois un bug très bloquant que nous avons réussi à surmonter, sinon l'ensemble de nos sessions de jeu se sont déroulées de la meilleure manière possible.
Ce jeu Avatar possède tout ce que l'ont est en droit d'attendre de lui : des décors somptueux et immenses, sur une planète luxuriante et riche. L'accent sera mis sur l'exploration, et si vous aimez vous balader comme moi, vous risquerez fort de perdre le fil de la narration classique pour laisser place à votre envie de liberté en allant explorer les moindre recoins de Pandora.
Malgré tout le jeu n'est pas exempt de défauts : les quêtes se suivent et se ressemblent très souvent, et l'IA fonctionne en dent de scie. Mais malgré tout ce jeu pose des bases très solides à d’éventuelles suites.

stephtoonz

BONS POINTS

  • Un monde luxuriant
  • Une map immense sans temps de chargement
  • Une histoire prenante
  • On peut enfin découvrir Pandora librement

MAUVAIS POINTS

  • La vue FPS
  • Des soucis de clipping
  • Répétitif

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