De l’aveu de Hideki Kamiya lui même, le scénario ne tient pas la place principale dans cet opus et l’on ne doit pas trop s’y attarder. Nous allons donc passer brièvement sur ce point. Vous retrouverez donc Ceresa, Jeanne et une petite nouvelle du nom de Viola (ou chaton pour les intimes) qui tentent de sauver le multivers, thème qui a le vent en poupe en ce moment.
En effet, une entité s’attaque aux différents univers alternatifs et chasse les bayonetta, ou Arch-Eve de chaque univers. Venant d’un univers alternatif a celui que nous avons connu dans Bayonetta 1 et 2, Viola vient se quérir de l’aide de Ceresa pour contrer cette entité. Pour cela, notre sorcière préférée devra réunir 5 rouages du chaos (et pas les ring du Chaos, ça c’est un autre jeu qui sort en ce moment) pendant que Jeanne doit chercher un professeur qui serait le seul) à savoir comment ouvrir les portails inters dimensionnels.
Viola, pendant ce temps-là, accompagnée de Chouchou, un mix entre Totoro et le chat d’Alice, devra retrouver Luka qui s’est encore fourré dans le pétrin. Ce sera donc l’excuse de base pour explorer différents univers et timeline, allant de paris à Pekin en passant par Le caire. Les passages avec Jeanne dans l’idée d’un shadow Complex donnent un peu d’air tous les 3 chapitres. En effet, la construction assez redondante nous impose 3 chapitres classiques qui se terminent par un combat de boss, assez majestueux et jouissifs, admettons le, qui vous octroie un rouage du chaos, puis un niveau avec Jeanne qui avance dans le complexe où se trouve notre Docteur Sigurd. Et ainsi de suite jusqu’à remplir les 14 chapitres principaux.
Bayonnetta 3 est surement l'aboutissement de la licence puisqu'il propose une évolution de l'excellence qu'était Bayonnetta 2. Pour peu que vous adhériez au chara design des nouveaux ennemis et au parti pris de l'omniprésence des démons soumis, ce qui n'a pas été mon cas, Bayonnetta 3 sera probablement le jeu de l'année sur Switch.
Yakudark