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Sortis il y a 10 ans, Bayonetta s’est rapidement imposée comme l’alter-ego de Dante de Devil May Cray. Avec son humour noir et son sex appeal, le jeu a rapidement séduit les joueurs par son gameplay et par son personnage. Platinum Games nous a aussi fendu d’un héros à l’humour caustique en armure style Iron- Man (sans la fonction vol) dans Vanquish.

Un bundle reprenant les deux jeux en version remastérisée est sorti il y a quelques jours et nous allons voir ce que ça donne.

2 jeux, 2 fois plus de plaisir?

Malheureusement, n’ayant eu l’occasion de faire ni l’un ni l’autre à l’époque de leur sorties, c’est avec un regard tout neuf que j’ai abordé ce test. Pour tout vous dire, je connaissait seulement Bayonetta à travers des séquences de gameplay vus dans des bandes annonces, Vanquish m’était totalement inconnu. C’est donc avec l’absence totale d’attente que je me lançait dans le(s) jeux.

Débutons par probablement l’une des héroïnes les plus sexy de ces dix dernières années. Dans Bayonetta le joueur incarne le personnage du même nom (forcément), une femme en combinaison de cuir moulante, et qui range ses gigantesques flingues sur les talons de ses chaussures. Dans le genre sexy, cette héroïne là fait dans le cliché secrétaire coquine sado-maso avec ses lunettes et ses poses plus que suggestives.

C’est bon j’ai toute votre attention maintenant ? Un peu d’histoire: Bayonetta est une sorcière amnésique qui est récemment sortie d’un sommeil qui a duré 500 ans et qui cherche désormais à retrouver ses souvenirs en massacrant des hordes d’anges, car oui, dans le jeu, les anges sont vos ennemis. Le jeu est un Beat’em all dans le pur esprit Devil May Cry pour référence. La belle sorcière emprunte le dynamisme de son alter-ego masculin, mais la comparaison s’arrête là. La prise en main est relativement rapide, même si je me suis souvent mélangé les pinceaux entre les différentes touches. Vous aurez au choix une touche pour les attaques à coup de poings, une autre vous permet de lancer des coups de pieds et une troisième de sortir vos pistolets pour attaquer à distance

Au fil de votre avancée dans le jeu vous pourrez déclencher des combos dévastateurs. De plus je ne l’ai pas mentionné plus haut, mais à vos touches d’attaques, une touche d’esquive permet d’éviter les attaques ennemies, et si celle-ci est activée au moment opportun, vous passez dans une phase appelée « witch time » durant laquelle le temps ralenti, et où vous pouvez défourailler à tout vas. Cette phase est bien entendu à durée limitée, il faudra donc utiliser votre temps correctement. Concernant les phases de combats, vous aurez souvent de nombreux ennemis à l’écran, et au départ je me suis un peu retrouvé perdu sur comment aborder mes combats. Mais la belle se manie facilement et si vous alternez vos attaques et vos esquives, peu d’affrontements devraient vous poser problème. Je passe volontairement sur le côté histoire car celle-ci est toute relative.

Sur le côté technique du jeu, nous avons droit à un lissage de la version déjà existante. Pour celles et ceux qui cherchent du graphisme à tout prix, le jeu n’est pas moche, mais on sent tout de même qu’il date d’une autre génération, le lissage est propre, et le jeu ne souffre d’aucun ralentissement malgré le déluge de pyrotechnie présente lors des combats

Iron-Vanquish-Man

Passons maintenant à notre héros masculin, Sam Gideon. Dans Vanquish, l’action se situe dans un futur plus ou moins proche, durant lequel la Russie déclenche un nouveau conflit mondial en rasant la ville de San Francisco (adios le pont suspendu). Vous incarnez un agent de la DARPA, une agence de défense gouvernementale secrète. Équipé de votre armure à la Iron Man, vous devrez épauler les Marines dans leur reconquête.

Pour vous familiariser avec le jeu, un tutoriel sera mis à votre disposition afin de pouvoir prendre en main l’exosquelette de Sam et ses diverses spécificité et compétences.

L’armure de Sam est un élément essentiel du jeu, puisque celle-ci vous octroie certains pouvoirs: vous pourrez slider sur le sol sur de grandes longueurs afin de vous rapprocher par exemple d’un mur pour vous y abriter, ou passer dans un mode ralenti afin de tuer vos ennemis. Cependant il faudra faire attention à la surchauffe de votre réacteur, car si vous le sollicitez trop, il lui faudra un certain temps pour se refroidir et être de nouveau sollicitée. Votre armure vous permet aussi, outre les attaques avec les diverses armes que vous trouverez ça et là, d’effectuer des attaques au corps à corps.

En parlant d’armes, sachez que lorsque vous ramassez une arme que vous avez déjà équipée, en plus du fait de récupérer des munitions, cette dernière s’améliore et gagne des bonus au fil du nombre de ramasse que vous aurez fait, à condition que votre chargeur soit plein. A noter que vous manquerez rarement de munitions dans le jeu, outre les divers coffres vous permettant d’en obtenir, vos ennemis en laisserons tomber régulièrement, mais surtout ce sont vos co-équipiers qui pourrons vous sauver la mise si vous sauvez la leur. Je m’explique, comme je l’ai noté plus haut, la plupart du temps vous aurez une escouade de Marines qui vous épaule, et si l’IA ne brille pas spécialement par son intelligence, vos compagnons tomberons régulièrement sous le feu ennemi. Et c’est là que vous intervenez, vous aurez la possibilité de porter assistance à vos alliés, et ces derniers vous récompenserons en retour en droppant arme, accessoire ou amélioration.

Dans Vanquish, les missions s’enchaînent sans aucun temps mort ou chargement, vous saurez que votre mission est terminée lorsque vous verrez apparaître le tableau de débriefing et le nom de la nouvelle mission quand celle-ci démarrera. Le gameplay du jeu est très nerveux et relativement jouissif lorsque vous aurez à vous confronter aux divers boss qui égrainerons votre progression.

Du côté technique, contrairement à sa copine présente sur le disque, j’ai trouvé que le titre paraissait moins « vieux » dans son aspect graphique général, et par conséquent je l’ai trouvé plus joli esthétiquement. Bien sur l’esthétique des deux titres est différente, d’un côté nous avons un côté villes et village, là ou de l’autre nous avons un aspect très militarisé des niveaux, ce qui somme toute est logique et en accord avec le background de chaque soft.

Malgré la décennie passée, on aurait pu penser que Vanquish et Bayonetta auraient fait figure de vieux de la vieille. Mais il n'en est rien. Même si la rehausse graphique n'est pas forcément la meilleure qui existe (tout du moins pour Bayonetta), les jeux se laissent regarder sur nos console et on découvre (ou re-découvre) 2 jeux punchy, avec de belles qualités de gameplay et de quoi faire kiffer les joueurs.

Vous pouvez retrouver votre jeu sur les sites de nos partenaires

Version Physique

NOTRE AVIS

16
20

BONS POINTS

  • Deux jeux à petit prix
  • Le gameplay nerveux sur les deux jeux
  • Doublage en français pour Vanquish
  • Pas de temps mort sur Vanquish

MAUVAIS POINTS

  • La caméra du coté Bayonnetta
  • L'IA côté Vanquish un peu aux fraises par moment

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