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Sorti il y a maintenant 6 ans, Death Stranding premier du nom sortait tout droit de l’esprit prolifique d’Hideo Kojima. Crée avec sa propre société de production, le jeu avait été un succès commercial, mais avait pas mal divisé en terme d’avis le concernant.

6 ans plus tard Sam le protagoniste du premier opus reviens dans Death Stranding 2 – On The Beach, avec une nouvelle histoire à raconter, et très certainement encore des avis à diviser. Nous allons faire de notre mieux dans ce test afin de présenter le jeu et donner notre avis dessus. Alors c’est parti pour la grève.

Death Stranding 2 : On The Beach again ?

La force du premier opus était sans conteste sa partie graphismes qui déjà pour la PlayStation 4 étaient de haut niveau. Sublimés par un casting 4 étoiles et une direction artistique léchée, on s’attend donc à ce que sa suite direct soit à la hauteur de l’original. Nous avions d’ailleurs pu tester à l’époque le jeu et quelque temps plus tard sa version Director’s Cut (vous pouvez retrouver le test ici). Le jeu m’avait déjà à l’époque mitigé : j’étais pris entre scepticisme et envie d’avancer pour connaitre le dénouement de cette histoire qui piquait ma curiosité au plus haut point.

Et c’est là qu’Hidéo Kojima est très fort ! Vous avez beau ne pas accrocher spécialement à son jeu, la façon dont l’histoire est tournée, la façon dont elle est racontée vous donne envie d’en connaitre plus. Cette fois encore on retrouve Sam et Lou, dans une quête entre Mexique et Australie, inscrite dans la lignée poignante du premier opus. L’objectif sera cette fois de reconnecter le Mexique, et par la suite l’Australie au réseau chiral. Ce même réseau qui avait permis de reconnecter les UCA (United City of America).

Direction et graphismes dans Death Stranding 2

Comme l’opus précédent, la direction artistique du jeu est de haute volée. On retrouve à nouveau un casting déjà connue (Norman Reedus et Lea Seydoux pour ne citer qu’eux) mais qui s’enrichi de nouvelles têtes comme Elle Fanning qui va incarner un personnage qui aura une importance capitale dans le jeu. Pour la partie graphismes, le Decima Engine fait encore de belles prouesses sur la PlayStation 5, avec une qualité assez impressionnante. Un passage m’aura d’ailleurs tout particulièrement bluffé, celui où l’on croise les soldats que l’on peux voir dans une des bandes annonces du jeu. Il affichait énormément de feux d’artifices sans qu’aucun lag ou ralentissement ne se fasse ressentir.

La météo n’est toujours pas en reste d’ailleurs car nous aurons à nouveau à braver les éléments : pluie, neige, que nous connaissions déjà, mais en plus certaines portions de la carte aurons des tempêtes de sables assez impressionnantes. Ces éléments ne seront pas les seuls, puisque nous allons également avoir des cours d’eau qui auront leur niveau qui augmentera ou baissera selon les précipitations qu’ils auront subi en amont. Je n’en ai malheureusement pas réellement vu la couleur, ou alors ce n’était pas excessivement flagrant. Les tremblements de terre seront également monnaie courante, eux par contre sont plus visibles puisqu’en plus du fait de déclencher des avalanches ou des éboulements dans les régions où ils se produiront, tout l’écran tremblera et il faudra maintenir Sam en place pour éviter qu’il ne tombe avec les courses qu’il sera en train d’effectuer.

Une continuité dans l'histoire

Il faut savoir que l’histoire de Death Stranding 2 prends place 11 mois après les évènements du premier volet. Sam possède au départ un vie bien rangée avec Lou, le BB qui l’avait accompagné dans la première aventure. Caché loin de la politique d’expansion des UCA, il souhaite vivre désormais tranquillement. Mais malheureusement l’aventure va le rattraper rapidement. A noter que si vous n’avez pas fait le premier opus, un résumé de celui-ci raconté en 17 slides commentées par Deadman vous sera dispensé sur le menu d’accueil du jeu si vous le souhaitez. C’est toujours bon de se remémorer les évènements précédents avant de se lancer dans une suite, même si vous pouvez tout à fait vous en passer, je vous suggère malgré tout de ne pas faire l’impasse dessus pour ne pas être totalement déconnecté dans votre compréhension du jeu.

Certains passages du jeu vous demanderons de faire un choix, chose qui pourrait être intéressante si toutefois ce choix servait à quelque chose. Par exemple, le tout premier du jeu vous est imposé par Fragile, vous demandant si vous souhaitez accepter sa commande ou pas. Le fait de choisir non vous relance la scène jusqu’à un moment où le jeu ne vous laisse pas le choix, et vous impose d’accepter. C’est dommage car on aurait très bien pu imaginer par exemple des fins alternatives selon les choix effectués par le joueur. Pour celui-là en l’occurrence, le fait de refuser aurait peut être pu donner lieu à une fin alternative indiquant la fin de toute vie sur Terre (et pourquoi pas un trophée associé pour les chasseurs de trophées).

Des nouveautés, pas si nombreuses

La carte semble beaucoup plus détaillée que celle de l’opus précédent, et tout comme avant, vous avez la possibilité de planifier vos trajets en décidant par où passer en plaçant des repères. Vous aurez possibilité de personnaliser votre chambre privée, ce n’est pas grand chose, mais ça permet de rendre une session plus à son goût.

Les plus grosses nouveautés sont pour moi au nombre de deux : Le DHV Magellan, et l’APAS. Vous aurez tout un tas de nouveaux moyens de transports, dont certains très utiles comme le pick-up qui permettra de transporter une quantité faramineuse de commandes, tout en pouvant être équipé de moyens défensif (blindage) ou offensif (tourelles d’attaques automatisées). Mais le plus gros moyen de transport sera malgré tout le DHV Magellan. Il vous permettra de vous transporter vers la plupart des terminaux ayant été raccordés au réseau, mais contrairement à l’opus précédent où vous deviez laisser vois bagages dans le lieu de départ, vous pourrez tout embarquer à bord de ce vaisseau/sous-marin/navire-de-guerre.

Enfin l’APAS est une sorte d’arbre de compétences, qui s’étoffera à mesure de vos missions et de la montée en puissance de votre niveau de coursier. Chaque fois que vous gagnerez un niveau de transporteur, vous gagnerez également des points de mémoire à dépenser dans les divers choix que vous proposera le menu d’amélioration de l’APAS.

Et le reste dans tout ça ?

Hé bien pour faire court et être tout à fait franc, le jeu, en dehors des points énoncés ci-dessus, et un quasi copié-collé de son prédécesseur. Il avait été indiqué dans les premiers éléments du jeu, que nous aurions plus de liberté dans ce nouvel opus que dans le précédent, je trouve que ce n’est pas le cas. J’avais entendu dire que les boss pouvaient être évités, mais la structure du jeu reste la même que celle du précédent. On part d’un point A pour aller à livrer une commande à un point B. Les boss étant partie intégrante de l’histoire, il ne sont pas skipables, pas directement en tous cas. Vous avez possibilité d’éviter les combats, en tombant pendant celui-ci, et plutôt que de vous rapatrier, le jeu vous offrira une autre solution (et encore ce n’est pas valable pour tous les boss).

La carte reste malgré tout librement explorable, comme pouvait l’être la toute première, les seules restrictions que vous aurez seront celles liées aux capacités de Sam ou à celles qu’offrent les véhicules ou accessoires que vous transporterez. Gravir une montagne par exemple nécessitera des échelles (que vous pouvez d’ailleurs assembler pour en faire une plus grande), franchir les cours d’eau nécessitera de faire des ponts ou de traverser à la nage, au risque de vous faire emporter si Sam perdait toute son endurance. Je suis relativement mitigé sur cette pseudo liberté qui n’en est finalement pas une, puisqu’il faudra suivre un schéma prédéfini pour pouvoir avancer dans le jeu. Certains terminaux ne pourrons pas se débloquer tant que vous n’aurez pas avancé dans l’histoire.

NOTRE AVIS

14
20

Death Stranding premier du nom avait suscité beaucoup de divergences d'opinions lors de sa sortie. Sa suite intitulée On The Beach était très attendue depuis son annonce et laissait présager de nouvelles divergences d'opinions elle aussi.
Death Stranding 2 revient donc afin de connecter un nouveau continent au réseau chiral, et elle ne bouleverse pas énormément les codes que le premier volet avait déjà mis en place. Le jeu est visuellement splendide, l'histoire et la mise en scène sont des éléments qu'Hideo Kojima n'a plus à prouver.
Cependant trop peu de nouveautés viennent agrémenter ce nouvel opus pour en faire une suite à la hauteur. On a l'impression de n'avoir sous les doigts qu'une mise à jour 2.0 du premier opus.

stephtoonz

BONS POINTS

  • Visuellement le Decima Engine fait toujours autant d'effet
  • L'histoire et les personnages sont toujours autant intéressants
  • Une nouvelle carte très vaste à explorer
  • Des possibilités de raccourcir les trajets plus élaborées (DHV Magelan)
  • Personnalisation et progression plus poussées

MAUVAIS POINTS

  • Quelques nouveautés, mais rien de bien transcendant
  • Les échoués sont bien moins effrayant que le premier volet
  • Le tout connecté "simplifie" trop le jeu
  • Si vous n'aviez pas accroché au premier, peu de chance que vous accrochiez à celui-ci...

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