Echoes of the End – Quand God of War prend des vacances en Islande
Il y a des projets qui intriguent dès le premier coup d’œil, et Echoes of the End fait clairement partie de ceux-là. Non seulement parce qu’il nous vient d’Islande – ce qui change agréablement des éternelles superproductions américaines ou japonaises – mais aussi parce qu’il a été conçu par une équipe d’à peine quarante personnes. Quarante ! À croire qu’ils se sont enfermés dans un sauna géant avec l’Unreal Engine 5 et se sont dit : « Bon, on fait un God of War, mais version viking low-cost ». Et étonnamment… ça marche plutôt bien visuellement.
En fin de compte, Echoes of the End n’est ni un désastre, ni un chef-d’œuvre. C’est un projet ambitieux qui montre qu’une petite équipe peut livrer une expérience visuellement impressionnante, mais qui manque cruellement de finition. Les combats sont parfois brillants, mais plombés par des problèmes techniques. L’univers intrigue, mais peine à se démarquer des modèles qu’il copie. Un jeu à surveiller donc, car son potentiel est évident, mais qui aurait mérité six mois de sauna supplémentaires pour éliminer tous ses bugs. En l’état, on oscille entre admiration et frustration, un peu comme devant une série Netflix prometteuse mais annulée après une saison.
Yakudark