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En place dans notre bolide, nous avons pu tester ce nouveau volet afin de vous en dévoiler les détails et notre avis.

Un être vous manque et tout est dépeuplé

Grand disparu de l’édition 2015, le mode carrière fête son grand retour dans ce nouveau volet. Au grand retour les grands changements. Il vous est désormais possible de choisir votre pilote.

Dans un premier temps, votre choix devra se faire parmi une liste prédéfinie. Une fois choisi, vous avez la possibilité de changer les couleurs de son casque, de choisir le pays d’origine ainsi que le numéro du coureur. A l’instar des éditions précédentes, aucun avatar féminin n’est disponible. De surcroît, comme un hommage à Jules Bianchi et au sort tragique qu’il a subi, le n°17 a été supprimé.

Une fois votre pilote créé, il vous faudra choisir votre écurie. Entre Manor et Sauber, libre à vous de choisir l’écurie de vos rêves. Votre progression est également soumise à vos envies. Soit vous commencez au sein d’une petite écurie afin de gravir les échelons et d’arriver dans un « top team » après avoir fait vos preuves, soit vous commencez directement dans une grosse écurie et bénéficiez d’ores et déjà de la notoriété de celle-ci. A l’instar de ce que connaissent les véritables coureurs, vous serez en compétition avec les autres pilotes de l’écurie. Il faudra vous démarquer pour devenir le n°1.

Peu importe l’écurie choisie, qu’elle soit célèbre ou non, des objectifs seront à remplir. Une fois les objectifs atteints, vous vous verrez attribuer des points de ressources vous servant alors à booster les performances de votre bolide.

On ne change pas une équipe qui gagne

Parmi les classiques des jeux de sports mécaniques nous retrouvons le mode Course Rapide. Bien que classique, cette édition 2016 présente quelques variantes visant à rafraîchir le mode de jeu. Un grand nombres de choix se présentent à vous. Traditionnellement, vous pouvez choisir votre pilote, votre circuit ainsi que votre météo, mais vous pouvez également modifier les distances de courses, les qualifications ou non, l’heure de départs ainsi que la vitesse de défilement du temps. Le célèbre « contre-la-montre » est aussi présent, vous permettant de partir à la chasse du meilleur temps possible.

Devenez champion du monde grâce au mode « Championnat du monde ». Incarnez un pilote de la saison actuelle, foulez les pistes de courses et atteignez le plus haut niveau mondial.

Le mode multijoueurs connaît lui aussi quelques modifications. Les pistes peuvent maintenant accueillir 22 joueurs et vous pouvez également participer à un championnat du monde.

F1 2016 signe le retour très attendu de la Safety Car et l’arrivée de la Virtual Safety car que vous pourrez activer dans les paramètres du jeu. Le tour de formation fête, lui aussi, son grand retour.

Les départs manuels font partie des nouveautés présentées par le jeu. Imposés par le nouveau règlements, ils vous permettront de gagner ou de perdre quelques places, à vous de bien les appréhender si vous souhaitez prendre l’avantage sur vos adversaires.De la même manière, l’arrivée dans les stands a été modifiée. Impossible d’arriver pied au plancher, il vous sera nécessaire de ralentir bien avant la Pit Lane si vous ne voulez pas être pénalisé.

L’intégralité de la gestion de votre véhicule a été revue par les développeurs. Alors que la gestion des pneus et du carburant a été retravaillée, l’ingénieur se montre utile dorénavant. Il vous transmettra les informations que vous avez besoin et répondra à vos demandes. S’il se montre beaucoup trop bavard, vous avez également la possibilité de lui demander de se taire, vous laissant alors vous concentrer pleinement sur votre course. Enfin, il saura vous présenter un panneau, lors de votre passage dans la ligne droite des stands, vous indiquant votre position, l’écart entre les pilotes vous précédant et suivant. Si l’idée est plus qu’intéressante et renforce votre immersion, ceux-ci se montrent totalement illisibles lorsque vous roulez à plus de 300km/h.

De bonnes performances pour cette nouvelle édition ?

C’est l’un des points qui nous a le plus ravi durant ce test : la qualité des serveurs. Finies les déconnexions en pleine course, finis les collisions à cause d’une connexion défaillante, les serveurs tiennent la route et vous permettent enfin de profiter pleinement du jeu. Finis également les temps de chargement interminables, tout se fait assez rapidement, pour le plus grand plaisir des pilotes en herbe.

Si les véhicules et les casques des pilotes sont plutôt bien modélisés, les pilotes, les mécaniciens et les grid girls restent très désagréable visuellement, s’approchant même d’une qualité graphique digne d’une PlayStation 2.

D’un point de vue sonore, nous vous conseillons de baisser le volume des véhicules adverses. Celui-ci se montrant pourquoi trop élevé avec les paramètres d’origine, vous vous retrouvez facilement plongés dans un vacarme sans nom. Quant au son du turbo du moteur V6 hybride, il se montre particulièrement réaliste avec un bon sifflement. Les développeurs se sont également attardés sur cette caractéristique sonore puisque chaque moteur possède un bruit différent selon les écuries.

L’une des bonnes nouvelles concerne l’attribution des pénalités. Elles ne sont plus infligées à tout va comme lors du précédent volet. Deux de vos roues en dehors de la piste ne vous coûtent plus 5 secondes de pénalité ni même un passage au stand, de quoi ravir les pilotes.

Enfin, l’IA se montre lui-aussi un peu plus réaliste, connaissant également des pannes, des casses de moteurs, la consommation de carburant et l’usure des pneus. Leur combativité est également à souligner. En effet, les pilotes ne cessent de se battre pour leur position, leur faisant alors perdre du temps et vous permettant ainsi de prendre l’avantage.

Nous pouvons alors mettre en lumière le contraste important entre cette nouvelle édition et celle de 2015. Si cette dernière s’était montrée décevante, F1 2016 revient en force avec le retour du monde carrière et des graphismes plus aboutis. C’est pourtant dommage de ne pas retrouver le système d’interview dans les paddocks et après les podium. Ainsi, c’est avec grand plaisir que vous avons testé F1 2016 après la déception provoquée par son prédécesseur. Codemasters démontre une nouvelle fois leur capacité à produire un très bon jeu de F1, reste à savoir si le jeu sera compatible avec la PlayStation VR.

NOTRE AVIS

15
20

BONS POINTS

  • IA retravaillé
  • Dégâts plus réalistes
  • Des monoplaces mieux aboutis

MAUVAIS POINTS

  • Les personnages sont graphiquement mauvais
  • Le doublage des voix
  • Quelques petits bugs

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