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UN VENT DE FREY CHEUR ?

Square Enix a décidé de miser gros sur Forspoken. En effet, au vu de l’attirail médiatique mis en place par le biais de la communication autour du jeu, on se rend compte que ce triple A est un jeu sur lequel l’éditeur a placé beaucoup de billes et espère en retirer beaucoup.

L’histoire nous met dans la peau de la jeune Frey, une jeune femme New Yorkaise dans la tourmente car régulièrement convoquée devant les tribunaux. Il faut dire que sa vie n’est pas simple, elle est orpheline et livrée à elle même dans un New York contemporain dans lequel elle tente de survivre en commentant des délits pour le compte d’une bande de malfaiteurs qui ne lui laissent aucun répit. Ce sont ces larcins et notamment un échec qui vont la conduire à tenter de s’échapper de la bande qui la poursuit et tomber sur un bracelet magique qui la transportera directement au sein d’un autre monde : Athia. Voilà en quelques mots, un résumé de l’histoire de Forspoken. Classique mais efficace.

Athia contrairement à New York est un monde qui ne connait pas la technologie, et se place plutôt dans un univers médiéval dans lequel la magie existe et prend une place importante dans la vie des quelques habitants qui vivent encore. Car oui, il faut savoir que seule la ville de Cipal -qui servira de point de ralliement entre les missions- est la seule ville où les humains vivent encore. Le reste du monde d’Athia étant peuplé de sortes de zombies, les humains ayant été infectés par un phénomène mortel : la brume.

Le bracelet que découvre Frey, lui permettra de faire elle aussi usage de la magie afin de pouvoir se défendre, et curieusement Frey ne semble pas affectée par la brume, ce qui fait d’elle autant une paria qu’une sauveuse auprès des habitants de Cipal. Cette magie lui permet de se déplacer librement dans tout le monde ouvert d’Athia, et il faut admettre que le système de déplacement -appelé Parkour Magique- est particulièrement grisant puisqu’il permet de couvrir de grandes distances assez rapidement, tout en passant par dessus les obstacles avec une aisance certaine. Ce système est plutôt sympa et simple à prendre en main, d’autant qu’au fil de l’aventure il pourra être amélioré au fur et à mesure que vous améliorerez votre magie et en débloquerez de nouvelles (nous y reviendrons plus tard).

LE COMBAT AU CRAV-MAGA.

Outre le système de déplacement, la magie sert aussi à combattre les différents ennemis que nous rencontrerons. Au départ Frey ne dispose que d’une seule branche de magie, mais en débloquera d’autre au fil de son avancée dans l’histoire. Jusqu’à 105 sorts et compétences seront alors disponibles afin de vous aider dans votre quête de la découverte des mystères entourant Athia. Le système de magie est suffisamment simple pour être maitrisé rapidement, la gâchette R2 sert à l’attaque « basique » et peut être maintenue pour charger cette attaque, la gâchette L2 sert elle à lancer une attaque qui aura au préalable été activée en chargeant une jauge au fil des ennemis attaqués. Enfin une attaque plus puissante encore peut être déclenchée en actionnant R2+L2 une fois celle-ci chargée.Pendant les combats vous aurez la possibilité d’esquiver certaines attaques à l’aide de la touche rond, et en cas de coup reçu, le triangle vous permettra une contre attaque à condition d’être très rapide pour appuyer sur la touche. Enfin, vous pourrez changer de sort classique à l’aide de la gâchette R1 et idem pour le sort puissant à l’aide de la gâchette L1, ces deux touches vous ouvrirons une roue à partir de laquelle vous pourrez sélectionner un autre sort de votre choix.

Les combats s’achèvent avec une note qui définira le nombre de mana vous permettant de débloquer de nouveaux sorts mais aussi vos points d’expérience. Cette note est calculée selon plusieurs paramètre dont notamment si vous vous êtes fait touchés pendant les affrontements, les esquives réalisées ou encore les attaques puissantes réalisées entre autres. Comme je l’ai noté, vous pourrez débloquer de nouveaux sorts et compétences de plusieurs manière : tout d’abord en accumulant du mana en remportant des combats avec la meilleure note possible ou en passant des niveaux d’expérience, via des objets à trouver dans Athia, ou encore via des sources disséminées dans tout le royaume.

Pendant les combats vous aurez la possibilité de locker les adversaires et de passer de l’un à l’autre à l’aide du stick droit, cependant en cas d’esquive magique des attaques, la caméra a trop souvent tendance a délocker les ennemis et c’est particulièrement pénible surtout si l’on souhaite se focaliser sur l’un d’entre eux en particulier. Pareil si vous naviguez en parkour magique un peu trop près de murs ou de parois, la caméra sera souvent dans les choux à ne pas savoir quoi afficher.

UNE VASTE ÉTENDUE

La moindre des choses que l’on puisse dire, c’est que la carte d’Athia est relativement grande. Sachez toutefois que si vous vous contentez que de suivre la quête principale, vous ne découvrirez même pas la moitié de la map. Pour pouvoir parcourir toutes les étendues offerte par le monde de Forspoken, il vous faudra vous aventurer hors des sentiers battus et partir à la découverte de ses vastes espaces.

Toutefois, comme la plupart des jeux actuels, vous ne serez que virtuellement libre d’aller où vous le voulez, car certains lieux nécessiteront le déblocage de compétences et/ou sorts bien spécifiques pour vous permettre de les atteindre.

Malgré tout c’est un plaisir de s’amuser à parkourir (oui l’orthographe est voulue) les étendues du jeu. Certes les espaces sont relativement vides en dehors des monstres que nous allons croiser, mais en même temps comme un désastre a tué et/ou transformé tous les êtres vivants, c’est plutôt logique de ne pas croiser des formes de vies à tous les coins de chemins. Pour ma part ça ne pas pas dérangé outre mesure.

Le jeu est relativement beau, sans être la claque next-gen attendue, la distance d’affichage des panoramas étant relativement éloignée, quelques cartes postales sortent du lot parmi tous les paysages que vous pourrez parcourir. La carte est en quelque sorte divisée par zones dans lesquelles seront indiquées les choses à faire ou à découvrir, les beffrois répartis un peu partout vous donnant une possibilité de scanner les environs à la recherche de ces activités à faire.

Malgré tout on sent que le moteur du jeu aurait peut être pu avoir une meilleure optimisation, car la rapidité de déplacement engendre souvent du clipping ou des textures qui se chargent encore à notre approche. Toutefois il est remarquable de constater que les temps de chargement sont inexistants, ou alors anecdotiques lorsque vous utilisez le chargement de la partie depuis le menu principal ou que vous décidez d’utiliser un déplacement rapide.

Comme je le disais, le moteur du jeu semble n’en être qu’à ses balbutiements, et avec quelques ajustements et optimisations, je pense que les jeux qui l’exploiteront par la suite devraient bénéficier de beaux graphismes qui rendront hommage à nos nouvelles consoles. Pour ce qui est de la partie des effets spéciaux il s’en sort relativement bien malgré tout, mais quelques ralentissements se font ressentir par moments malgré tout.

Parlons de la relation entre Frey et Crav (le bracelet). Pourquoi ? Hé bien tous simplement parce que Crav est doué de parole et d’ailleurs il ne se génera pas pour en user. Un peu trop même d’ailleurs. C’est un des points qui m’a le plus agacé dans le jeu ! Que ce soit Crav ou Frey, ces deux là passent leur temps à jacasser ! C’est tellement souvent qu’on en vient même à apprécier les rares moments ou l’on n’entend ni l’un ni l’autre prendre la parole. Si encore les répliquent qui fusent étaient variées, ça pourrait aller. Mais voilà, le soucis c’est que chacun d’eux doit avoir une dizaine de répliques maximum et qu’au bout d’un moment les mêmes phrases, les mêmes pics et les mêmes vannes reviennent encore et encore.

Enfin pour terminer, quelques challenges seront à découvrir dans le jeu. Entre les monstres nés de la brume avec leur barre de vie immense et leurs acolytes qui reviennent sans cesse tant que le boss n’est pas défait, il vous faudra vous accrocher pour en venir à bout. Vous aurez aussi tout au long de l’aventure des coffres à ouvrir et certains nécessiteront un peu de réflexion puisqu’ils seront munis d’une sorte de serrure à code, un puzzle à résoudre vous permettant de les ouvrir. Finalement Forspoken n’est pas la claque next gen annoncée, mais le jeu reste malgré tout plaisant à jouer et laisse augurer de très bonnes choses à venir.

NOTRE AVIS

14
20

Lancer une nouvelle franchise n'est pas évident, on ne sait jamais si le jeu va plaire, si l'histoire sera suivie et si les personnages vont se frayer une place auprès des joueurs. Malgré tout Square Enix a misé gros sur Forspoken. Ce triple A se veux être le fer de lance d'une nouvelle franchise next gen.
Alors dans le fond le jeu est bien, par contre dans la forme, le côté next gen n'est pas encore au point techniquement, clipping et ralentissement sont fréquents, et malgré le côté quasi tout open word, il nous arrive régulièrement de rester bloquer contre une marche parce que le personnage ne prends pas le réflexe de lever le pied.
Forspoken avait tout un tas de bonnes idées, mais qui n'ont pas su être exploitées au meilleur d'elles-même. Dommage !

stephtoonz

BONS POINTS

  • Un univers très grand
  • Une histoire plutôt sympa
  • Le système de magie et d'attaque
  • Le système de parkour magique...

MAUVAIS POINTS

  • ...qui n'empêche malheureusement pas de rester bloquer bêtement
  • Pas encore au point techniquement
  • La caméra aux fraises pendant les combats

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