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Apex, une grande société coréenne, a développé ses activités aux États-Unis, poussant les américains à la consommation de leurs produits. Le dollar s’effondre et la dette envers la Corée du Nord s’alourdit. Les armes vendues par Apex sont désactivées, plongeant le pays au cœur de l’apocalypse. Le jeu vous jette en tant que combattant de la résistance américaine, Ethan Brady, tentant de retrouver la trace de Benjamin Walker, personnage emblématique de la contestation qui fut capturé, et de reprendre le contrôle de Philadelphie aux forces nord-coréennes, l’APC, bien installées et armées jusqu’aux dents.

Homefront the RevolutionLe scénario d’Homefront the Revolution nous emmène donc dans les différents quartiers de Philadelphie, découpés en zones de couleur et reliés entre eux par des passages souterrains. Ces quartiers regorgent de nombreuses activités mais qui au final, se ressemblent toutes. Pour commencer, les zones jaunes sont occupées par beaucoup d’américains vivant dans la crainte et subissant les contrôles des Norkos. Cependant, vous pourrez vous déplacement à peu près librement, à condition de ranger son arme et d’éviter d’approcher de trop près des Coréens, des drones en patrouilles et des caméras de surveillance disséminées à chaque coin de rue.

Les zones rouges, quant à elles, sont des lieux en ruines, strictement interdites aux civils. Les Norkos, accompagnés de drones, de patrouilles lourdement armées et blindées et de dirigeables scannant tout sur son passage, ont pour ordre de tirer à vue. Et pour finir, les zones vertes, accessibles uniquement une fois le ménage effectué dans les zones précédentes. Elles sont réservées aux soldats de l’APC qui se sont emparés des bâtiments les plus conservés et imposants où la sécurité est au plus haut niveau.

Homefront the RevolutionVotre but au sein de chaque zone sera le même : augmenter le niveau d’engouement afin de faire en sorte que le peuple se soulève et se révolte. Pour y parvenir, il faudra libérer des postes avancées, saboter des engins de propagandes et des usines, secourir des civils, pirater des systèmes de communication, activer des radios et tout ce qui pourra nuire à l’APC. Si l’IA n’est pas très développée (par exemple, un soldat ou un véhicule vous repère et vous oublie dès que vous vous cachez derrière un civil), elle est cependant redoutable et offre une certaine difficulté tant elle frappe fort. Au fur et à mesure que vous prendrez le contrôle des points stratégiques, en les localisant sur la carte grâce à votre téléphone portable, la population se révoltera et l’évolution au sein du quartier sera visible. Les citoyens mettront en place des barricades, tagueront les murs, brûleront des voitures et tabasseront même des policiers. Une ambiance qui bat son plein.

Homefront the RevolutionAfin de parcourir ces zones de long en large rapidement, il sera possible de se déplacer à moto. Cependant, les mécaniques de conduite sont simplement monstrueuses. Les rues de Philadelphie sont loin d’être adaptées au rayon de braquage avec un champ de vision plus que limité qui annihile complètement la possibilité d’anticipation de trajectoire. Hormis l’utilisation obligatoire dans certains passages des missions principales, pour accéder à certaines planques et pour réactiver un générateur dans certains points stratégiques, j’ai trouvé préférable de me déplacer à pied et de profiter du sprint illimité (un point en moins pour le réalisme).

L’APC armée jusqu’au dent, et nous ?

Si la liste des armes est extrêmement limitée, comptez 6 armes différentes, elles peuvent toutes être améliorées et modifiées. C’est d’ailleurs une des premières choses qu’il nous est demandé de faire : transformer un pistolet en pistolet mitrailleur, qui pourra également être transformé en pistolet pneumatique. La transformation s’effectuera grâce aux points que vous gagnerez en prenant le contrôle des points stratégique par exemple. L’amélioration, quant à elle, se fera par son achat à l’armurerie.

Homefront the RevolutionCette dernière, en plus d’offrir de merveilleux freezes à chaque passage, vous donnera la possibilité d’acheter des accessoires pour vos armes. Elle vous permettra aussi d’acheter des éléments permettant la construction de dispositifs tels que des explosifs ou des cocktails Molotov, ainsi que des accessoires de piratage et de diversion. Ces objets pourront aussi être personnalisés et transformés pour, par exemple, créer une diversion à distance grâce à une voiture téléguidée. Mais bien évidemment, toute chose a un prix. Afin de pouvoir acheter et améliorer votre équipement, vous devrez au préalable, gagner de l’argent. Chaque mission principale vous offrira un certain montant, mais ce sera loin d’être suffisant pour pouvoir riposter de manière correcte aux attaques de l’APC. Il faudra donc effectuer quelques « jobs » affichés dans les planques, vendre les « objets de valeur » que vous trouverez sur votre route, mais aussi répondre présent lors des événements aléatoires identiques : aider la résistance à défendre une cache d’armes.

Homefront the RevolutionSi Homefront the Revolution peut séduire par son scénario simple et compréhensible de tous, par ses rebondissements et par son ambiance, il reste cependant un jeu « vieillot » et n’a de révolutionnaire que le nom et contexte. Sur certains plans, on pourra noter que les développeurs, Dambuster Studio, se sont attardés sur le peaufinage des personnages principaux, mais malheureusement, les autres n’ont pas eu la même finition. Si le côté solo peine à faire bonne mine, le côté multijoueur, quant à lui, offre une faible quantité de contenu. Six missions seulement disposant de plusieurs niveaux de difficulté mais ils ne modifient ni les objectifs, ni les dispositions sur la carte. De plus, des temps de chargements d’une durée, par moment, gigantesque et des freezes à ne plus savoir quoi faire, creusent un peu plus sa tombe. Nouvelle mission, freeze, fin de mission, de job ou d’événement aléatoire, freeze, passage à l’armurerie, freeze.

Homefront the RevolutionUne usine à bugs qui pousse à la frustration et coupe complètement le dynamisme que le jeu aurait pu fournir. Je me suis retrouvée dans l’impossibilité de prendre le contrôle d’un point où il fallait éliminer les forces de l’APC présentent dans un appartement, puisque les soldats étaient coincés à l’étage inférieur, étage impossible à atteindre, quelle que soit la manière. Si Homefront : the Revolution était sorti six ans plus tôt et s’il y avait eu moins de bugs et de freezes, il aurait pu démontrer un certain potentiel. Malheureusement, nous sommes en 2016 et avec des « si » on refait le monde.

 

NOTRE AVIS

10
20

BONS POINTS

  • Scénario
  • Ambiance
  • Personnalisation et amélioration de l'équipement

MAUVAIS POINTS

  • Les motos
  • Graphisme en deçà du standard de la new-gen
  • Multijoueur assez pauvre

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