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Pour certains d’entre vous, vous attendez tous avec impatience la sortie du nouveau Jumanji le 4 Décembre 2019. Pour nous faire patienter, Outright Games et Funsolve nous ont pondu un jeu sous le nom de Jumanji : The Video Game. Je l’ai testé sur la Nintendo Switch et je vous livre mes impressions. Sachez qu’il est déjà disponible et sur tout support.

Jumanji c’est quoi ?

Jumanji est avant tout un film de 1995 mettant en scène le tristement regretté et célèbre Robin Williams. On suit les aventures d’enfants autour d’un jeu de société assez spécial. Caché par des enfants en 1869 et espérant que ce jeu ne soit jamais découvert, il est de nouveau sorti de l’oubli 100 ans plus tard par le jeune Alan Parrish (Robin Williams). Il décide de l’emmener chez lui et d’y jouer avec sa meilleure amie Sarah Whittle (Bonnie Hunt). En commençant une partie, 2 phrases mettent en garde les enfants :

« Jumanji, un jeu pour tous ceux qui espèrent laisser derrière eux leur univers.
Lancez les dés pour déplacer votre pion, un double donne le droit de rejouer.
Le premier qui arrive au bout a gagné ».

« Aventurier méfiez-vous, ne commencez que si vous avez l’intention de finir.
Les effets saisissants de ce jeu ne cesseront que lorsque l’un des joueurs aura atteint Jumanji
et prononcé son nom ».

Mais voilà que notre jeune ami Alan se retrouve aspiré à l’intérieur du jeu sous les yeux de sa meilleure amie avec pour consigne « Dans la jungle tu attendras, un 5 ou un 8 te délivrera ». Effrayée, elle s’enfuit ne terminant pas la partie.

On la retrouve 26 ans plus tard, 2 000 heures de thérapie et diseuse de bonne aventure. Elle se retrouve tutrice légale de 2 jeunes orphelins Peter et Judy Shepherd. De fil en aiguille, ils trouvent le jeu et terminent la partie en compagnie de Sarah et Alan dans des aventures rocambolesques où le jeu prend vie dans leur monde. À la fin de la partie, ils se débarrassent du jeu trop dangereux.

Ouais et le jeu ?

Puis en 2017, nous retrouvons Jumanji : Bienvenue dans la Jungle avec en tête d’affiche Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart et Karen Gillan. Ils jouent le rôle de 4 ados qui se retrouvent collés au lycée. Leur punition est de nettoyer un vieux local. Ils finissent par découvrir une vieille console avec le jeu Jumanji. Il a donc évolué. En le mettant en marche et en choisissant leur avatar (représenté par les comédiens cités plus haut), ils se font aspirer par un vortex et se retrouvent dans le jeu. Cette fois, nous suivrons les aventures de Jumanji dans son propre monde. Bien entendu, ils finissent par terminer le jeu et retournent chez eux comme si de rien n’était.

Prochainement, le 4 Décembre, nous retrouvons la même équipe pour de nouvelles aventures dans Jumanji : Next Level. L’équipe est de retour mais le jeu a changé. Alors qu’ils retournent dans Jumanji pour secourir l’un des leurs, ils découvrent un monde totalement inattendu. Des déserts arides aux montagnes enneigées, les joueurs vont devoir braver des espaces inconnus et inexplorés, afin de sortir du jeu le plus dangereux du monde.

Euh ! excuse-moi mais c’est un test du jeu ou tu nous fait un Wiki sur Jumanji ?

Ah hem !! Bon ! Je n’ai plus le choix ! Il faut que je vous parle du jeu… Si j’ai autant brodé c’est bien pour une raison. Il n’y a pas grand-chose à dire… voire rien du tout.

Le jeu se résume en 4 mondes différents sur la trame de Bienvenue dans la jungle. On dirige 1 des 4 protagonistes du film armé de pseudo flingue et arbalète avec un pouvoir propre à chacun. Ainsi armé, on se balade dans le bazar bizarre, la jungle secrète, la forteresse montagnarde et la poursuite nocturne. Tous ces mondes suivent la même logique de progression.

On commence par rechercher 4 jetons Jumanji pour ouvrir une porte. Ils sont bien cachés et sont souvent protégés par des gardes dont l’IA est très faible. Ensuite on se retrouve à devoir alimenter un obélisque en restant proche de celui-ci tout en repoussant des vagues ennemies. Une fois fini, on déboule dans des souterrains parsemés de pièges comme des piques, des flammes, des balanciers… Dès que vous sortez des souterrains, rebelotte vous devrez retrouver 4 totems, puis rebelotte les vagues ennemies et les pièges pour finir, on se retrouve face au Jaguar pour lui rendre son Joyau. Joyau qui vous enlèvera de la vie si vous le gardez trop longtemps. À vous de vous le passer afin de ne pas vous blessez. Vous n’avez que 3 vies comme dans le film. AH oui et méfiez-vous des animaux… rhino ou hippo même combat, c’est une vie en moins.

Ah ouais, on comprend mieux pourquoi…

Et je ne vous ai même pas parlé du gameplay ou des graphismes.

Le gameplay est simpliste : un viseur pour l’arme, un bouton pour le corps-à-corps, un autre pour utiliser la capacité spéciale et un autre pour les grenades. Bon ok, on peut aussi sauter par-dessus une barrière ou faire une glissade.

Avec ça, on a 3 types d’ennemis qui combattent au corps-à-corps, à l’arme et aux grenades et enfin de grand gaillards bien costauds dont il faut se méfier… c’est tout.

Globalement il faut compter entre 15 et 20 minutes pour finir un niveau… il y en a 4… je vous laisse faire le calcul pour 39,99 €.

Le graphisme est très pixellisé et moche à souhait. Je suis allé voir les vidéos des autres supports et c’est très différent. Ils sont meilleurs… pas parfaits mais meilleurs. En gros, on prend un jeu récent qu’on fait tourner sur un vieux PC dont on est obligé de mettre les graphismes au plus bas niveau pour éviter les ralentissements.

Si vous avez compris cette allusion, vous avez compris le graphisme de Jumanji sur Switch.

Maintenant vous comprenez pourquoi j’ai autant brodé autour des films qui sont géniaux (sisi les 2). Je suis désolé de vous avoir fait rêver avec mon introduction, je suis désolé de vous avoir arraché la larme de la nostalgie… sachez que ma larme n’était pas par nostalgie mais par souffrance d’avoir joué. Je vous laisse quand même sur une note positive avec un mode multijoueur en local, possibilité d’augmenter la difficulté et de monter en expérience les personnages pour débloquer de nouvelles choses. Il y a 30 niveaux par personnages pour avoir de nouveaux skins de couleur pour les vêtements ou les armes. Mais le mode multijoueur s’essouffle vite par le manque de diversité. On pourrait presque dire que c’est une introduction non négligeable au genre « FPS » pour initier les gamins de 7 ans…

NOTRE AVIS

5
20

BONS POINTS

  • Le multijoueur....

MAUVAIS POINTS

  • ....dont on se lasse au final
  • Les graphismes
  • L'IA
  • 4 niveaux

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