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Plongeons ensemble dans l’univers fabuleux de la saga de Langrisser. Je vais éviter de vous parler du côté nostalgique de la chose car en cette période, tout est sujet à la nostalgie avec les divers remakes, report et autres. 

Pour ceux qui ne connaissent pas la saga des Langrisser/Growlanser, je vous propose de remonter le temps avant de vous livrer mon test.

Tout d’abord parlons du genre de jeu. Il s’agit d’un tactical RPG dans la même lignée que Final Fantasy Tactics War of Lions ou le plus connu Fire Emblem. C’est un mix visuel entre Fire Emblem donc et Advance Wars. Décliné en 5 épisodes et un jeu mobile, Langrisser reste dans les esprits des puristes des tacticals.

Langrisser a toujours eu des liens très intéressants avec le cadre allemand et les faits historiques. Il existe également des liens avec la religion et le concept de dualisme «bon-mauvais».

Langrisser 1

Depuis des temps immémoriaux, El Sallia, a été influencé par le pouvoir des "dieux". Les dieux maléfiques étaient à l'origine une tribu et, au fil du temps, l'un d'eux a accédé au pouvoir pour dominer tous les autres. C'était le dieu noir, Chaos, vénéré par la tribu des démons. Inversement, Lushiris, une déesse de la lumière, était vénérée par les humains. Chaque dieu avait son propre avatar pour exercer son pouvoir dans le monde humain et le préparer à sa venue. L'avatar de Chaos est Böser (en allemand: "le malin"), un prince des ténèbres qui est, littéralement, l'âme emprisonnée d'un humain maudit. L'avatar de Lushiris est Jessica, une magicienne. Chaque avatar s'est vu confier une épée qui porte le poids des pouvoirs des dieux. Böser est responsable d'Alhazard et Jessica est responsable de Langrisser. En choisissant un champion pour les épées à chaque époque, ils influencent le monde dans une série de guerres sans fin. Langrisser elle-même est une copie d'Alhazard, une épée forgée dans les temps anciens et liée à l'âme de Sieghart, le premier roi à gouverner Elthlead, appelé plus tard Baldea, en tant que Descendant de la Lumière.

Passons au test. Le début nous présente une déesse qui explique l’histoire et qui finit par nous poser des questions dont nos réponses influenceront nos statistiques de début de partie sur le personnage principal de l’histoire.

Le gameplay est simple, même si on ressent le manquement cruel d’un tutoriel. On débute une bataille par le choix de placement des protagonistes et la possibilité d’engager des mercenaires.

Chaque protagoniste dispose de mercenaires adéquats à sa classe. Ainsi au début, on possède que la classe « Fighter » et de ce fait,  on ne peut qu’engager des soldats. Puis avec l’obtention de CP en fin de batailles, on peut changer de classe et ainsi nous pouvons engager des « Spearman » ou des « Lancer » dès la classe « Noble » débloquée.

Chaque map de bataille est entrecoupé d’une phase de gestion simple. On peut ainsi découvrir la gestion des personnages principaux. On peut y voir le statut général du personnage. Quand on rentre dans le détail, la phase de gestion prend tout son sens. On peut donc gérer :

  • L’arbre des classes : On commence avec la classe Fighter et plusieurs embranchements s’offrent à nous. Pour développer une autre classe plus importante avec des caractéristiques bonus et surtout la possibilité d’engager de nouveaux mercenaires, on se doit de dépenser des CP qui se gagnent en montant d’un niveau ou en gagnant des bonus de fin de batailles.
  • Magies : c’est un récapitulatif des magies que nous possédons.
  • Mercenaires : c’est un récapitulatif des caractéristiques des mercenaires engageables avec leurs coûts.
  • Skill : ici c’est différent de ce que l’on a l’habitude dans d’autres tacticals ou J-RPG. Tous les skills sont passifs et sont là pour augmenter les caractéristiques du personnage et/ou des mercenaires.
  • Items : il s’agit en fait de l’équipement des personnages avec 3 catégories : armes, défenses et accessoires.

D’ailleurs cette particularité se ressent aussi dans les phases de combat. Les phases d’approche au combat peuvent se faire de 2 manières différentes.

Soit vous vous arrangez pour vaincre celui qui a embauché les mercenaires adverses (ce qui pourrait s’apparenter à un capitaine de troupe), dans ce cas-là, vous faites fuir les mercenaires en question.

Soit vous vous arrangez pour vaincre le capitaine en dernier et gagnez plus d’expériences en battant les mercenaires un à un. Mais cette seconde approche est à vos risques et périls surtout quand on voit le nombre d’adversaires exponentiel sur la map. Chaque protagoniste peut embaucher entre 4 ou 8 mercenaires et il peut y avoir parfois 6 protagonistes adverses en plus de vos propres compagnons et leur mercenaire. Ce qui donnerait par exemple plus de 40 personnages sur la même map… je vous laisse imaginer le temps utilisé par tour pour que tout le monde se déplace ou attaque. Entrecoupées de minis-dialogue, les parties sont longues.

Avant de vous expliquer les gains d’obtention des CP et des levels, durant l’entre-phases des batailles, on a accès à un shop qui change à chaque bataille puis la sauvegarde, le déploiement pour entamer une nouvelle bataille et, chose intéressante, la storyline. 

Elle est entrecoupée de 20 Chapitres et 7 fins différentes. Si vous êtes du genre perfectionniste et adepte du 100 %, je vous conseille d’aller y faire un tour et de faire des sauvegardes différentes. Par exemple au chapitre 11, vous aurez un choix à faire qui débloquera soit la fin A soit la C qui elle-même au chapitre 12 permet de voir la fin E et ainsi de suite. C’est assez compliqué au final et assez mal géré. 

Passons maintenant au leveling. C’est assez particulier. Tous les soldats sur la carte sont jouables avec la possibilité de ne gérer que l’un des personnages principaux. Les mercenaires réagiront en fonction de vos ordres donnés en cours de bataille. Soit ils vous suivent, soit se mettent en défense mais ils peuvent se gérer automatiquement. Ce qui n’est pas négligeable quand on voit le nombre de personnages jouables avec leur mercenaire. Au final, vous pouvez juste déplacer l’un de vos personnages principaux et le reste suivra. 

Autre particularité, si l’un de vos mercenaires vainc un adversaire, c’est le personnage principal, qui les a embauché, qui gagnera toute l’expérience et montera en niveau. Par contre, je ne sais pas si ça agit sur les stats des mercenaires, qui restent assez faibles au final. Il faudra donc user des skills et du triangle d’attaque bien connu. 

Ce qui amène un taux d’obtention de 5 CP par gain de niveau et de 2 CP par classement qui se caractérise par le nombre de soldat tués. Seul le premier les gagne. Libre à vous de choisir le personnage à augmenter et a changé de classe rapidement car très faible. 

Langrisser 2

Erwin commence le jeu du côté des Descendants de la Lumière, luttant contre l'Empire Rayguard, qui a fait appel au Seigneur des Ténèbres Böser dans le but d'unifier le continent et de mettre fin aux guerres qui le tourmentent, ignorant que Böser est principalement responsable des conflits. Pour unifier le continent, l'Empire a besoin de la puissance des deux épées légendaires, Alhazard et son anti-type, Langrisser. Déterminés à ce que les deux épées ne servent pas un seul maître, les Descendants de Lumière, dirigés par Jessica, s'engagent à empêcher l'Empire de retrouver Langrisser. Erwin s'engage à découvrir Langrisser avant l'Empire. Le rival d'Erwin pour Langrisser, Leon, est le chef des Blue Dragon Knights de l'Empire et un obstacle fréquent aux progrès d'Erwin. Par chance, cependant, les deux se retrouvent à participer à une cause commune, et commencent à soupçonner que les différences entre eux ne sont pas aussi grandes qu'ils l'imaginaient. Leon suggère que Erwin se range du côté de l'Empire, dont le choix est laissé à la discrétion du joueur. Si Erwin se range du côté de l'Empire, les rôles de protagoniste et d'antagoniste sont inversés: les Descendants de Lumière de Jessica face à Erwin et au joueur, et l'Empire Rayguard s'allie à Erwin. Les anciens alliés deviennent ennemis et les commandants ennemis précédemment vaincus deviennent des alliés. Le choix des côtés a un poids significatif dans l'histoire, car Erwin devra finalement tuer le côté opposé ''

Pour ce second opus, on reprend exactement les mêmes choses que le premier et on change d’histoire et de protagoniste.

Le gros changement se fait aussi par ses 21 chapitres et 13 fins différentes rien que ça et de sa difficulté accrue.

Quand je vous dis que rien ne change, c’est vraiment le cas. Même questions posées par la déesse, même menu, même gestion… vraiment à l’identique. 

Au final, on ne peut que ressentir la difficulté croissante et à dent de scie des parties. On peut aussi bien galérer face à 2 capitaines avec 4 mercenaires chacun et avoir des grosses difficultés que terrasser 12 capitaines avec leurs mercenaires en un claquement de doigt. Cette difficulté pourrait en faire fuir plus d'un et je parle surtout pour ceux qui veulent découvrir la licence et qui n'ont jamais touché à un tactical. La gestion est simple et efficace, on a toujours la possibilité de refaire des guerres pour augmenter sa classe et être mieux préparé mais ça ne suffit pas parfois. On reste quand même dans des inégalités dantesques. Cette refonte graphique est sublime (vous pouvez jouer avec le graphisme original) mais les musiques sont justes... peu nombreuses, répétitives et sans grands frissons. les deux titres ont un récit très captivant mais malheureusement Langrisser I & II est recommandé uniquement pour ceux qui sont des vétérans du genre et qui recherchent des défis.

NOTRE AVIS

17
20

BONS POINTS

  • Narration et graphisme excellente
  • 2 jeux en 1
  • Des combats immersifs et massifs
  • des bonus issus du jeu original

MAUVAIS POINTS

  • DIfficultés mal jaugées
  • Bande son répétitive sans ajout majeur
  • En Anglais
  • mauvaise gestion pour changer de scénario à un moment donné

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