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Il y a quelques jours, à la rédaction, quand nous parlions de Riders Republic, il m’a été posé la question: « Alors, ça donne quoi? ». Etant depuis plusieurs heures dessus, j’ai été surpris de ne pas savoir vraiment quoi répondre. En effet, Riders Républic est de ces jeux où on ne saurait vraiment répondre s’il est à conseiller à quelqu’un ou non. Mais plutôt de répondre: « ça dépends de ce que tu recherches ». Petite explication dans ce test.

La nouvelle république

Pour commencer, qu’est ce que Riders Republic au juste? Pour faire simple, il s’agit de l’évolution du concept de Steep, croisé avec The Crew pour l’aspect multijoueur/communautaire. Le jeu vous propose des courses et de l’exploration en solo, versus ou massivement multijoueur soit en vélo, Ski/snow ou wingsuit/aile motorisée/ULM. Sachez que la connexion internet est obligatoire sinon vous n’aurez accès qu’à l’exploration. Le jeu propose une multitude d’activités rapportant des étoiles. Ces étoiles déterminent votre niveau et débloquent des équipements par palier. De base vous avez un vélo basique, puis des skis/snowboard. Vers le niveau 11, vous finissez l’introduction, et débloquez la dernière catégorie d’équipements vers le niveau 30. Ensuite c’est la course au meilleur équipement, sponsor pour atteindre les high scores des compétitions. 

Dédicace au Zevent au passage, GG pour les 10 millions

La république c'est moi

Comme je le disais en introduction, l’intérêt que vous portez au jeu dépendra de ce que vous cherchez. Pour cela nous allons d’abord détailler l’aspect Solo. Pour cette partie, on pourra discerner deux aspects différents. La partie compétition et la partie exploration. Comme dit plus haut, à partir de 11 étoiles, vous finissez le didacticiel et êtes lâchés dans le monde hostile. Vous aurez donc accès à une carte d’environ 250km² dans laquelle sont disséminés près de 600 collectibles (Ballons, point de vue et reliques), des courses, des parcours et bien d’autres activités.

La deuxième partie du solo est les différentes compétitions. Ces dernières se dévoilent d’abord comme de simples courses contre des fantômes d’autres joueurs. Le but est simple: finir la course. Pas forcément la gagner au début. Ensuite, au fur et à mesure, vous obtiendrez des objectifs à remplir. Que ce soit des objectif de temps, de score ou bien encore d’action spécifiques comme passer devant l’appareil photo ou faire une figure imposée. Chaque objectif ramène des étoiles pour vous permettre de progresser. Il vous faudra surement refaire les courses avec de meilleurs équipements pour tous les valider.

Comme dit plus haut, en solo vous affronterez des fantômes de joueurs. Ils n’ont cependant de fantôme que le nom car ils seront, la plupart du temps, bien physiquement présent. Cependant dans certaines épreuves, ils seront immatériels. Par exemple dans les parcours à la trials, ils ne seront là que pour vous faire chier, passer devant vous pour vous cacher la vue du parcours alors que la caméra est déjà insupportable et au fraise pour ajouter au gameplay très imprécis en comparaison de ce qui vous est demandé pour réussir ces trial-like. Si c’est ce qui vous intéresse, restez sur trial qui est bien mieux réussi. Cependant, dans les courses, l’impression de vitesse et les sensations sont extrêmement bien reproduites, surtout en vue à la première personne.

Des Ghosts Riders mais pas seulement

En multijoueur, les joueurs sont, encore une fois, aléatoirement matériel et immatériel. Schrödinger à chaque départ. En effet, ici aussi nous séparerons deux aspects du multijoueur (voir trois). Premièrement les courses en mode versus, les même qu’en solo mais vous permettant de vous confronter à votre liste d’amis. 

Les mass race, à plus de 60 joueurs, un beau bordel

Ensuite, l’aspect à priori le plus mis en avant par ubisoft, le massivement multijoueur. Ici vous pourrez retrouver les events publics, les mass race etc. Les events sont sur des périodes définies et regroupent des courses aux objectifs particuliers. Les mass race se déclenchent un peu au hasard et regroupent un grand nombre de joueurs pour une courses regroupant 3 ou 4 passages où le joueur enchaîne plusieurs disciplines, sorte de triathlon. Le début des mass race est très brouillon mais cela s’éclaircit très rapidement. Heureusement et malheureusement je dirais. En effet, à moins de démarrer les mass race tard dans le jeu, n’espérez pas les finir, vous n’aurez pas l’équipement adéquat. Dans mes premières mass race, niveau 35 environ, j’avais des joueurs niveau 1430 qui finissait la course quand il m’en restait 30% et je n’étais pas dernier. Cependant, y participer rapporte des points et de l’xp, cela compte aussi pour les statistiques et trophées.

Les Riders sont dans la place

Un autre aspect très mis en avant est le côté communautaire. Vous aurez accès à celui-ci sur la place/hub du jeu. A ce même endroit se regroupe plusieurs activités comme le shop, l’entrainement aux tricks pour tester vos nouveaux équipements et tester les tricks, mais aussi tout ce qui provient de la communauté, parcours et autres créations.

Bienvenue dans le Ridge

Simple dans son gameplay et pourtant trop exigeant

Niveau gameplay, Riders Republic est assez simple, surtout dans sa version assistée. Si vous choisissez cette option, vous n’aurez pas a gérer vos rotations et réceptions, le jeu le fera pour vous. Il vous suffira de vous concentrer sur les obstacles et votre vitesse. Pour cela, R2 vous servira à accélérer, L2 à freiner et L1 à sprinter. Triangle et croix pour les Front et backflips, carré et rond pour les rotations. les sticks pour les directions et camera. Dans la version non assistée, vous aurez les réception et les rotations à gérer manuellement. Les commandes changent donc légèrement, les sticks servant désormais à gérer les inclinaisons et non plus les cameras.

Les trials slike, très exigeants.

Ce gameplay, déjà assez exigeant en manuel se révèle extrêmement punitif dans les stunts, ces fameux trials like qui demandent un précision extrême avec un gameplay trop approximatif et des camera imbuvables. Cela sans compter les fantômes de joueurs qui vous cacheront la vue pour ajouter au « fun ». Ubisoft a voulu rendre la chose plus vivante mais elle donne surtout des envies de lancer la manette par la fenêtre. Il y aura cependant le Joker du backtrack, en appuyant sur R1 vous pourrez remonter le temps pour revenir en arrière si vous ratez une porte, un obstacle, un saut. Utile en solo bien que punitif sur les chronos, il est purement éliminatoire sur le multi. En effet, comme il n’impacte que vous, vous perdez non seulement le temps de retour en arrière mais en plus le temps pour refaire la section pendant que les autres continuent.

Comme nous disions en introduction, l’attrait à porter à Riders Republic dépends de ce que vous recherchez. Si vous cherchez de l’exploration pure, il est dans la lignée de Steep. Si vous voulez du trial-like, restez sur Trial. Si vous cherchez une expérience communautaire/multijoueur, Riders Républic semble pour le moment remplir son contrat. A noter que je n’ai eu aucun bug de serveur et que le jeu est parfaitement fluide sur PS5 même dans les mass race. Ajoutez à cela un contenu déjà conséquent au lancement, les ajouts de la communauté qui à l’air au rendez vous et les DLC gratuits déjà annoncés comme le BMX et vous comprendrez que Ubisoft semble avoir réussi son pari avec Riders Republic.

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NOTRE AVIS

16
20

BONS POINTS

  • Le contenu pharaonique
  • La diversité des sports
  • Le multijoueur
  • La carte immense

MAUVAIS POINTS

  • La jouabilité quand il faut de la précision
  • La connexion permanente
  • Le début un peu lent

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