Ici, on oublie la jauge de santé. Tout est régulé par une jauge d’endurance. Par contre, elle se vide au fur et à mesure du temps ou de l’utilisation de celle-ci. Bien entendu, on a la possibilité de la restaurer en mangeant ou en dormant. Bref, comme dans la vraie vie. Mais dans un jeu vidéo où le temps ne passe pas comme le nôtre, ça rajoute une difficulté supplémentaire à l’avancée du scénario. De plus, cette jauge se vide beaucoup plus vite quand il est 21h. On se retrouve presque à dire ce que l’on dit aux enfants « à 8h au lit !!! ». Cela peut parfois couper le rythme et vous dégoûter du jeu malgré des « nouveautés » controversées.
On va diviser cette catégorie de nouveautés en 2. D’un côté, il y a l’école de la nostalgie qui ravive de doux souvenirs et qui nous rajeunit de presque 20 ans. Puis de l’autre côté, on a les nouveaux joueurs qui s’essayent à un jeu tant attendu sans savoir réellement ce qui les attend.
On s’attend donc à quelque chose de nouveau avec l’évolution de la franchise dans le temps… malheureusement tout reste absolument comme il y a dix-huit ans. Cette seconde école s’en trouve donc fort déçue.
Mais le travail est cependant bien fourni et on ne peut que constater que la mobilité de notre héros est plus agréable que dans les précédents opus. Ce qui ne manque pas de donner un peu plus de plaisir à l’exploration. Mais ce qui est bien d’un côté l’est bien moins de l’autre. Qui dit exploration dit inventaire… « Damn.. qu’est-ce que c’est que ça ? ». C’est exactement ce que j’ai dit quand j’ai tenté d’accéder à l’interface d’inventaire… C’est difficilement acceptable en 2019.
Globalement je suis mitigé dans le gameplay. Il y a des choses qui ont changé mais d’autres qui sont restés figés dans le temps. Aux vues du temps passé dessus à le concevoir malgré le manque de moyens, je m’attendais quand même à un peu mieux. Les quêtes sont essentiellement des quêtes de recherches ou des phases de combat. J’avoue que j’aurais aimé avoir des précisions sur les précédents opus ou des anecdotes. Un peu d’histoires auraient renfloué les espaces vides qu’on peut retrouver dans la seconde moitié du jeu (surtout en matière de combat).