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   Temps de lecture :  3 minutes

Synopsis

« Lors d’une mission de transport de routine, le vaisseau de Raymond Lawrence est attaqué par la Fédération Pangalactique et s’écrase sur une planète sous-développée. Il y rencontre la Princesse Laeticia, qui se bat pour protéger son peuple de l’Empire ennemi. Ils se lancent ensemble dans une aventure qui rebattra les cartes de l’univers tout entier. »

Une histoire, 2 points de vue

Après une vidéo bien alléchante et qui nous met bien en haleine, on se doit de choisir entre les 2 protagonistes principaux de l’histoire. 

  • Raymond Lawrence : marchand intergalactique têtu mais très proche de son équipage dont il se mettra en danger pour les sauver lors de l’attaque.
  • Princesse Laeticia Aucerius : accompagné d’Albaird, part en quête pour retrouver LE sémiomancien Midas Felgreed afin qu’il l’aide à sauver son pays de l’Empire Vey’l.

En fonction du choix, vous aurez droit à deux points de vue différents. L’histoire principale ne diffère pas beaucoup mais le groupe se sépare souvent. Il arrivera à certains moments que vous n’ayez pas le même parcours. Il faut savoir que si l’aspect politique vous fait peur, je vous conseille de commencer avec Raymond. 

Même si l’histoire met du temps à démarrer avant que tout soit bouleversé, il était nécessaire de bien nous familiariser avec les différents compagnons et de connaître tous les tenants et aboutissants de chacun. Ce n’est que plus jouissif quand tout part en sucette et la proximité avec les personnages renforce ce sentiment d’impuissance face aux dénouements.

Le scénario est nettement supérieur que son prédécesseur et chaque personnage apporte la petite touche en plus qui renforce nos liens affectifs. De plus, il est intégralement en français !! 

D.U.M.A. - une partie du gameplay

Passons dans le gros du sujet avec pas mal d’apport et de nouveauté. Outre le fait qu’on se retrouve dans un RPG en temps réel et une phase de découverte, on se voit affublé d’un robot qui nous permet quelques frivolités comme voler et planer pour une courte durée (voyez ça comme un jetpack). Il nous sera utile pour attaquer nos adversaires par surprise et ainsi gagner des PA. 

D.U.M.A, de son petit nom, possède également un radar qui nous permet de trouver des coffres cachés (très utiles pour un trophée/succès si vous tentez le platine ou 1000G). 

On pourrait s’en passer me direz-vous mais les possibilités qu’offrent DUMA ne s’arrêtent pas là. 

En plus de surprendre nos adversaires et d’expédier le combat vite fait ou d’atteindre des zones inaccessibles, DUMA possède une section de personnalisation visant à le renforcer et à renforcer l’équipe avec des bonus d’attaque ou de défense. DUMA permet aussi d’activer, sous certaines conditions, une attaque ultime. Durant le scénario, il évoluera tout du long et ce n’est que vers les 3/4 du jeu qu’il dévoilera une défense bien utile face à des adversaires bien puissants.

Héros et compagnons - gameplay

Passons maintenant à nos personnages. Tout comme DUMA, ils sont personnalisables à souhait avec différentes catégories.

  • Personnalisation d’équipement : armes, défenses, accessoires
  • Personnalisation de combos : on peut équiper et combiner jusqu’à 12 attaques (ou objets) sur 3 touches de la manette.
  • personnalisation d’arbres de compétences : on débloque bonus, résistance au malus, compétences actives et passives
  • craft en tout genre (coucou Welch)

Autant vous dire qu’on en perd la notion du temps mais c’est un plus tactique face à certains mobs puissants en cours de partie.

Chaque compétence est uppgradable jusqu’au niveau 10 et certains équipements peuvent aussi être améliorés. On passe pas mal de temps finalement à arpenter et combattre des ennemis afin de gagner de l’expérience et des PC (points de compétence) pour débloquer certaines branches de l’arbre de compétence.

Des combats dynamiques mais..

Je vais commencer par un petit bémol à savoir que les accessoires sont déséquipés des personnages quand ceux-ci quittent le groupe pour les besoins du scénario si bien qu’on finit par ne plus les équiper car c’est assez fastidieux. Lors de la partie, on débloquera un mini-jeu de figurine dont on peut aussi les équiper. On se retrouve donc avec les « vrais » accessoires et les figurines. C’est assez pénible pour trouver l’accessoire utile en défense ou en attaque ou en magie. Il y a bien un système de tri par catégorie mais il se remet à zéro dès qu’on change de personnage.

Bref, ceci n’impacte que de très peu le système de combat. 

En plus de surprendre nos adversaires et d’expédier le combat vite fait ou d’atteindre des zones inaccessibles, DUMA possède une section de personnalisation visant à le renforcer et à renforcer l’équipe avec des bonus d’attaque ou de défense. DUMA permet aussi d’activer, sous certaines conditions, une attaque ultime. Durant le scénario, il évoluera tout du long et ce n’est que vers les 3/4 du jeu qu’il dévoilera une défense bien utile face à des adversaires bien puissants.

Pour ce qui est des attaques propres aux personnages, vous aurez une barre de progression (PA) qui vous permettra d’enchaîner les combos. Au début vous ne pourrez user que de très peu d’attaque. Cette barre de progression est segmentée. Vous aurez 5 segments qui vous permettrons  d’enchainer 5 attaques sous condition que le PA d’une attaque soit de 1. Auquel cas, si vous avez paramétré des combos avec un coût de PA de , vous ne pourrez attaquer que  1 fois.

C’est pour ça qu’il faut utiliser DUMA pour surprendre vos adversaires et gagner des PA pour enchaîner plus d’attaque.

Petit plus, graphisme et audio

Comme dans tout RPG, on se retrouve avec des quêtes Fedex (dont certaines sont très tirées par les cheveux) Elles sont données par les habitants.

On a aussi la possibilité d’aider Welch (bien connu de la saga) et ainsi débloquer la cuisine, l’alchimie, la forge et autres surprises.

Si vous avez l’âme d’indiana jones, vous devrez trouver tous les coffres aux trésors. Ou bien, on peut voir les actions privés pour en apprendre plus sur les relations de nos personnages.

Et enfin, un petit jeu bien sympathique : Es’owa Le principe est simple, on collectionne des figurines avec des attaques et des effets différents, on les place sur un damier et ensuite  stratégies s’offrent à vous.

La première est de se concentrer sur l’attaque en misant que sur les personnages puissants mais c’est à double tranchant. 

La seconde est de réfléchir stratégiquement et de voir le damier comme un Goban et de réfléchir comme au Go. Si vous encadrez l’adversaire, vous enverrez le pion au cimetière baissant ainsi son attaque. Vous pouvez placer les pions de façon à ce qu’il soit impossible pour l’adversaire de placer les siens. C’est une stratégie payante. Chaque victoire avec un personnage vous permet d’avoir une promotion et donc de pouvoir affronter des adversaires plus puissants avec un goban plus grand. Chaque victoire vous permet d’avoir un de ses personnages et ainsi espérer battre le champion en titre.

Les Lapimini seront de la partie ! Il faudra aussi les chercher pour espérer avoir de belles récompenses.

Côté musique, on se laisse rapidement ambiancer et on se plaît à fredonner l’air. 

Globalement, je trouve que Star Océan a sa place dans les jeux à faire en faisant abstraction au graphisme pauvre et certaines animations de personnages. Pourtant on ne peut qu’admirer le chara design et ça restera dans les annales des personnages sexy et attachants

NOTRE AVIS

14
20

Malgré que nous soyons dans un monde très attaché à l'esthétisme, j'ai bien peur que Star Ocean : The Divine Force ne trouve preneur dans la nouvelle génération de joueur. Pourtant, et les anciens le savent, la beauté est à l'intérieur et franchement ce Star Ocean a beaucoup à offrir malgré tout. Le retour du Space Opéra a beaucoup manqué ces derniers temps dans le monde du J-RPG. Le pari est maintenu mais le chant du cygne est proche et c'est avec une énorme tristesse que j'ai vu le clap de fin de ce jeu en pensant que c'était sûrement le clap de fin de la licence.

Yakudark

BONS POINTS

  • un A-RPG space opéra de retour
  • Le mini-jeu (fibre nostalgique)
  • des personnages attachants
  • la gestion des personnages

MAUVAIS POINTS

  • Le graphisme appauvri mais pas moche
  • un tri d'objet rebutant
  • rééquiper ses persos quand ils quittent le groupe (pas d'équipement auto)

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