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Apres le décevant Trine 3 sorti en 2015, Frozenbyte se devait de nous offrir une suite digne de Trine 2. Le studio finlandais a t’il écouté les critiques des joueurs pour ce très attendu Trine 4: The Nightmare Prince ? Le charme est-il toujours au rendez vous ? On va décortiquer tout ça pour vous !

Il est temps de partir à l’aventure !

Dans ce nouvel opus nous retrouvons, Amadeus le magicien, Pontius le chevalier et Zoya la voleuse. Nos trois héros sont de nouveau réunis suite à une lettre qu’ils on reçu chacun indiquant que le Prince Selius avait disparu. Comment ? Dans quelles circonstances ? Comme vous le savez (ou pas) celui-ci était enfermé dans l’Académie Astrale (Trine 1) et apparemment il se serait enfui à cause de ses cauchemars…. C’est donc l’occasion pour nos héros de coopérer à nouveau ensembles et de partir vers une nouvelle aventure.

L’une des nouveautés de ce nouvel opus, concerne l’évolution de nos héros. En effet tout au long de votre aventure, chacun d’eux pourra améliorer leur compétence. Amadeus a donc la possibilité d’invoquer des cubes, mais aussi des boules métalliques et des planches. Il pourra même utiliser les trois en même temps, ce qui vous permettra de franchir certains obstacles ou d’atteindre des plateformes en hauteur. Concernant Pontius il pourra grâce à son bouclier, faire rebondir des projectiles afin d’atteindre certains mécanismes. Notre chevalier utilisera sa force pour fracasser des murs et il pourra même flotter dans les airs. Pour ce qui est de Zoya, notre voleuse pourra traverser certaines zones grâce à sa corde résistante qui lui permettra de soulever ou de tourner différents mécanismes et pourra même les geler grâce à ses flèches.

D’autres compétences pourront se débloquer au fur et à mesure de l’histoire. Mais sachez ceci, certes les compétences vous permettront de franchir les différentes énigmes sur votre route, mais celles-ci se corseront au fur et à mesure de votre avancée. Mais la clef même du jeu (comme les précédents) c’est de faire équipe. Il va vous falloir combiner les compétences de chacun pour traverser certains niveaux.

Higitus Figitus

Mais la difficulté se trouve également dans la physique du jeu. Je m’explique il arrive certaines fois quand Amadeus fait apparaître une planche que celle ci se retrouve bloquée dans un mur, ne vous laissant comme seul option de revenir au point de contrôle précédent. Rajoutez à cela des caisses capricieuses qui n’en font qu’à leur tête alors que vous venez de créér le passage parfait pour résoudre l’énigme. Heureusement pour nous, cela n’arrive pas a chaque fois, mais quand c’est le cas j’avoue avoir lâché quelques jurons devant mon écran.

Parlons des phases de combats, en plus des squelettes vous allez affronter de nouveaux ennemis: des loups fantomatiques. D’où viennent t’il ? Des fameux cauchemars de Selius, mais soyez méfiants car il ne sera pas simple de les vaincre. En effet ils n’hésiteront pas à vous attaquer en nombre et à vous envoyer leurs attaques tous en même temps. Pour en venir à bout, vous allez devoir vous concentrer sur les plus dangereux. J’ai été déçu des phases de combats, comprenant par là que Pontius est un chevalier et donc le mieux placé par rapport à nos trois héros pour venir à bout des ennemis.

Eh bien pas dans cet épisode, puisque qu’il s’avère que c’est Zoya le plus puissante grâce à son arme qui lui permet de geler ses ennemis. Ce qui fait que notre cher Pontius perd sa place de numéro un…. Rajoutez à cela des combats brouillons et des loups qui ne veulent pas prendre leurs coups (oui oui comme dans Call of). Concernant la jouabilité, là aussi un peu brouillon quant il s’agit de changer de personnage, vous donnant une difficulté supplémentaire pour les combats ou pour franchir différents niveaux.

Quelle merveille !

Nous n’avons pas encore parlé des décors, qui est tout de même l’un des points important de la licence. Un mot pour les décrire « sublimes » que ce soit sur consoles ou sur PC, la rétine en prend un coup le tout sans aucun ralentissements, même sur la console de Nintendo. Concernant le nombre d’ennemis ou objets à l’écran la aussi Frozenbytes ont fait du bon boulot, car le jeu ne subit toujours pas de ralentissements quelconques. Mais (et oui malheureusement) on aurait aimé plus d’originalité dans les différents environnements comme cela avait été le cas avec Trine 2. Pareil avec les rencontres ou les combats qui ne vous laisseront que de faibles souvenirs contrairement à la grenouille du deuxième Opus.

Il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été.

Pour conclure (et oui il faut bien que ce test se finisse) même si nous avons pris un réel plaisir à repartir sur les routes avec nos trois héros, cette aventure nous laisse sur notre faim. Nous nous apercevons que le studio n’a pas voulu prendre de risque (Coucou Trine 3) et de par ce fait n’ajoute que trop peu d’originalité. Il est vrai que la sauce 3D de Trine 3 avait déplu, mais là au moins le studio avait fait preuve de nouveautés. Résultat nous nous retrouvons avec certes une très belle histoire, mais avec des mécanismes et une jouabilité qui date d’il y a 10 ans. Pourquoi ne pas avoir donné la possibilité de contrôler Selius, cela aurait ajouté un de piment à l’histoire. Le jeu n’est pas mauvais pour autant, même si une partie de moi reste un peu déçue, cela n’entache pas la qualité et le plaisir du jeu.

NOTRE AVIS

15
20

BONS POINTS

  • Des décors somptueux
  • La difficulté qui se réajuste au fur et à mesure
  • Nombreuses compétences pour les héros

MAUVAIS POINTS

  • Aucune possibilité de contrôler Selius
  • La physique qui n'en fait qu'à sa tête
  • Manque d'originalité

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