Les campagnes se déroulent donc sur une carte divisée en provinces sur lesquelles nos généraux se déplacent à tour de rôle. Jusque-là, rien de bien compliqué. Ils doivent annexer des territoires pour bénéficier d’avantages bien spécifiques à la guerre et lutter contre les armées ennemies.
Pour ce faire, toujours à tour de rôle, nous déplaçons les unités individuelles pour prendre le dessus sur notre adversaire. Les déplacements se font un peu comme tout jeu de plateau comme Risk par exemple. Tout est plutôt classique, en somme.
Nous incarnons le vampire Vlad Dracul , qui a dominé de vastes régions incontestées pendant de longues décennies, et depuis le début, il est en désaccord avec l’Empire humain, déterminé à libérer les villages et les villes du joug des Vampires. On pourrait, à s’y méprendre, croire à un scénario digne de Van Helsing mais là, on dirige le côté vampirique.
La gestion de notre royaume repose donc sur une seule ressource: le sang. Le choix est certes rougeoyant mais c’est la seule monnaie d’échange pour recruter des soldats ou pour transformer des humains en vampires qui agissent comme de nouveaux commandants d’armée.
Pour ce faire, les villes fournissent une quantité de sang basée sur la population. À chaque tour, nous pouvons décider de faire couler le sang des habitants pour un coup de pouce immédiat que ce soit en régénérations d’unités ou tout simplement comme sus mentionné plus haut pour le recrutement. Utiliser cette technique à plusieurs reprises où ne jamais le faire n’a aucune conséquence. Là où d’autres jeux mettraient l’accent sur une rébellion ou une émeute, ici rien, le néant… En même temps, au vue de la difficulté du jeu, ils ont bien fait. On n’aura pas à se soucier de cette gestion-là. Il y a pas mal à faire avec le système de carte. Un système de cartes qui agissent comme des actions spéciales en gros.
Pour finir, sachez que les histoires sont certes indépendantes mais il faut suivre l’ordre établi par les développeurs… je pense que vous comprenez pourquoi… une prémisse d’une difficulté accrue.