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Je dois avouer que dès que je me plonge dans l’univers de Poison Ivy, c’est la joie qui m’envahit. Ce personnage est tellement sous-estimé, pourtant son potentiel est immense. Même lorsqu’elle devient une ennemie puissante et incontrôlable, il y a quelque chose dans son côté fragile et son histoire qui me touche.

G. Willow Wilson a exaucé mon vœu en nous entraînant dans les pas de cette séduisante rousse qui traverse les États-Unis, semant la mort autour d’elle tout en essayant de rester discrète. Comme je le disais, elle sait qu’elle ne doit pas laisser transparaître trop d’émotions, malgré les rencontres qui lui révèlent un aspect plus tendre et amical de cette humanité qu’elle a désormais du mal à comprendre… Vous comprenez maintenant pourquoi je suis conquis XD.

L’histoire de sa vie pourrait sembler simple, mais les différentes phases qu’elle traverse (en incluant les flashpoints) pourraient donner lieu à plusieurs tomes. Ainsi, lorsque je vois « Tome 1 » sur la couverture, cela me réjouit.

Nous retrouvons donc la belle Poison Ivy qui vient de voir toutes ses personnalités fusionnées dans un nouveau corps, lui permettant de récupérer une partie de ses pouvoirs, mais en même temps la rongeant de l’intérieur. Pourchassée par Jason Woodrue (The Floronic Man, également connu sous les noms de The Plant Master, Floro et The Seeder. On le retrouve dans Batman et Robin de 1997 ainsi que dans la série Swamp Thing), elle médite sur sa vie, ses objectifs, oscillant entre le bien et le mal. Pamela semble peu à peu avoir embrassé sa nature et accepté le fait qu’elle ne sera plus aussi puissante qu’à l’époque où elle régnait en tant que Queen Ivy. (On ne dit pas merci à The Gardener).

L’idée est indéniablement fascinante surtout que la scénariste prolonge l’aspect humaine de Pamela avec des monologues qui répètent les tourments intérieurs de Poison Ivy, les motivations derrière son désir d’extinction de l’humanité et l’inefficacité des héros. On perçoit clairement qu’en dépit de ces certitudes, une part d’elle-même n’est pas totalement convaincue, mais il faudra l’affrontement avec Woodrue pour qu’elle prenne conscience de l’aspect plus personnel de son plan.

Bien qu’on ait l’impression de stagnation persistante, donnant lieu à un road trip singulier qui semble tourner en rond, on sent malgré tout le génie de l’écriture. Le travail approfondi sur le personnage féminin est particulièrement bien mené, tissant des liens avec son passé, soulignant les différentes étapes de son évolution. Il est peut-être préférable d’être au fait des événements récents pour mieux appréhender certaines subtilités dans son récit, mais cela demeure une excellente introduction à un personnage emblématique de l’univers de Batman.

Sur le plan graphique, Marcio Takara réalise un travail remarquable, expressif, vivant et dynamique, doté d’idées de composition qui traduisent parfaitement la folie de l’une des 3 plus belles femmes de DC Batman, son allure à la fois radicale et séduisante. Une prestation remarquable et une envie folle d’en savoir plus !!!

Je dirais : ENCOOOORRREEEEE !!

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