Nous découvrons le premier tome de ce qui est prévu pour être une bande-dessinée au long-court. L’Hacienda aux Papillons est un ouvrage coscénarisé par les auteurs de La Balade de Yaya. Cette nouvelle série qui parait dans la collection Métamorphose aux Edition Oxymore proposera une quête de la survie à travers le Mexique. Dans ce premier tome nous allons donc aller à la découverte de ce monde et voir quelles aventures nous attendent.
Caractéristiques
2043, la rareté de l’eau bouleverse l’équilibre planétaire. Lupi, une jeune élève prodige de l’Opéra de Paris, est contrainte de fuir pour le Mexique, explorant ainsi ses racines, avec l’espoir inconscient de découvrir les raisons entourant la mystérieuse disparition de son père. Lupi réussira-t-elle à dépasser sa peur de l’inconnu et à se réinventer un avenir, même si incertain ?
L’histoire commence à Paris où la jeune Lupi, qui suit des cours de danse au prestigieux Opéra de Paris est intégrée à la troupe de danse. Malheureusement sa joie sera de courte durée, car la rareté de l’eau fait que sa mère décide avec sa tante de repartir dans leur pays natal : le Mexique.
La malchance continuant, sa mère ne peux les accompagner faute de passeport Mexicain, et c’est le coeur lourd que Lupi doit la quitter et faire le voyage avec Frida. Nous ne savons pas réellement qui est Frida pour cette famille, est ce la tante de Lupi ? Un amie enceinte de sa mère ?
Quoiqu’il en soit, la jeune fille et la future maman se retrouvent propulsées au Mexique, dans un pays qu’elles ne connaissent pas. Leur seule chance c’est de parler espagnole pour arriver à comprendre et se faire comprendre.
Une fois sur place elles partent à la recherche de l’hacienda que le père de Lupi possédait. Et chemin faisant subissent quelques déboires.
Pour le reste de l’histoire je vous laisserais vous plonger dans ce récit, qui promet des rebondissements dans les prochains tomes, avec une intrigue qui se dessine en fin d’ouvrage.
Graphiquement l’Hacienda aux Papillons est un bijou. Les dessins sont superbes, et on a plaisir à les regarder et à suivre les aventures de Lupi. Comme tous les livres de ce type qui appellent une suite dans les tomes suivants, l’histoire se savoure trop vite. On a à peine terminé ce premier tome qu’on a déjà envie d’y retourner et de connaitre la suite des péripéties.
Cette histoire fait réfléchir sur la rareté de l’eau et du fait que c’est un élément extrêmement précieux pour la vie sur Terre et qu’il est important d’y faire attention. Pour moi il peut y avoir deux lectures de dimensions des aventures de Lupi. L’une sociale : comment réussir à avancer alors qu’on est séparé des personnes que l’on aime dans un pays inconnu ? Et la seconde, écologique, sur toute la partie en relation avec l’eau et le fait que ce n’est pas une ressource inépuisable, et qu’il faut y faire attention.
Quoi qu’il en soit, j’ai déjà hâte de connaitre la suite de ce récit.
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