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Ma session cinéma était visiblement placée sous le signe des Larson puisque après avoir vu Brie Larson dans Captain Marvel, c’est au tour de Philippe Lacheau dans le rôle de Nicky Larson. Vivement critiqué lui aussi avant sa sortie sur la simple idée de faire une adaptation française de Nicky Larson, puis sur les trailers, je me jette dans l’aventure en ne sachant pas trop où je mettais les pieds. N’ayant vu qu’une dizaine d’épisodes de Nicky Larson à l’époque du club Dorothée et n’ayant jamais lu un seul City Hunter, je jouerais donc le rôle du spectateur lambda voulant voir une comédie, tandis que Yagal qui m’accompagnait jouera le rôle du fan de Nicky Larson. Voici donc notre avis sur ce Nicky Larson made in Lacheau.

Une histoire qui parle de Cul-pidon.

Avant de parler du synopsis du film, on va résumer brièvement le personnage de Nicky Larson: Nicky est un détective privé menant des enquêtes avec sa partenaire Laura, soeur de son meilleur ami et ex coéquipier défunt Tony. Nicky est autant obsédé par la justice que par les femmes. En bref, il est un tireur hors pair. Il est celui que les jeunes femmes en détresse appellent en dernier recours. Voila pour le résumé très très sommaire.

Concernant ce film, le parfum de cupidon, le scénario est le suivant: Un scientifique vient voir Nicky et Laura en leur disant que des mercenaires ont été embauchés pour voler le travail de son père, un parfum qui provoque chez toute personne qui le respire une attirance irrésistible pour celui qui le porte. Il le charge donc de trouver qui a émis ce contrat et de l’éliminer. Nicky se moque de lui, entre le fait qu’il n’accepte que les contrats venant de jolies jeunes femmes et son scepticisme vis à vis du parfum. C’est ainsi que le scientifique joué par Didier Bourdon s’asperge de parfum et le fait respirer à Philippe Lacheau, provoquant ainsi une attirance grimpante pour les hommes et un désintérêt des femmes, désastre pour Nicky. Heureusement, il y a sous la bouteille de parfum un antidote à prendre dans les 48h avant que l’effet ne soit irrémédiable. Cependant, la mallette contenant le parfum est volé pendant cette entrevue et Nicky va devoir la récupérer, entraînant tout un tas de péripéties.

Une voiture qui surgit, un coup de frein, des pneus qui crient, un coup de feu qui retentit

Ce scénario, certes assez simpliste, fonctionne parfaitement et se tient tout au long du film. Les personnages sont bien écrits, et bien joués, citons en vrac Philippe Lacheau dans le rôle de Nicky, bien sur, Elodie Fontan dans le rôle de Laura, Tarek Boudali dans le personnage de Poncho, Julien Arruti en Gilbert skippy ou même Kamel Guenfoud en Mammouth, très décrié dans les trailers. Ces acteurs donnerons la réplique à un casting de « stars » confirmées, comme Gerard Jugnot, Didier Bourdon ou Pamela Anderson ainsi que de nombreux Caméos que nous vous laissons découvrir.

Niveau humour, il est bien évidemment omniprésent, mais il s’agit bien ici de l’humour Nicky Larson plus que de l’humour Philippe Lacheau and co. Les gags s’enchaînent et se succèdent et l’on se retrouve à osciller entre situation ubuesque et clin d’œil nostalgique. Car oui, n’ayons pas peur de le dire, cette adaptation de  Nicky Larson transpire l’amour des année 80 et de l’époque Club Dorothée. Vous y retrouverez de nombreuses références, de Ranma 1/2 à Jeanne et Serge en passant par Salut les musclés. Ajoutez à cela la fidélité de l’adaptation avec certaines scènes reprise au plan près de l’animé, et vous ne pouvez pas reprocher à Lacheau une mauvaise adaptation.

Mais comme un bon casting et une bonne adaptation ne font pas forcément un bon film, qu’en est il du film lui même? Et bien c’est aussi une réussite. Le rythme est soutenu, il n’y a aucun temps mort et l’on ne s’ennuie pas une minute. On rit beaucoup et le déroulement de l’histoire n’est ni poussif ni forcé. Certes le film ne dure « que » 1h30, mais il est parfois préférable de s’arrêter si le nécessaire est fait plutôt que de tirer en longueur. Ici, Philippe Lacheau a su trouver le bon équilibre et les bons compromis pour faire de ce film une réussite, ce qui semble transparaître dans les retours  des spectateurs.

Véritable hommage aux années 1980 et adaptation fidèle de Nicky Larson, Philippe Lacheau semble avoir réussi son pari avec ce Nicky Larson et le parfum de Cupidon, et pourtant, ce n’était pas gagné entre les réfractaires à toute adaptation et les trailers qui ne lui rendait pas hommage. Mais Nicky Larson ne craint personne.

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